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-Dites- moi comment ça va se passer ?

Mon infirmière aborde un visage professionnel, froid qui change par rapport à son visage chaleureux et maternelle de d'habitude. Mais c'est son métier,elle est obligé, comment affronter cette situation autrement.

-A partir de maintenant, tu ne vas plus vouloir manger beaucoup. Tu vas probablement dormir très souvent. Ne pas souhaiter parler, mais il peut te rester assez d'énergie pour de petite conversation d'une dizaine de minutes. Tu peux même vouloir te déplacer mais il faudra que quelqu'un te porte. Mais la plupart du temps tu dormiras. Dans quelques jours tu traversera des périodes alternés de conscience et d'inconscience. A ce stade là tu ne pourra plus parler aux gens,pourtant tu sentira leur présence autour de toi et tu entendras ce qu'ils disent comme lors de ton infection. Et finalement tut'endormiras pour toujours. Je suis désoler Clarke

-Ça me paraît très un bon programme. Est-ce que je vais souffrir ?

-On peut toujours contrôler ta douleur

-Pendant l'infection j'avais très mal...

-Au début c'est difficile de trouver les bon calmants. Mais je t'ai apporter de la morphine, des antalgiques et même de l'Oramorph si nécessaire. Tout va bien se passer.

-Est-ce que j'aurais peur ?

-Je ne sais pas Clarke, il n'y a jamais une seule façon de réagir à la mort. Moi je pense que j'aurais peur mais ce n'est pas grave d'avoir peur. Peut importe comment tu réagira à tes derniers jours, je sais que tu es quelqu'un de très courageux et que tu l'as toujours été. Tu as le droit d'avoir peur, de pleurer, tu as même le droit d'être en colère. Moi je le suis, je suis en colère quand je vois des enfants de ton âge mourir, quand je vois que la vie ne vous offre aucune chance. Il n'y a pas de bonne façon de réagir tout ce que je veux que tu fasse c'est que si tu as besoin de quoi que se soit, je suis là.

Elle continue à me parler de mes médicaments, elle me donne des derniers conseils et essaye de me rassurer du mieux qu'elle peut.

-Tu as d'autre question ?

Je fais non de la tête car je suis incapable de parler, je suis ailleurs, je n'ai pas l'impression que tout ce qui se passe est réelle. Je regarde par la fenêtre et je vois les branches être secoué par le vents, les passants qui marchent pour rentré chez eux, les voitures qui continue leur routes. Le monde continue d'avance mais sans moi. Le cancer à eu raison de moi, il a gagner et je n'ai rien pu faire.

-Je repasserais bientôt

-Vous n'êtes pas obligé

-Je sais... Mais je le ferrais.

Après son départ, je m'endors et me met à rêver. Je descend au salon où je vois tout le monde mes parents, Raven et Bellamy. Je les vois tous pleurer et se serrer dans les bras, j'essaye d'attirer leur attention, je leur crie dessus.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? Je suis là. Pourquoi vous pleurez ?

Puis je fini par comprendre. Sur la table ce trouve un dépliant : « Toutes nos condoléance ». Je suis morte. J'essaye alors de leur faire comprendre que c'est faux, que je suis encore là, mais je passe à travers de chacun de mes contacts. Je ne peux rien faire à part assisté à la scène impuissante et dévastés par tant de tristesse.

Je me réveille en sursaut pour trouver mon père assis près de moi, il me prend la main.

-Comment tu te sens ?

-Je ne souffre pas

-Tu as faim ?

J'aimerais lui répondre que oui, descendre de moi-même mais ça serait mentir et je n'ai pas la force de faire semblant.

Je veux vivre [ Version Bellarke ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant