Chapitre 2 - Une belle rencontre

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Il reprit difficilement ses esprits, voyait encore trouble, entendait ses oreilles siffler. Il n'était pas tout à fait rétabli alors qu'une lumière blanche réverbérante l'empêchait d'ouvrir complètement ses yeux. Étant donné son état ,même les yeux entrouvert, il ne percevait rien. Il voyait flou, il était ébloui, rien ne l'aidait. Il ne parvenait pas à bouger et restait dans une certaine somnolence qui ralentissait sa compréhension suite à quoi il retomba dans son coma. Il se réveilla plus tard, quatre ou peut-être cinq heures après, il n'arrivait pas à savoir. Le soleil c'était gentillement coucher, la lune était déjà sur le côté de la montagne qu'il venait de distinguer au dessus du feuillage épais des arbres. L'ombre prenait le dessus sur la lumière et bientôt il ne pouvait plus percevoir les couleurs vives. Il ne pouvait pas rester dans une forêt sans abris ni protection. Il se leva avec la plus grande des peines et tituba jusqu'à la voiture dans laquelle il rentra par la fenêtre avec peine. Il se coucha sur les sièges arrières et fixa du regard le toit de la voiture, un toit de couleur beige uni sans motifs qui s'assombrissait avec le temps. Il réfléchissait profondément à tout ce qui lui était arrivé, ce qui lui arrive et ce qui lui arrivera jusqu'au moment où son ventre se mit à gargouiller. Il avait oublier que l'humain pouvait mourir de faim et de soif après quoi sa bouche se dessèche. Ses profondes pensée s'interrompit quand la nuit se fit des plus total et que ses yeux cessent de s'adapter à la luminosité qui était trop basse.

Ce qui venait de retenir son attention était un bruit de craquement de branche, comme si quelqu'un d'énormément lourd s'était posé sur celle-ci. Ses sens se mirent en alerte instantanément, l'adrénaline montait et des frisson parcoururent son corps. Le stresse l'envahit et il se laissa tomber des sièges arrière du véhicule dans lequel il s'était couché pour arriver dans l'emplacement des pieds, qui était au plus bas de la porte, en dessous de la fenêtre. Il commençait à respirer de plus en plus fort et au fur et à mesure que son imagination inventait des bruits en plus de ceux ambiant, il était de plus en plus sur ses gardes. l tentait tant bien que mal de se calmer et de penser à cette situation de manière rationnel. "C'est surement un petit animal, pas de quoi s'inquiéter." se disait-il à voix basse. Il se murmurait de bonne petites phrase de réconfort. Plus tard les bruit cessent pour laisser place au vent et aux sons des mouvements des feuillages. C'est après une quinzaine de minutes qu'il se remit sur les sièges de manière plus confortable. Durant ces quinze minutes le vent s'était mis à souffler fortement, l'air rentrait pas la fenêtre brisée du véhicule, ce qui refroidissait rapidement l'intérieur de l'engin. Il était vêtu d'un T-shirt, un jean, ses chaussures et chaussettes. Il n'avait rien pour se couvrir. Il se remit au sol de la voiture pour se réchauffer un maximum entre les sièges avant, arrière et le tapis sur le plat malgré le confort qui était des plus mauvais, il s'endormit après une heure de grelottement.

Son sommeil fut de courte durée, à peine une heure après s'être endormis, il se fit réveiller par un bruit horrible, il se cacha le visage de peur tout en s'appuyant au fond de la voiture. Le bruit continuait et se répétait de plus en plus souvent, et plus il écoutait ces bruits, plus son cœur se mettait à battre. Après quelquefois, il se rendit compte que ce n'était pas n'importe quel bruit ; c'était des cris humains qui résonnait dans les arbres, atténués par le feuillage. Il savait maintenant qu'il n'était pas en sécurité et qu'il ne pouvait pas fuir. Il commençait respirer de plein poumons, à s'en faire mal. Les cris semblaient se rapprocher, tout comme les bruit de craquement qui recommencèrent. Les bruits se rapprochaient de lui comme si la chose cachée au fond de ces bois savait qu'il était là, tapis dans un véhicule détruisant la forme du paysage.

D'un coup tous les sons de la forêt s'arrêtèrent, même le vent ne soufflait plus, les cris cessent et les craquement aussi. Apeuré, Jason ne bougeait plus d'un poil, il avait même retenu son souffle de peur. Il devait voir ce qu'il se passait. Lentement et sûrement, il relevait sa tête sous la fenêtre de la voiture depuis les sièges arrière en essayant de ne pas trop s'appuyer sur la porte de l'engin. Ses yeux allait dépasser la porte opaque pour enfin vérifier l'extérieur. Il sortit donc le haut de sa tête par la fenêtre le laissant à peine visible tout en ayant un champ de vision des plus grands. Elle était là, la bête, une espèce d'ours au poil noir d'une forme indistinguable, à la différence de l'ours cet animal était plus petit mais semblait plus puissant qu'un taureau, plus rapide qu'un guépard, plus fort qu'un rhinocéros. La bête lui tournait le dos, à sa vue, Jason eu le sang glacé, il ne pouvait plus bouger, il était pétrifier. Ses os refusent toute coopération, il était complètement givré sur place. Soudain l'animal se tourna, Jason ne savait pas s'il l'avait aperçu, mais il ne pouvait toujours pas bouger mais sa vision d'horreur doubla, les yeux du monstre reflétait dans la nuit, ils étaient rouges. La bête retourna de dos et émit un cris assourdissant et glaçant qui pétrifie de plus Jason qui n'en croyait pas ses yeux. Ce cri était celui d'un sanglier mélanger à un porc hurlant à la mort. Jason ne bougeait plus et l'animal s'enfonça dans les bois.  

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Le chapitre 2 de mon histoire est enfin terminé et je l'ai mis au plus vite en ligne. Merci à vous de lire mes quelques ratures et ma petite histoire, ça m'encourage à continuer merci à vous. Je vais essayer dès maintenant de publier chaque dimanche un chapitre complet ou des informations au cas où. Merci et bon voyage dans vos pensée sur Wattpad. Bonne journée et merci :*

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