Hier soir

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Vous vous éveillez un beau matin en sentant les rayons du soleil caresser votre visage. Vous avez chaud, vous vous sentez bien. Votre corps délicieusement engourdi hésite encore à s'arracher aux méandres du sommeil.
Ensuite, la situation se présente à vous sous des flashs, rapides mais de plus en plus précis. Vous prenez tout d'abord conscience que votre corps est nu, enveloppé d'une bienveillante chaleur. Puis vous vous rendez compte que cette douce chaleur est loin de vous laisser indifférent.
Vous bandez.
Dans votre demi-sommeil, vous souriez. Jusque-la, rien que de très normal. Après tout, vous êtes un adolescent de dix-sept ans, avec des hormones tout ce qu'il y a de plus actives.
Machinalement, vous laissez votre main descendre le long de votre torse plat ( Merci le sport!) et toucher presque négligemment votre gland durci.
Désormais, le sommeil s'éloigne et vous froncez les sourcils.
Vous dormez jamais nu.
Vous portez toujours un boxer pour couvrir cette délicate partie de votre anatomie dont, avant vos seize ans m, vous n'auriez jamais cru qu'elle puisse intéresser autant de monde. Ça fait déjà quelques mois que vous repoussez les avances de celles ( et de ceux!) qui en veulent à votre vertu....

Donc, pas de boxer la nuit dernière...

Vous déglutissez, et vous vous rendez compte que votre haleine est bizarrement pâteuse, voire nauséeuse. comme si vous aviez ingurgité un peu trop d'alcool la veille...

Certes, votre constitution vous permet de mieux supporter l'abus de boisson que la plupart de vos camarades, mais vous n'en êtes pas moins sujet à la gueule de bois.

Et là, vous avez l'impression que vous en tenez une carabinée!

Avec précaution, vous faîtes un léger mouvement, toujours sans ouvrir les yeux, et votre respiration se bloque dans votre poitrine. Votre sexe, si dur qu'il en est devenu douloureux, entre en contact avec quelque chose de doux et de tendre.

Votre cerveau, n'osant comprendre ce que vos sensations lui indiquent, ordonne à votre main de se poser sur l'objet en question. Vous caressez une surface ferme, charnue et chaude à souhait.

Vous bandez de plus en plus.... Il ne manquait plus que ça!

Et soudain, vous constatez que la surface bouge sous vos doigts, en un mouvement explicite de plaisir.

Des fesses, vous êtes en train de caresser des fesses.

Là, vous ouvrez ENFIN les yeux.

Il y a quelqu'un dans votre lit. A côté de vous.

Il y aurait donc une forte probabilité pour que vous ne soyez plus vierge...

Soudain, votre cœur bat à deux cent kilomètre.

Prudemment, vous détaillez le "corps du délit". Une masse de cheveux châtains, emmêlés, dépassent des draps.

Bien réveillé cette fois-ci, vous tirez délicatement les couvertures pour ne pas réveiller le dormeur et l'identifier en paix. Votre cerveau fonctionne à toute allure, mais pourtant, impossible de vous rappeler les événements de la soirée!

Vous vous souvenez vaguement d'une fête dans le dortoir du pensionnat, de vos meilleurs amis vous suppliant de vous lâcher enfin, et de l'alcool coulant à flots.

Le corps qui se dévoile pourrait avoir été sculpté par un artiste, tant les formes, les courbes, les pleins et les déliés sont superbes.

"La nature fait vraiment bien les choses, pensez-vous"

Vous êtes de plus en plus excité. s'il remue encore ne serait-e qu'une fois son délicieux popotin, vous savez que vous allez jouir.

Vous inspirez fermement pour regagner un semblant de contrôle sur votre traître de corps, mais votre main décide de ne pas écouter votre cerveau, qui lui intime l'ordre de ne pas bouger. Elle glisse lentement vers le membre de l'inconnu, et ô surprise! Ces attouchements matinaux sont loin de l'avoir laissé insensible, lui aussi.

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