Paris, 13 Novembre 2015.

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« Un an. Douze mois. Cinquante-deux semaines. Trois cent soixante-cinq jours. Il y a un an, jour pour jour, des hommes, des femmes, des enfants, se faisaient tirer dessus, et perdaient la vie.
Il y a un an, alors que certains étaient simplement sortis boire un verre entre amis. Que d'autres étaient venus pour voir un groupe de rock dans une salle de concert. Et que, d'autres encore, étaient venus voir un match de foot. Des barbares, sans cœurs, inhumains, et j'en passe, les ont attaqués. Ils les ont tués, blessés.


Mais, ils ont choqué et apeuré tout un peuple. La peur d'avoir perdu un proche qui se trouvait au bataclan, dans le Stade De France, ou tout simplement dans les rues de Paris avec des amis. La peur d'avoir perdu un fils, un frère, un parent, un ami. La peur d'avoir perdu ne ce serais-ce qu'une simple connaissance. Et puis, un peu plus tard dans l'année, il y a eu aussi, et il y a toujours, la peur de sortir le soir avec ses amis. La peur, d'aller à un concert, d'aller voir un match de foot, d'aller à une manifestation. Et tout simplement, la peur de vivre.


Pendant cette année, les minutes de silence, les hommages, plus beau les uns que les autres se sont multipliés. Certains ont chanté, d'autres ont simplement parlé, ou alors posté une photo sur les réseaux sociaux avec comme message « Pray For Paris » ou « Je Suis Paris ». Et, à travers ces hommages, on a retrouvé un peu de la fraternité, qu'on avait perdu.


Parce que , ces événements, avant de nous avoir rapprochés, nous ont plus que divisés. On a eu droit à une multitude d'amalgames. Mais surtout à beaucoup de haine, envers des gens qui, sont seulement croyants. On a accusé, et montré du doigt, des personnes avec le cœur sur la main, sous prétexte que l'Islam serait une religion violente.


Mais n'oublions pas, que ces personnes là sont elles aussi des victimes du terrorisme. Et n'oublions pas que, les terroristes, ne sont rien d'autre que des extrémistes. Au lieu de se diviser, nous ferions mieux de ne faire plus qu'un, pour se battre contre cette barbarie. Pour se battre contre ces hommes qui ne veulent rien d'autre que la suppression de nos libertés. Ils veulent nous diviser, alors montrons leur que nous sommes plus fort que cela, montrons leur que nous sommes plus unis que jamais.


La liberté, l'égalité, et la fraternité, vaincront, face au terrorisme, et à la barbarie. »

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