Deux jours plus tard Arsène put enfin sortir de l'infirmerie :
Durant ces deux jours interminables nous avions peaufiné nos plans au maximum et à présent tout était parfait. Bon, on dit toujours ça mais on ne prend jamais en compte les différentes probabilités que quelqu'un vienne tout gâcher alors qu'en théorie tout doit bien se passer...
Mais en même temps avec moi comme allié, personne ne risque rien.
C'est bon, c'est bon, j'arrête de me vanter.
Un soir, en ville quelques jours plus tard(le temps qu'Arsène soit au top) :
J'étais sous la forme d'un jeune homme brun plutôt pâle et petit avec un visage qui s'oublie facilement, rien de tel pour passer inaperçu.
-Bon, on y est, dit Ekinox inutilement.
-Alors qu'est ce qu'on attend pour y aller ? répondis-je.
-Que la rue se vide.
-il fait déjà presque nuit il va falloir se dépêcher pour pouvoir entrer dans le palais, fis-je remarquer.
-T'en fais pas, me répondit Ekinox en me désignant la ruelle, effectivement elle était déjà presque vide. C'était le moment pour passer à l'action.
Ekinox sortit deux poignards et les lança, parfaitement synchronisés, ils attinrent leurs cibles en plein cœur. Je ne pus m'empêcher de lancer un sifflement d'admiration auquel il répondit par un sourire gêné.
-Allons-y, chuchota Arsène en pointant la ruelle d'en face où deux autres gardes patrouillaient sans s'être aperçu de rien.
Nous courûmes discrètement vers les deux corps sans vie et Ekinox récupéra ses poignards tandis qu'Arsène et moi traînions les cadavres vers une bouche d'égout.
Nous les fîmes disparaitre dans les abysses.
-Allons-y, nous n'avons pas de temps à perdre, déclara Ekinox.
Nous partîmes donc en direction du palais en répétant la scène chaque fois que des gardes passaient trop près de nous.
Quand les portes du palais furent enfin assez proches de nous pour que l'on puisse détourner l'attention des nombreux gardes (et potentiellement les tuer), nous nous mîmes hors de vue et lançâmes une vingtaine des pétards en direction des soldats. Nous avions choisi cette technique diversion car cela arrive souvent le soir que les gardes se fassent tirer des pétards dessus par des voyous des rues et à la longue ils se sont blasés et ne font plus vraiment attention à présent. Dès que la lumière les aveugla, notre petit groupe partit en courant vers la porte et je l'ouvris sans difficulté en me métamorphosant en clé. Je peux me métamorphoser en tout ce que je veux à condition que je l'aie déjà vu, c'est pourquoi nous avions dû trouver une représentation à l'avance. Nous la passâmes en vitesse et la refermâmes très vite sans que les gardes ne s'en aperçoivent.
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"Conte de fée"
Fantasyun conte de fée pas tout à fait comme les autres car ici, on laisse voix aux méchants.