Histoire de richesse

Extrait test

Comment en suis-je arrivée là? Je ne comprend pas... Je ne comprend plus...Je ne sais plus comment me battre. Pour qui ? Pourquoi ? Pour mon père ? Non . Sans contestations que non. Mon frère ? Je l'aime mais il est assez fort...il n'a pas besoin de moi. Pour toi mon amour? Non car tout est finis, hors de question de retomber dans ses bras je ne peux plus être aussi dépendante mentalement de lui. Mon père finirais bien par le tuer si nous recommencions notre relation. Je suis seule.Personne ne peut me sauver à présent.

Je me débats mais rien à faire il est trop fort pour moi et je suis trop faible ce soir pour réussir à utiliser mon autorité sur lui. Je n'y arrive pas ; je n'y arrive plus. Ce sale type me tiens, m'embrasse ou plutôt il me farce et prends un malin plaisir à introduire sa langue dans ma bouche. Mon corps n'est qu'un objet sur lequel il se défoule. Oui c'est ça ;il se venge...Cet homme n'accepte pas la misère que je lui ai mise et maintenant, il profite de ma faiblesse.

[Je sens ses mains sur ma poitrine. Ce pervers dégueulasse essaie de passer sa main sous mon soutient-gorge pour le décrocher ce qu'il parvient à faire. Je ne peux plus regarder ce désastre : cet homme dégoûtant qui me bloque les poignets, m'empêchant ainsi de me sortir de cette merde. Il contrôle tous les mouvements de mon corps. Un goût répugnant d'alcool et de sexe s'est imprégné dans ma bouche ; j'ai envie de vomir. Ce n'est pas cette peau que je veux sentir contre la mienne ;ce ne sont pas ces lèvres non plus que je veux. J'ai l'impression de mourir je suis perdue, désespérée. Je le sent me pénétrer. Je ne me débat plus, je ne possède plus aucune force. Il me plaqua contrôle mur de la rue sombre dans laquelle nous étions et me souleva et reprend sa sale course de vas et vient. Chaque allé et venu était comme une lame de couteau que l'on enfonçait dans mon

visage.]

Il renoue les galons de son pantalonet sort un Kleenex, l'ouvre, et le positionne sur mon visage de samain gauche de façon à le cacher. Il approche son visage de monoreille, pris une mèche de mes cheveux qu'il s'amusait àentortiller avec son autre main. C'est alors qu'il chuchota :

« Je suis peut-être unesous-merde comme tu l'as si bien fait comprendre à mon public durantnotre duel, mais ce soir tu as été ma pute et je finistoujours par gagner.»

Lorsqu'il se relève, il fouillequelque chose dans sa poche. Que va-t-il sortir cette fois ? Sontéléphone pour prendre une photo de mon état pitoyable et laposter sur les réseaux sociaux? Impossible, il l'a jeté contre unmur en me visant après notre duel. Mon étonnement est immense.Je ne suis jamais tombée aussi bas ; même dans les piresmoments : il me balance un dollar et me fit comprendre enpartant sans même m'adresser un regard que c'était la récompense mon« travail ». Quellâche...

Dès que je ne le vis plus, jenettoyais mon visage, sali, souillé et ruiné par cette ordure. Jesuis minable. Dans cette ruelle humide et sombre, à l'abri desregards, devant une solitude inévitable. Je ne possède aucun amourpropre ; tout ceci n'a aucun sens. Cette humiliation n'a aucunsens, ma vie n'a aucun sens et je suis pitoyable. Voilà les seulsmots que j'arrive à écouter dans ma tête...