Tu frappes ? Drôle de mesure

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Chercher la nuit d'abord

Chercher la vie ensuite

Cherche l'infini enfin

Contemple

La liberté c'est le vent qui soufflait et mêlait ses murmures aux boucles de tes cheveux bruns
Sans début ni fin qu'un battement de cœur délie la vie de la mort du néant

La nuit recouvre les villes
Ton cœur se noie dans l'océan, mon cœur se noie dans ma poitrine
Dans la nuit le jour je dessine
Un cœur au cœur au jour la nuit
A chanter ma voix se destine

Mais ne me vide pas mon cœur
Ne me vide pas de mon cœur

Les hommes sont fous à mourir

Langage

C'est 7 lettres, c'est cette lettre, c'est l'engagement du langage
J'aime les mots, les maux
Les mots sont
D'émotions
Diverses
Dix vers
Dix verres

Pleins comme les cœurs des hommes, pleins des larmes des femmes

Et les Hommes

Les Hommes

Et les Souris

Et les sourires ont décharné leur cœur

Et tu souries
Nous sourions
Nous saurions

Si seulement nous savions
Où irons-nous ?

Si seulement nos avions menaient à nous
Nous porteraient

A nous
A vous
A eux

Ailleurs, loin, là-haut, là où l'Homme se retrouve
Tout est, ou n'est
Jamais vraiment, jamais peut-être
Beau de se trouver, se perdre et se retrouver, se perdre et s'oublier

Se lier à la boue
Se lier à nous
Nier ses loups, ses démons, nier ses passions

Ni hier
Passé

Passer très vite trépasser repasser et passer sans rester
Sans passer par tous les chemins

La fleur est belle entre mes mains, la fleur est belle pour le lendemain

La rose est rouge, ensanglantée
En sanglots
Sang en lots
Longs sanglots

D'une langue monotone, d'une langue caressante

Tout sûr, faut qu'en
Tout suffocant

Ébène soit, la nuit ta pupille mon encre
Ta plume mes lèvres la pluie
L'amour la lumière et le vent

Sombre lumière
Son lumineux
Et sont lunaires
Sont lunes et air
Et lu son air
Et son air de déjà-lu
De déjà-vu

J'ai vu des serres
Et des déserts
Et des airs
Et des ères
Des ères des recels, des ères de recel

Sels désert désuet essais seul désœuvré et ses déserts vrais et des œuvres c'est sincère

Sans s'en servir
Sans sens
Sans se servir de ces sens, de ces cents sanglots
Sans sang sens sens sans sentir cents centimes

L'amour se paye en centimes
La mort se paye en centimes

Sang tim ans

Au fil des ans les centimes tintent

Se teintent

S'éteint

Et teint

Étain

Brille

Tout de bronze vêtu

Vétuste

Vêtu

Tu vas, vas-tu, où vas-tu ?

D'ors, myrrhes

D'or et de myrrhes

Et d'or et de mirages

Rage destructrice, déstructurée, aux élans de détresse texturée
Détexturons, c'est le vent
C'est la bise et la tempête
C'est la brise qui tourne dans nos têtes

Comme les roues et les chansons
La voix fine de l'échanson

Les chants, les sons
Les champs de son

Léchant

Au son de nous autres, somnambules errants sans dissonance
Assonances dissonances, dessinant les lancinances
Dans un silence lancinant, au son des sens qui s'affolent
Au son des sens qui s'envolent
Des essences aux plumes abîmées
Au sons des sens qui sans folie,

S'envoler, embolie
Abolie
Anoblie
A nos oublis

C'est l'embellie après l'ouragan
L'embellie des ombelles et des ombrelles de ces dames
Sous l'ombre douce des ombrelles
Dames dansent légèrement
Leurs ombres font leurs tremblements
Au soir qui fait les astres beaux

Ta silhouette brûle ardemment, et les flammes te dévorent
Naissent et meurent dans le creux de tes épaules
Baisers luminivores
Tes lèvres embrasent sa peau
Et les accents de ta bouche
Sur la courbure de ses lèvres
Et sa respiration, qui se perd et se défaut
C'est un drôle de feu qui anime les corps

Passionné
Le baiser le Phénix

La renaissance de ses cendres, langoureux et igné
Ignorant des langueurs

L'amour ce sont des gestes qui jamais ne sont nés, qui jamais ne sont morts, et qui jamais ne mourront

Facilement
Essaie de tuer le ciel
Essaie de briser le soleil
Les étoiles ne sont pas des miroirs

Tu ne peux rien au monde et vis le passionné

J'entends pleurer tes rires
A ta lèvre prend source un flot blanc de sourires
Et la fontaine de tes désirs
Tes mots sont des secrets qu'aucun ne peut entendre
Je me perds à aimer je me perds à attendre
Les je t'aime dansant sur ta peau embrasée
Sans penser au regard et nos mains enlacées

Seule

Jamais tu ne te croiras délaissée
Les mains les mains

Folie

Les mains sont enlacées

En phase de ces mouvements à la structure fragile
Et la peau frémissante et les gestes graciles
Les yeux clos en douceur, le soupir juvénile

L.B. et C.C.

Tu frappes ? Drôle de mesureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant