Un été givré

Premier Amour

[chapitre 6] 12 juin 2015

Point de vue d'Artemis :

16h00. La sonnerie retentit enfin dans le collège. Je n'en pouvais plus d'entendre parler du brevet, des poèmes engagés, De Verlaine et De Maupassant. Je Me levais brusquement, griffonnais rapidement les devoirs Pour Le lendemain, et j'empoignais mon sac Eastpack, et sortis de la salle étouffante, tandis qu'on me bousculait violemment. Une marée d'élève sortais par le portail, les uns sur leurs vélos, d'autres à pieds, tous hurlants, souriants et rigolants. Tous sauf moi. Je me dépêchais de sortir pour me rendre au cinéma, sans m'empêcher de penser que je rêverais d'avoir la main De celui que j'aimais dans la mienne, et qu'il m'aime Comme Il n'a jamais aimé Personne auparavant. Mais ce n'étais pas le cas. Je trouvais cela tellement injuste d'aimer quelqu'un si fort et Que ça ne soit pas réciproque. J'avais tellement besoin de ce garçon, je ne voyais et ne voulais que Lui. Personne ne m'avait dit qu'aimer était facile Mais je ne pensais pas que ce serai aussi difficile. Je démêlais mes écouteurs et commençais à écouter

🎧 «The Scientist~Coldplay» 🎧

lorsque je vis apparaître Octavia, Qui sortait du collège Avec Son Timoté, Qui Lui portait son sac à dos noir. Ils n'étaient pas ensemble Mais ça ne saurais tarder, j'en étais certaine. Au loin, je vis ma sœur rire a une remarque de Timoté Qui La dévora du regard, des étoiles dans les yeux. Elle était heureuse et c'était ce qui m'importait. Enfin, elle m'aperçut et ils traversèrent rapidement la rue Pour me rejoindre. J'ignorais totalement où était Théodore, Mais je n'osais pas le demander, Tout les trois avons donc commencé à marcher, sous le soleil brûlant, jusqu'au cinéma.

-Tu aimes vraiment Théodore, hein ? me demanda Timoté.

Je rigolais amèrement tellement la réponse semblait évidente. S'il savait Combien j'aime ce garçon. S'il savait ce que je ressens quand je le vois se tenir dans couloir, Quand il Me regarde, Quand Il Me sourit et je ne peux plus respirer tellement Il Est Beau.

-Il s'est passé quoi dans la grange ? demanda Octavia.
-Rien. Je suis sa meilleure amie, et cela ne changera pas.

Ma réponse était sèche mais claire. En voyant la souffrance dans les yeux d'Octavia, je m'en voulu, Mais en détournant le regard j'aperçu
mon meilleur ami, skateboard sous Le Bras, qui Me souriais, dévoilant une fossette sur le coin de sa bouche.
Après avoir acheté quatre tickets Pour "Jurassic World" nous nous asseyons dans les sièges rouges si moelleux. Je me met à côté de Théodore Qui tenais une boîte de pop corn sucré absolument gigantesque dans ses bras. Je ne savais absolument pas où placer mes bras, car celui de Théodore était déjà Sur l'accoudoir et j'avais la chair de poule tellement la climatisation était forte. Je commençais à me sentir vraiment mal lorsque je sentis Un regard posé sur moi et je me rendis compte Que c'était Lui Qui Me regardait.

-Qu'est-ce qu'il y a ? chuchotais-je.
-Rien, t'es Belle c'est Tout, répondit-Il. Je Suis vraiment désolé pour hier midi dans la grange . Je ne voulais pas passer pour un connard, vraiment Artémis. Octavia, je l'aimais bien Il y a quelques mois, drôle, impulsive, Elle est vraiment Cool, Mais à la patinoire j'ai compris qu'elle et moi ne pourrions jamais construire une relation ensemble. Pendant Le Skype, Ta question "Que ressens tu Pour Octavia" m'a surprise je ne savais pas quoi répondre, Alors j'ai dit que j'avais des sentiments pour Pas La blesser, pensant qu'elle m'aimait. Je suis vraiment désolé.

J'étais touchée qu'il ai compris qu'il m'avait fait du mal, cela me fit Du bien, et ses excuses m'ôtèrent Un poids Sur le Cœur. Mais cela ne changeais rien au fait qu'il n'avait aucun sentiment pour moi. Malgré tout, je posais ma tête Sur Son épaule. Les Minutes passaient, peut être mêmes les heures, je ne sais pas. Je Le contemplait. Je fixait Théodore, je n'avais pas jeté un Seul coup d'œil au film, Tout ce qui comptait c'était Lui, à côté de moi. Sa mâchoire, ses lèvres charnues, son sourire quand il y avait une scène drôle a l'écran, des cheveux ébouriffés, sa pomme d'Adam Qui Lui donnait tant de charme. Je détournait le regard et essayait de comprendre ce qu'il se passait à l'écran. Pourquoi un ado et un petit garçon essayaient de faire redémarrer un 4x4 hors d'usage ?
Agacée de ne rien comprendre, je plongeais discrètement ma main dans la boîte de pop corn Entre Théodore et moi. Je sentis un contact contre ma peau. Une paume chaude et Douce prit ma main. Celle de Théodore. Mon Cœur battait tellement vite, j'avais le souffle court, Comme Si je venais de courir un marathon.
Il m'attrapa délicatement le menton, et le releva, et façon à ce que je croise son regard Dans la pénombre de la salle de cinéma.
Il se mordit la lèvre doucement, puis sa main trouva ma nuque, Il m'attira contre Lui. Je pouvais sentir son souffle chaud contre Mon visage. Il posa ses lèvres sur les miennes. Le monde s'arrêta de tourner, seul l'amour que je ressentais pour Lui continuait d'exister. Ses lèvres douces m'embrassait doucement, je n'avais rien vécu de semblable. Je l'aimais. Je l'aimais tellement.
Il mit fin au baiser, et Il Me murmura au creux de l'oreille :
«Tout Le Monde fait des erreurs. La mienne a Été De croire que je pouvais cacher mes sentiments Pour Toi. Je suis Amoureux De Toi Artemis, je te jure, je suis vraiment putain d'amoureux de Toi»
Et avant Que j'ai pu répondre quoi que ce soit, Il m'embrassa fougueusement.