chapitre 3

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Je suis arrivé chez moi à 13:00. Je me suis dis que vu comment la journée était partie, que je sèche les cours de l'après midi ne changerai rien. A peine arrivé, je suis allé dans ma chambre et je me suis endormie.

***
Rose " Lucy! Je peux savoir pourquoi tin lycée m'a appelé tout à l'heure pour me dire que tu n'étais pas en cours ? " me lance ma mère en me réveillant.
Moi " Mais laisse moi, j'ai pas envie d'y allé de toute façon."
Rose " tu n'as pas le choix. Il est 14:30 et à ce que j'ai vue de ton emploi du temps, tu as cours jusqu'à 18:00. Donc tu vas me faire le plaisir de te lever de prendre tes affaires et de monter en voiture pour que je te conduise au lycée"
quand elle me parle comme ça en général, il vaut mieux que j'obeisse. Je fais donc ce qu'elle me dit.

Une fois en cours, j'attends que l'heure passe sans rien faire. J'allais sortir de la classe mais la fille qui m'a prêté son briquet m'aborde. Elle a l'air plutôt sympa, de taille moyenne, cheveux blonds ondulés et des yeux marrons.

Elle " salut! Moi c'est Kylie. Je suis une amie de William. Je dois dire que la façon dont tu lui a cloué le bec était asser drôle. Le pauvre, il ne savait plus quoi dire après. "

Moi " Ah salut, moi c'est Lucy. "

Kylie " bon j'ai pas trop le temps alors je te laisse mon numéro. Si tu veux, à la fin des cours les garçons font leurs premier entraînement de l'année on pourrait aller les voir " sans me laisser le temps de lui répondre, Kylie quitta précipitamment la classe.
J'avais pas vraiment envie d'aller voir des mecs se la péter sur un stade. Je serai bien mieux chez moi dans ma chambre.

A 18:00 j'allais partir mais Kylie m'enboite le pas et m'emmène au stade. Je ne vais refuser, après tout ça peut être une bonne idée pour faire connaissance. On marche jusqu'à arriver devant, je dois le dire un très grand stade. J'étais impressionné.
Kylie dû le remarquer parce qu'elle m'interroga " Tu le trouve grand ?"

Moi " oui c'est waouhhhhh "

Kylie " tous les nouveaux disent ça. D'ailleurs en parlant de nouveau, si c'est pas trop indiscret pourquoi t'es venu dans ce lycée ? "

Moi " heu... en fait mes parents ont été muté et je trouvais ce lycée sympa et comme il est pas loin de chez moi, j'ai sauté sur l'occasion. " je ne lui ment qu'à moitié, c'est vrai mes parents ont été obligé de changer de travail en arrivant ici.

Les garçons entraient sur le stade. C'est vrai que je distinguait vraiment William des autres garçons, il est grand brun ténébreux et à vrai dire, lors de notre petite altercation toute à l'heure, je ne m'étais pas vraiment rendu compte de tout ses muscles. Durant l'entraînement, on a beaucoup parlé avec Kylie. Lorsqu'il sapprocha pour rejoindre les vestiaires, son regard croisa le mien. Je me rendis compte que je ne pouvais pas faire ça. Je senti les larmes monter. Sans perdre une minute, pris mon sac et partie. Je ne pris même pas la peine de répondre à Kylie qui venait de me demander où j'allais.

Je couru me réfugier dans un coin isolé pour pleurer. Ma carapace venait une fois encore de s'éclater en mille morceaux. Il me manque tellement! Ça fait déjà 5 mois mais j'ai l'impression que c'était hier. Ça me fais tellement mal. Quand il était encore avec moi, on était le couple parfait, on ne sortait pas trop, étaient studieux et ne manquaient jamais de politesse. Mais depuis ce fameux jour, celui où il est parti, plus personne ne me reconnait. Je suis devenue isolente,  je sortais presque tous les soirs, je buvais à ne plus me souvenir de mon nom et quand je faisait ça, ça m'aidait à oublier toute cette souffrance. J'ai fini par m'éloigner de mes amis et  j'ai commencé  à me renfermer sur moi même. C'est à ce moment - là que mes parents ont décidé de changer de vie pour " moi ", pour me faire revenir dans le monde réel. Et je dois avouer que le premier mois de mon arrivée à Londres à été le pire de ma vie. Fini les soirées et fini le déni. La réalité m'a fouetté en plein visage. Je suis descendue plus bas que terre. Mais j'essaye du mieux que je peux de faire bonne figure parce qu'un jour, -alors qu'ils pensaient que j'étais pas là- mes parents ont appelé ma psy quelques jours après notre arrivé à Londres. Ils lui ont expliquer la situation et j'ai cru comprendre qu'ils en ont convenu que si je n'allais pas mieux ils seraient obligé de me placer en hôpital psychiatrique pour quelques temps.
Un bruit me fis sortir de mes pensées.

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