Chapitre 1: "Qui suis-je?"

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Tout sonné, Jason se réveilla dans une position inconfortable avec un gros mal de crâne indescriptible et un sentiment de confusion. Il avait à peine repris conscience et repérer où il se trouvait que des oiseaux s'envolèrent des arbres. Une chose est sûr, Jason était dans une forêt. Il se tenait la tête pour apaiser son mal en espérant que cela fonctionne ne serait-ce qu'un petit peu. Plusieurs questions rôdaient dans sa tête et se bousculaient dans ses pensées. Il n'avait pas le temps d'y répondre, il devait d'abord faire le point sur son état. Il se hissa depuis la banquette arrière hors de ce qui lui semblait être une voiture accidentée. Il se glissa tant bien que mal vers la fenêtre du véhicule légèrement retourné sur le côté. Il tomba par la fenêtre  explosée par le choc de l'engin sur le sol en pente sur lequel il était posé. Jason glissa à peine deux mètres plus bas.

Il resta sur le sol, accroché à la terre à l'aide de ses mains depuis maintenant plus de 2 minutes, suite à quoi il décida de se relever avec peine. Il inspectait son corps à la recherche de quelconque blessure malgré le fait qu'il n'avait mal nul part. S'en sortant indemne, il fit le tour de la voiture rouge d'une marque qu'il ne connaissait pas à la recherche de la cause de son arrivée ici. Il fouilla l'intérieur de la voiture en ne trouvant aucun quelconque indice pouvant aider sa quête jusqu'au moment où il se posa enfin une question existentielle qui le surprit tellement qu'il ne pu retenir sa voix et s'écria :"Qui je suis ?" et se répondit "Je ne sais pas qui je suis ?!". Il fallait qu'il se rende à l'évidence : Le choc qu'il devait avoir reçu lui avait ôté la mémoire. Suite à cela plein d'autre question lui parvenaient. A-t-il des parents ? Pourquoi est-il seul ? Où était-il ? Il n'avait réponse à aucune de ces questions. Sachant qu'il n'avait aucune chance de trouver une réponse par lui même il reprit sa tâche. Soudain il pensa qu'en regardant d'où venait la voiture il pourrait retrouver sa route ainsi que de l'aide par la même occasion. Il se mit donc instinctivement à remonter la pente sur laquelle il était depuis tout à l'heure. Il veillait à garder la voiture dans son champ de vision en remontant la colline, cela lui servira de point de repère et d'orientation. Il montait de plus en plus haut jusqu'au point où il ne pouvait plus voir la couleur rouge pétant de la voiture cachée par le feuillage épais des arbres se trouvant plus bas. Il continuait, malgré tout, son ascension vers la "peut-être" route qu'il pourra trouver.

Ses jambes lui tirait déjà d'épuisement, pourtant il était sûr de n'être monter que de quelques mètres, une cinquantaine maximum sur le plan vertical. Une lourde fatigue le prit soudain, il était à bout de souffle, il suffoquait presque alors qu'il s'était arrêté pour reprendre de son souffle. Chaque seconde lui paraissait comme un enfer sur terre qui ne s'arrêtait d'empirer, c'est comme si un brasier allumé prenait de plus en plus d'ampleur. Il était forcé de se mettre à genoux, accabler par la force de sa douleur, il était bientôt à plat ventre. Il était pour lui comme à la frontière de la mort, seulement en escaladant une cinquantaine de mètres. Cela paraissait sur-humain, impossible. Quel était le problème avec son corps ? Il resta au sol, suant de douleur et de stress avec le souffle difficile. Après trois minutes les effets cessèrent pour laisser place à une régénération d'endurance fulgurante. D'un coup, tout allait mieux. Il s'efforçait de savoir ce qui venait de lui arriver mais rien ne justifiait son état aussi piteux et pré-mortem. Il ne pouvait pas s'éterniser ici, il devait continuer à chercher la route et de l'aide. Si cela avait a lui arriver une seconde fois ou plus, il n'est pas sûr de sortir de cette forêt. Faire demi-tour rimerait avec la perte de temps. Il ne peut pas se permettre d'endurer de tels douleurs physique plusieurs fois sans aucune raison. Il finirait par en devenir fou ou de mourir de faim et de soif sur la longueur. Il se releva du mieux qu'il pouvait, il enleva son t-shirt pour vérifier l'état de son torse mais il ne trouvait rien d'anormal. Il reprit sa route avec peur de retomber dans ce mal menant à l'agonie près des portes de la mort. arrivé à un certain sommet la forêt se densifiait grandement, il était de plus en plus confus concernant la situation dans laquelle il était. Il devait maintenant retourner en arrière pour ne pas se perdre définitivement dans une forêt dont il ne connaît ni la taille ni le chemin vers la sortie, de plus, qui sait ce qui se cache dans cette forêt ? Il descendait alors le court chemin qu'il avait parcouru. Il eu très peur de retomber dans cet état dont il a eu à faire précédemment mais la descente étant plus calme il n'eu pas ce problème en rejoignant la voiture. Une fois devant il prit une pause pour être sur que rien ne lui revienne. Il se remit donc à fouiller la voiture mais cette fois ci il chercha la méthode pour ouvrir le coffre.

Il essayait d'ouvrir avec le bouton situé à l'arrière du véhicule mais rien n'y fait, il ne pouvait pas non plus y  accéder en retournant à l'intérieure l'engin. Il ne connaissait pas la réponse à ce défi qu'il s'était imposé. Il se munit alors d'un caillou du diamètre de la paume de sa main puis assena de gros coups à la vitre du coffre qui ne cédait pas malgré tout. Il frappait de plus en plus fort en oubliant ses nouveaux problèmes de santé. Soudainement, un sentiment de mort l'envahit, tout comme l'ancien mais pire que ce dernier. C'est comme si son corps entier se mettait à brûler d'un feu indescriptible, le feu le plus chaud que l'humain aurait pu connaître et toléré, un feu si chaud qu'il se mit à transpirer plus fort que tout à l'heure, plus fort que jamais. Il était obligé de vivre la même chose qu'auparavant, encore plus fort cette fois-ci et seulement après avoir tenté de casser une vitre de coffre de voiture. Il resta au sol cinq minutes dans une souffrance intense après quoi les effets de fatigue et de douleurs se soient estompées. Il ne pouvait s'empêcher de s'exprimer en hurlant des injures sur ce qui lui arrivait. Il redoubla d'efforts et avec haine envers lui-même il se mit à se déchaîner contre la vitre du véhicule avec la force la plus profonde qu'il pouvait utiliser. Il voulait, de haine, réveiller l'esprit destructeur qui dormait en lui. Il reprit le caillou et frappa, frappa de toute ses forces pour détruire cette maudite vitre sans teint qui l'empêchait d'accéder au mystère que contenait ce coffre. Il se remit à frapper la fenêtre arrière de l'engin. Cette fois-ci, après son quatrième coup, il tomba dans les pommes...

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