Citations rap - S1

itw #3

booska p x georgio 

"Il s'est passé tellement de choses avec la tournée, bouger avec mes frangins, c'était une aventure humaine, j'ai beaucoup voyagé aussi. Ma vie a changé, j'étais dans une autre sphère, j'avais un sentiment d'urgence de reprendre le micro et de refaire un truc instinctif. Du coup Héra c'est la suite de la vie, c'était logique que ça soit différent."

"Y avait beaucoup de questions dans bleu noir, beaucoup de réponses ou du moins de débuts de réponses dans Héra."

"Certes c'est un album combatif, vraiment le poing levé on se bat pour aller mieux et aller de l'avant, mais c'est pas pour autant un album plus naïf. Il est contrasté d'ombre et de lumière."

"Le cimetière de ma jeunesse c'est un peu tous nos vices qui nous bouffent, très large, d'Internet aux soirées trop alcoolisés ou a la drogue. 
-Ça veut dire que t'as tout arrêté ?

Non. Mais c'est un constat de ce qui nous tue."

"J'ai toujours des phases mélancoliques, c'est entièrement moi, y a toujours des soirs ou j'vais déprimer et après ça va aller mieux. Mais a un moment j'avais tendance a idéaliser ce côté noir et a m'y plaire alors qu'il faut pas, faut le chasser. Aujourd'hui, quand j'suis dans ces phases j'essaie de sortir, de bosser plutôt que me morfondre. "

"Faut s'écouter, le grand message de l'album c'est écoute toi au plus profond de toi même, fais un calcul entre ton cœur et ta tête et vis  ce que t'as a vivre. On a pas de limites."

"'Ici bas' c'est un cri de rage, un cri du cœur. Je le scande, ça rime mais y a plus d'histoire de beat, faut juste gueuler. 
C'est pas un morceau technique, c'est plus dans le poids des mots. Ici bas c'est comme ça, ma vision du monde et de ma vie actuelle."

"Y a vraiment des jeunes qui vont pas bien, font des tentatives de suicides ou se retrouvent dans des hôpitaux psychiatriques. J'ai envie de donner de la force."

"Clairement aujourd'hui, y a plus de sécurité d'emploi. Avant, la plupart de nos parents ont gardé le même taf toute leur vie mais nous c'est mort. Y a tellement plus de sécurité qu'on bouge énormément, on fait plein de projets. Y a plein de jeunes qui tournent des clips eux mêmes, des courts métrages. Donc c'est beau mais c'est triste de se rendre compte que y a plus de confiance dans le taf, l'avenir il est chaud pour les jeunes."

"C'est une chance incroyable de pouvoir vivre de sa musique. C'est important de se donner les moyens d'y arriver aussi."

"Dans la poésie, y en a plein que j'aime pas trop parce qu'ils sont trop loin de la réalité, parfois ça peut me plaire mais mon petit frère, si tu lui sors ça il va te dire "c'est quoi ces conneries?". Alors que Maïakovski il a un truc toujours ancré dans la réalité, un peu révolutionnaire, un combat contre la société. C'est ce que j'aime chez lui. Donc dans Svetlana et Maïakovski je voulais faire un "la belle et la bête" version trash."

"Les journalistes ils me disaient tout le temps "votre musique est pas forcément politique" et ma réponse c'est que ma musique est politique dans le fait qu'elle n'est pas politique, c'est un parti pris politique. Donc je leur répondais que c'est vrai, j'vais dire ce que je pense vraiment de la guerre, j'connais rien a la politique, j'en ai jamais parlé avec mes parents, je regarde jamais les infos mais j'parle de la guerre dans un son."

"Les guerres c'est d'la merde, c'est très naïf et bateau comme phrase. Donc c'est mon avis de mec qui n'y connait rien, on veut pas de ça et c'est pas nous qui profitons des bénéfices des guerres gagnées mais on paye le prix des défaites."