All of me {Calum Hood}

6. Pourquoi?

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    Pendant la semaine qui a suivit, Calum n'a vu que du positif partout. Que des gens s'entraidant et se serrant les coudes. Bon entre ce qu'il voulait voir et la réalité il y a une différence, mais ça lui faisait du bien. 

    Jusqu'à ce qu'il arrive chez lui.

      Son appartement était vide et froid. Toute trace d'elle a disparu. Même quelques photos ont été décrochées, soit posées sur le sol soit elles ont totalement disparues. Calum ne s'est jamais senti aussi triste de rentrer chez lui pour une pause. Heureusement sa sœur viendrait lui rendre visite dès le lendemain. C'est la meilleure sœur qu'il aurait pu avoir. Même les garçons lui rabâchent à quel point il a de la chance de l'avoir, bon il soupçonne Ashton d'avoir un crush sur elle mais ne dira jamais rien la dessus. La seule chose qu'il veut faire maintenant c'est dormir jusqu'à ce que la fausse blonde arrive.

    Et c'est ce qu'il a fait. Et se faire réveiller en ayant quelqu'un qui vous crie dessus n'est pas la meilleure façon de commencer la journée.

« CALUM C'EST QUOI CETTE HISTOIRE DE LETTRES ? Je veux tout savoir, debout, réveille toi et raconte moi. Je veux savoir ce qu'elle te dit. » Il grogne et se retourne dans son lit.

« Bonjour à toi aussi. Je n'aurai jamais dû te laisser une clef. Et comment tu es au courant ? » Elle lui sourit grandement avant de s'asseoir sur le bord du lit.

« Ashton. » Bien sûr. Il ne peut rien garder pour lui cet abruti.

« C'est juste qu'elle m'a donné des lettres pour mon anniversaire. Mais ça ne regarde personne a part nous. » Mali joue avec ses cheveux en souriant tendrement à son frère. Naïf.

« Tu sais qu'elle t'aime encore ? » Il hoche les épaules. Il ne veux pas en parler. Ni avec Mali ni avec personne. « Il te reste des lettres ? Tu devrais en ouvrir une, ça te rendras moins grognon. » Peut-être qu'elle a raison. La dernière lettre l'a mis de bonne humeur pendant une semaine, pourquoi ne pas essayer. Il a bien compris qu'elle ne le laissera pas seul quand il s'est assis son bureau avec la lettre et qu'elle le regardait avec attention. Le sticker était un point d'interrogation. Calum se rend compte que c'est déjà la sixième lettre. Remarque cela va presque faire deux mois qu'elles sont en sa possession.

« Petit cul,

Dans cette lettre je n'ai pas grand-chose à te dire. C'est plus une lettre dans laquelle je peux enfin poser toutes les questions que je me suis toujours posées. Ayant un lien avec toi.

Pourquoi tu as voulu sortir avec moi ? Qu'est-ce que tu disais aux gens quand tu leur parlais de moi ? Est-ce que tu parlais de moi déjà ? Pourquoi tu n'as pas fuit quand tu as rencontré ma famille ? Ou quand tu as découvert ma maladie ?

Pourquoi tu as décidé de partir quand tout allait bien ? Pourquoi tu m'as détruite ?

Est-ce que tu penses à moi des fois ? Est-ce que tu as rencontré quelqu'un ? Est-ce que c'est pour ça que tu es parti ?

Tu ne sais probablement pas quoi faire avec cette lettre. Mais j'avais besoin que tu saches que ces questions me hantent. Bon peut-être plus si tu les lis dans une cinquantaine d'année. Peut-être que tu m'auras oublié d'ici là. D'ici la prochaine lettre, réfléchis bien à tout cela.

L.L. »

    Il a retourné le papier dans ses mains, il a cherché autre chose dans l'enveloppe mais rien. C'est tout ce qu'elle a laissé. Mali le regarde s'agiter mais ne dis rien. Elle ne veut pas le brusquer.

« Mali je comprends pas, ça peut pas être tout. » Elle tend la main et il lui donne la lettre. Elle sourit en voyant l'écriture de celle qui reste son amie. Elle reconnait bien l'esprit torturé de celle-ci.

« Peut-être que tu devrais répondre à ces questions. En prenant ton temps. Ne lis pas la prochaine lettre jusqu'à ce que tu saches les réponses à toutes les questions qu'elle se pose. Même si elle n'aura pas les réponses toi tu sauras. C'est comme tu veux. » Calum n'a réfléchis qu'une seconde avant d'hocher la tête. Il a relu la lettre avant de prendre une feuille et un stylo, mais rien n'est venu. Il ne sait pas quoi répondre.

***

    Il lui a fallut un mois et une dizaine de villes pour finir sa lettre réponse. Elle est brouillonne et pas vraiment rédigé mais toutes les réponses sont là.

« Je ne sais pas faire ça. Ecrire ce que je pense, ce que je ressens si ce n'est pas en chanson. Quand je t'ai vu au concert ce soir là tu étais si petite, si mignonne. Quel homme sain d'esprit n'aurait pas voulu sortir avec toi ? Tu étais la plus belle personne que j'ai rencontrée. Dehors comme dedans. Je parlais de toi sans cesse, je disais simplement la vérité. A quel point tu étais belle, gentille, attentionnée. Tu devrais réécouter Everything I want si tu veux vraiment savoir. Je pense que si tu as toujours aimé cette chanson c'est parce qu'au fond tu savais qu'elle t'était destinée.

Ta famille et ta maladie ne m'ont pas fait fuir parce qu'il était déjà trop tard pour moi. J'étais amoureux de toi dès la première seconde. Te voir te battre contre tout cela ne m'a fait t'aimer que plus. Tu as toujours été la personne la plus forte que j'ai connue, sans même t'en rendre compte. (Ashton sur les talons).

Je ne voulais pas te faire de mal. Je ne suis pas parti parce que je ne t'aimais plus. Bien au contraire. Je ne supportais plus d'être loin de toi. Te voir pleurer à chaque fois que je partais, te voir te battre contre une armée de fans quand tu nous rendais visite. Je t'aimais trop pour continuer à te faire vivre ça. J'espère qu'un jour tu comprendras. Je m'en veux de t'avoir laissé et je ne pensais pas que ca nous ferais autant de mal à tout les deux mais c'est comme ça.

Tu es sans cesse dans mon esprit. Des images de ton corps, la sensation de ta respiration près de mon oreille, ton goût sur ma langue, même ton parfum. J'ai tout gravé en moi. Tu ne sauras jamais a quel point je t'aime.

Je n'ai rencontré personne d'autre et je n'en ai même pas envie. Tu as été mon premier véritable amour et rien ne pourra te remplacer. Peut-être qu'un jour je passerai à quelque chose d'autre mais je n'en ai aucune envie. Je suis partie parce que l'on se déchirait et que je ne pouvais plus vivre ainsi.

C.H. »

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