PARTIE 1

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C'est sur je vais arriver en avance a l'école et je déteste attendre l'heure de la sonnerie. Bon je n'ai pas le choix, ma mère nous a réveillés plutôt que d'habitude à cause de la composition. Ma sœur est en 4eme et moi je suis en terminale dans un grand collège privé de Dakar. En vérité le collège ou nous étudions Sarah et moi coûte excessivement chère et c'est ma mère qui assumait tous les frais vu que mon père est à la retraite depuis quelques années déjà. Il a de temps en temps de petits marchés par ci et par la... Rien de bien intéressant. Par conséquent maman était obligé de subir nos frais de scolarité ainsi que les frais de la maison. Vous vous demanderez sûrement pourquoi elle ne nous met pas dans un lycée public. Eh bien la réponse est simple : elle tient tellement à nos études et à notre réussite qu'elle ne voudrait pas risquer notre avenir professionnel en nous inscrivant en public. Et tout le monde sait qu’au sénégal, le public ne marche pas tellement.
Bref pour le moment il est 7h30 du matin et je suis déjà arrivé devant les portes de l'école à attendre les deux folles qui me servent de copine Marieme et Fatou. Elles ont toujours la manie d'arriver des secondes avant la sonnerie vu qu'elles habitent à deux pas contrairement à moi qui habite à des kilomètres et qui vient toujours en avance.

Enfin Elles sont là ce n’est pas trop tôt....
Marieme: hey Nana tu ne nous a jamais dit que tu étais la gardienne de l’école, rire…
Moi: ...
Fatou: tu fais une sale tête il y a un problème ?
Moi: oui il y a un problème. Je suis là depuis une trentaine de minute alors que vous qui habitez à 1 minute mais vous vous pointez à cette heure.
Marieme : arrête de te plaindre et raconte nous ta journée d'hier avec mactar vite.
Moi: laisse tomber Marie c'est trop long attend plutôt la pause.
Fatou: Ey Marieme on y va si elle ne veut pas raconter c'est son problème.
Fatou est de nature très impatiente et prétentieuse. Je n’arrête pas de me poser la question à savoir pourquoi je suis amie avec une telle personne connaissant sa personnalité.

La composition se déroule naturellement pour le moment. J’attendais impatiemment la sonnerie de la pause qui finit par arriver à 13h...

Assises dans la cours principal, un peu à l’écart des autres, je commence à leur raconter ce qu’elles voulaient entendre. Marième sautillait sur place, elle adorait quand je me mettais à lui faire part des gestes romantiques de mon homme. Quant à Fatou, elle ne manifeste généralement pas d'enthousiasme quand il s'agit de parler de mes quarts d'heure avec mactar. Mais quand ce dernier vient de temps en temps me chercher à l’école, elle sautillait de joie. Décidément, je ne la comprendrais jamais cette fille.
Mactar était mon petit ami du moment. C’était un jeune policier fraîchement diplômé de l'école de police de Dakar. Il est plutôt mignon surtout en uniforme. Il a de grands yeux très beaux et surtout bien battit.... Fatou n’arrêtait pas de me faire savoir que je ne méritais pas un tel homme. Elle disait à qui veut l’entendre que mactar me filera rapidement entre le doigt. Que c’était le genre d’homme a tirer sur tout ce qui bouge.  Je ne l’écoutais plus car j’étais devenue habituée à ce qu’elle me disait.

Moi: Je suis allé chez lui on a regardé un film ensemble ensuite on a discuté de mon avenir de mes études comme d'habitude enfin on s'est embrassé on a flirté pas plus de 15min et il m'a raccompagné chez moi...
Marieme: PAS PLUS DE 15 MINUTES ??? tu rigoles ? hum ma chérie ta pas expliqué comment exactement vous avez flirté tu me connais tu sais que je n'attends que les détails. Stp !!!
Fatou: Marième tu es trop stupide, comment tu peux exiger qu’elle te raconte les détails, c’est manquer de respect à mactar à la limite. C’est privé tout ça. Bref moi je me casse j’ai d’autres chats à fouetter
Marième à nana : n’est ce pas elle qui s’impatientait tout à l’heure ?
Nana : laisse la. Tu la connais.
Je savais déjà que fatou en pinçait pour mactar, je ne suis pas folle quand meme. Mais j’évitait d’en parler à marième, oui je ne voulais pas qu’elle en fasse tout un plat.

A suivre…

Nana et KarimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant