Anarchy [ZM]

15.

~ Keys to an open door, that don't mean a lot.

Je me précipitai à ses côtés.

« Maya ! Tu m'entends ? » Dis-je voulant la maintenir éveillée.

« Mmm » Je l'entendis gémir faiblement.

« Tu restes avec moi. » Dis-je prise de panique. « Euh, j'avais lu un truc comme ça dans un livre policier que Lina m'avait offert. Je crois qu'il faut que je stoppe l'hémorragie avec un garrot. Laisse toi faire. » Je l'allongeai délicatement sur le sol et ouvrit ce qui lui servait de haut. Elle avait une entaille assez profonde sur l'abdomen. Comment s'est-elle fait ça..

Je remarquai quelques petits débris métalliques et de verres sur son visage et ses cheveux, après avoir observé la pièce je remarquai le four en mauvais état. Je suppose qu'il a explosé et qu'elle se trouvait à côté.

« Bon, l'entaille est beaucoup plus profonde que je ne le pensais. » Dis-je pour moi-même. « Comment pourrais-je refermer sa plaie et la désinfecter en même temps... Je n'ai pas d'aiguilles, ni d'alcool. »

« Réfléchis Mina réfléchis. Argh. » M'écriais-je, ce qui fit sursauter Maya, au moins elle est toujours éveillée.

J'observais une sorte de briquet, et des couverts en métal. Je déchirai ma robe, et passais le tissus sous l'eau du robinet, qui heureusement pour moi fonctionnait toujours.

J'essuyais sa plaie afin d'y voir plus clairement.

« Bon, Maya. Ca risque de faire très très mal, alors j'ai besoin que tu sois forte d'accord ? » Dis-je la voix un peu tremblante.

« Ou..Oui. » Elle chuchotait faiblement, il faut que je fasse vite, elle a perdu beaucoup trop de sang.

Je pris donc une cuillère, que je passais sous la flamme du briquet. La cuillère en chauffant devint rouge, ce qui montrait qu'elle était assez chaude et prête à l'emploi.

Ainsi, je déposais la cuillère sur sa plaie ce qui la fit hurler de douleur. Mon Dieu... Je recommençais plusieurs fois l'action jusqu'à ce que le sang cesse de couler.

Elle était à bout de force et n'osait même plus crier.

La plaie s'était un peu refermée. Elle était désormais cautérisée, et l'hémorragie avait enfin prit fin. Je tentais de la réconforter tant bien que mal. Elle tremblait, sûrement dû à la douleur que je lui ai causée...

« Putain, qu'est-ce qu'il se passe ici ? » Dit une voix me sortant de mes pensées.

C'était l'homme à la cagoule.

« Il se passe que, bande de cons, vous avez foutu le feu au château et que par votre faute mon amie à failli perdre la vie. » M'écriais-je, rouge de colère.

L'homme se mit à genou afin d'observer la situation. Il soupira et retira sa cagoule.

L'olive.

« C'est.. C'est vous. » Dis-je choquée de la situation.

« C'était pas prévu dans le plan ça.. C'était pas prévu du tout. » Dit-il, plus pour lui-même que pour moi, ignorant ainsi ma remarque.

Que fait-il ici... Je pensais qu'il était un ami du Roi, étant donné qu'il fut invité au bal..

« Chef ! » Fit un autre homme cagoulé en arrivant en courant dans la pièce.