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La lumière tamisé donne un semblant presque lugubre. L'homme assis dans le canapé se concentre sur la boîte électrique. Le sommeil le pousse à fermer les yeux.
Les voix virtuels résonnent dans la pièce et donne une atmosphère apaisante.
Sur ces dernières pensées il rejoind l'état de repos que son corps lui supplié.

"Demain sera le début du changement."

C'était la première fois qu'il s'endormit la télé encore allumée. C'était le jour des premières fois et demain sera celui des dernières.

09h12

La lumière passant à travers les volets pénètrent dans le salon éclairant celui-ci. Allongé dans le canapé, le chatain émerge d'un profond sommeil. Un sommeil qu'il n'avait jamais pris le temps d'apprécier.
Son réveil n'avait pas été synchronisé suite au événements.

Se relevant doucement pour ne pas brusquer ses muscles encore endormis il constata que la télé s'était éteinte d'elle même durant la nuit.
Un calme se rependit vite dans la pièce embrumé de chaleur solaire. Il sourit en se souvenant de pourquoi il s'était réveillé dans son salon. Il ne pris pas la peine d'attendre plus longtemps et se leva pour profiter de sa longue journée en tant que mortel.

23h08

Le bâtiment était toujours aussi abîmé qu'auparavant. Sale, troué de partout, et où la végétation semblé reprendre le dessus.

Il ne savait pas très bien pourquoi le rendez-vous avez lieu dans un tel endroit mais ce n'est pas ce qui aller lui faire marche arrière.

Il entra et il n'y trouva personne. Une grande pièce vide de toute vie appart la sienne.
L'électricité n'étant plus disponible le noir se mélanger à la lueur de la lune. Se qui permetter tous juste de distinguer la pièce. Il trouva un morceau de bois tout aussi vieux que cette endroit et s'assis dessus les genoux ramenés au torse et les mains posées sur ceux-ci. Il avait encore plus l'air d'un engant égaré.

Ça montre ne mit pas lontemps à émettre un petit bruit agaçant. Il était 23:30 et toujours personne. Pourtant, il était dans l'aile droite et il était arrivé avant l'heure du rendez-vous.  Pourquoi ne venait-il pas? Et pourquoi cet endroit à cette heure précise? Pour l'ambobiner, faire plus sérieux alors qu'il ne comptait même pas l'aider? Était-ce seulement réelle ? Avait-il rêvé ? Non, impossible.

Pourtant c'était une probabilité assez réaliste. Il voulait tellement ça, son cerveau pouvait se tromper pour se satisfaire. Il avait peut-être entendu ses infos à la télé durant la nuit et il avait tous mélanger. Melant rêves et réalité.

C'était tellement évident que ça en devenait fou.

La porte délabrée claqua assez fort pour lui faire redresser la tête. La main sur le mur, les genoux pliés, le foncé leva la tête vers le chatain.

Il était enfin venu.

Toutes ses pensées négatives avait disparu au moment où il étais apparu.

Mais il n'avait pas l'air bien. Ou plutôt il n'étais clairement plus l'homme d'hier dans le bar. Courbé en avant, sa tête légèrement incliné vers le haut il le fixé d'un regard assassin. Ces yeux percant brillaient avec l'éclat de lumière extérieur.

-"Ha...désolé pour le retard.."

Dit il un sourire en coin. Il retira sa main du mur pour la passer dans ses cheveux désordonnés et  s'avanca en titubant.

-"Vous aller bien? "

Demanda le chatain légèrement troubler par son comportement changeant.
Hier il restait à l'écart et était réservé. Et là, une toute nouvelle personne lui faisait face.

-"Évidemment que je vais bien, c'est aujourd'hui que tout se passe."

Il avait ralentit sur la fin comme pour ajouter du suspence à cet atmosphère déjà très pesante.

-"Vous avez pris du temps.. je ne savais pas que vous viendriez vraiment.."

L'homme sur le morceau de bois se releva mais ne s'approcha pas du foncé. Il resta à une distance convenable pour une pareille situation.

-"Hm..je sais..Je me suis reponpogné avant de venir..si tu vois ce que je veux dire.."

Il gémit un semblant de rire en mimant une injection dans son bras.

Vraiment répugnant. C'était le mot. Comment pouvait-il faire ça?
Le chatain n'avait jamais compris ce genre de personne. Et même si cette personne était celle qui lui viendrait en aide, il ne pourrait jamais se faire à l'idée que cela puisse aider quelqu'un en difficulté. Ça ne faisait que les enfoncaient encore plus.

-"Je vois. Tout va se passer maintenant."

Le chatain avait tout de même garder son objectif en tête. Et il contait sur ce type fou.

Le foncé se rapprocha encore. Il ne souriait plus.

-"Pourquoi?"

Son interlocuteur ne sembler pas comprendre.

-"Pourquoi quoi..?"

Osa t'il demander malgré la distance.

-"Pourquoi tout ça?  J'aurais du te le demander plus tôt..haha.. c'est si bête. Tu es vraiment naïf n'est ce pas?"

Il était étonnamment sérieux ce qui était encore plus dérangeant.

-"Je...je ne comprend pas où vous voulez en venir..je.."

-"T'ES VRAIMENT STUPIDE OU TU LE FAIS EXPRES!"

Le foncé poussa violement le chatain par terre. Les traits de son visage étaient raide et son regard inspirait toute la colère qu'il pouvait ressentir.

-"..Je veux seulement..."

Confia le chatain, le bras devant son visage pour empêcher un nouveau coup. Mais il n'eu pas le temps de finir sa phrase.

"SEULEMENT QUOI? Tu crois vraiment que ta vie vaut la peine de faire confiance à qui que ce soit?!"

Il ne criait plus mais son ton était toujours aussi poussé à l'extrême.

-"..."

Le chatain n'avait rien a dire. Sur ce point il avait complètement raison. Mais pour accomplir ce que l'on souhaite il faut être près a tous.

"Je ne regrette pas. Je ne regretterais jamais les choix que j'ai pris, même si ça semble insensé pour les autres. Et contrairement à ce que vous dites je vous fait entièrement confiance."

Il se leva lentement sans le quitter du regard. Comme si ils allaient s'affronter.

-"Pff..de toute façon même si tu étais vraiment ce que tu veux être ta vie serait toujours ce qu'elle est. De ce que tu ma dit hier tu adore ta vie..Pourtant elle est sans intérêts. Tu te lèves, tu travailles, tu rentres, tu manges et tu dors. Où vois tu de l'intérêt à ça? Je connais des gens qui feront n'importe quoi pour rester près des personnes qu'ils aiment ou pour suivre leur passion. Mais toi..toi tu n'as rien. Rien appart cette triste vie sans intérêts."

Après avoir fini, un nouveau sourire apparu sur son visage. Un sourire sadique.

ImortelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant