chapitre 1

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Vous savez ce que ça fait de laisser la personne que vous aimez là,sur le sol,pour mort? Je suis détruit... Newt m'a demandé de tirer,il était contaminé. Je l'ai fait mais ça me tue à petits feu. Les autres dorment à point fermé. Maintenant que tout et fini, nous vivons tous ensemble dans une petite maison au bord de la ville. Les ronflements de Minho qui dort dans la chambre d'à côté sont les seuls bruits qui parviennent à mes oreilles. Je me retournes dans mes draps encore et encore afin de trouver le sommeil. Je regarde l'heure 8h et je n'ai encore pas fermé l'oeil de la nuit. J'ai beau chercher la meilleure des position, rien n'y fait. À chaque fois que je fermes les yeux, je le revois effondré sur le sol, baigné dans une mare de sang. Newt... Je l'aimais et je l'aimes toujours autant voir plus. Il me manques terriblement. Personne ne connaît l'existence de mes sentiments à son égard. Ils s'inquiètent tous, je le vois bien. Je ne manges plus, ne dors plus et c'est à peine si je sors de mon lit à part pour aller aux toilettes. J'ai envie de mourir pour ce que je lui ai fait. Des fois, j'essaie de me résonner, je me dis que ce n'est pas ma faute, qu'il été contaminé,qu'il le fallait et puis il le voulait. Je ne pouvais rien lui refuser déjà  en temps normal  mais le voir m'implorant du regard de cette façon ne faisais qu'accentuer se désir de lui accorder son moindre désir.  Mais à chaque fois, l'image de son corps inerte me reviens en tête et je ne peux que m'en vouloir encore plus. Je voulais définitivement mourir, le rejoindre...
Je n'est pas vu le temps passé et je comprend qu'il doit être aux alentours de 13h lorsque Minho entre avec un plateau. Il le pose à mes côtés, sur la table de chevet et s'assoit sur le rebord du lit. Il me fixe un moment comme si il cherche à décrypter quelque chose puis prend une inspiration et se lance:
"Tu sais mon pote je crois que j'ai enfin compris."
Je lui lance un regard d'incompréhension et il poursuit sans que j'ai le temps de demander quoi que ce soit.
"Tu t'en veux pour la mort de Newt. Tu t'en veux de ne rien avoir pu faire, de l'avoir flingué. Tu te dis que tu dois mourir, comme lui mais tu sais Thomas, il aurait pût demandé ça à n'importe le quel d'entre nous surtout que tu te trouvais un peu en retrait. Je crois qu'il est grand temps que je t'avoue quelque chose."
Il se tait et me regarde dans l'attente d'un quelconque signe de ma part qui lui donne la force de continuer. Je hocha la tête ce qu'il prend comme un signe de ma part.
"Quelque temps avant que ça n'arrive, continua Minho, il est venu s'asseoir à côté de moi un soir où j'étais de garde. Il m'a dis qu'il avait besoin de parler et que j'étais le plus apte à le comprendre. Je lui est pourtant dis qu'il valait mieux qu'il t'en parle à toi car après tout vous aviez l'air tellement proche. Il m'a répondu par un bête sourire en coin et s'est mis à pleurer. Je l'est console du mieux que je le pouvais. C'est alors que non sans mal et entre quelques hochets qui m'a avoué qu'il était gay. Je l'ai rassuré en lui disant que tu comprendrai, que tu étais quelqu'un d'ouvert. Sauf que ça ne s'arrêtait pas là il..."
Minho laisse phrase en suspend, comme si il cherchait la fin de sa phrase. Son visage est voilé d'un masque de tristesse. Il baisse la tête et respire un grand coup. Une larme solitaire coule le long de sa joue et moi, je n'ose pas bouger, toujours scotché à ses lèvres attendant avec impatience la fin. Il se redresse et me regarde dans les yeux puis, tourne les talons et se dirige vers la porte mais avant de l'ouvrir, il dit tout bas:
"Si Newt t'as choisi toi, Thomas, c'est parce qu'il te faisais confiance, parce que laissais sa vie entre tes mains lui paraissait la meilleure solution et surtout parce qu'il t'aimais à en crever "

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