Quand j'étais enfant, je savais déjà qu'il avait quelque chose. Que j'étais different.
Les petites filles aimaient jouer aux barbies, se maquiller et se coiffer.
Moi je préférais jouer aux voitures et je me foutais de mes cheveux.
J'étais un enfant très timide. Même avec ma famille. Alors mes parents choisissaient mes vêtements. C'était des robes, des jupes, du rose, des trucs très féminins. Mais moi je ne disais rien car j'étais trop timide.
Je regardais les garçons avec jalousie. Je voulais être comme eux. Je savais que j'étais une fille, mais je préférais les choses de garçons.
À Noël, je demandais des voitures électriques, des dinosaures. Puis souvent dans les jouets, il a me version fille et la version garçon. Alors, ma famille acheter la version fille pour ma sœur puis la version garçon pour moi. J'adorai ça, je me sentais plus garçon.
Au début, je pensais que c'était normale, que tous le monde passaient par là un jour.
Quand ma puberté de fille a commencé, je voyais les filles contentes de commencer d'avoir des seins, à avoir des formes féminine et de pourvoir se maquiller.
Puis les garçons qui commençaient à muer, avoir plus de poils et d'avoir des formes masculins.Moi, j'essayais de cacher mes seins. Ils me mettait mal à l'aise et j'avais honte. Je me dégoûtais.
Puis je regardais les gars, je les trouvais chanceux. J'étais complètement jaloux d'eux.Mais à force, j'ai compris que je pouvais rien faire et que je devais rester avec ce corps, pour toujours.
Alors j'ai commencé moi aussi à me maquiller, à mettre des robes, bref être féminine.Un jour, je suis allé dîner chez ma meilleure amie, puis on n'a regardé une émission qui parlait d'un transgenre. Je me suis tout de suite dit:"c'est ça que je suis".
Mais j'ai quand même continuer à être féminine, même si je n'étais pas du tout bien. Même que je me suis mutilé et que j'avais même penser au suicide.
J'étais vraiment mal. Je me dégoûtais. J'étais dégoûté par mon corps. Je le détestais.
En début 2016, je me suis beaucoup informé sur internet à propos des transgenre. Puis je me suis dit que je devais m'accepter et que si je veux arrêter de souffrir un jour, je devais commencer par ça, faire le coming out.