Ce sale gosse dans le tram

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Aujourd'hui, la journée a vraiment été fatigante. Pas nulle, juste fatigante. J'ai compris la moitié du cours de maths et je me suis explosé le cerveau sur les exercices. Et cette andouille de Bernard ma posé une de ses questions existentielles à la con. Je suis crevé, et j'ai plein de devoirs.

J'essaie de me détendre pour pouvoir bosser dès que je rentre. Et là y'a une meuf qu'a dû se retrouver maman sans trop le vouloir à cause d'une capote trouée qui rentre avec son gosse de trois piges juste derrière moi. Un vrai petit merdeux, ce gosse. Il braillait, il chiallait et il se roulait par terre, tout en même temps. Il gueulait, mais on comprenait que dalle. On l'entendait dans toute la rame. Il emmerdait vraiment tout le monde. Comme il y a une dizaine de stations du lycée à chez-moi, j'ai décidé que j'allais pas le supporter tout le long.

À la première station qui vient, les portes s'ouvrent, je claque des doigts, et hop, tous sur la gamin. Et là mère en bonus, parce que sans déconner, si l'enfer existe, il y une place réservée pour les personnes qui élèvent leurs gosses comme ça.

Au fait, vous connaissez South Park ? Parce qu'on a eu droit à une belle partie de "shoot dans l'bébé". Y a un gros type de terminale que je connais un peu, large comme une armoire, qui lui lance son pied dans la gueule à pleine puissance. Et là, j'ai compris pourquoi on le surnomme "boulet rouge" au club de foot.

Le pied rentre dans la bouche du gamin, et il s'envole à travers la rame, ses dents le suivent de près. Le sang commence à gicler. Au fond du wagon, je vois une mamie qui s'est prise pour Zidane. Boum, le coup d'boule ! Il s'éclate la tête par terre. Là j'ai pas bien vu, mais je crois que c'est là qu'il a perdu sa mâchoire, le gosse. Il arrêtait pas d'émettre des bruits stridents dûs à la contraction compulsive de son diaphragme. Pour m'amuser, et pour mieux voir, je cris : "la passe ! La passe !". Et là, y'a un type sympa qui me l'envoie en l'attrapant par la jambe. Sauf que c'était une blague. Je l'esquive à la dernière seconde, et le gamin s'éclate contre la barre au milieu du wagon et il tombe par terre. J'ai entendu un craquement, je sais pas trop ce qui s'est cassé à l'intérieur, mais c'est pas grave. Il pisse le sang, y'en a partout. Les gens commencent à ce battre pour le choper, une femme arrive à se faufiler et elle lui plante ses doigts dans les yeux, et elle le soulève par les orbites. Elle le monte à hauteur de ses yeux, puis elle lui fout sa deuxième main dans les orbites, et elle les écarte avec toute sa force. Le gosse hurle, puis sa tête éclate. Son visage se déchire, y'a des morceaux de son crâne partout. Son corps de petite merde tombe par terre, et son cerveau, à peine relié au reste par la moelle épinière, s'étale à côté des restes de sa tête.

Tout le monde se rue sur ses restes pour les tabasser, mais maintenant qu'il est mort, c'est vachement moins marrant. En attendant, y'a sa mère qui s'est faite victimisée. J'ai pas fait gaffe, mais elle s'est fait péter les genoux et y'a le gros type du club de foot qui lui brise les côtes à coups de pieds pendant que plein d'autre gens, massés autour d'elle, la frappe ou lui crachent dessus. J'ai même vu un mec lui pisser dessus. Sans doute pour affirmer sa domination, comme les loups sur leur morceaux de viande. Vous pouvez vérifier sur internet, ils font vraiment ça. Bref, elle passe un mauvais moment. Elle commence à cracher du sang, puis pendant un arrêt du tram en pleine voix ( le chauffeur doit surement se demander ce qu'il se passe dans la rame ), les gens décident de la balancer sur l'autre voie à travers les portes. Ils avaient vu juste, un tram passe dans l'autre sens pile à ce moment. Elle se passe en dessous, et on voit plus que ses jambes (ou plutôt deux moitiés de mollets ). Le tram s'arrête, le chauffeur est surement traumatisé à vie maintenant.

Les gens reprennent leurs esprits au son des sirènes des flics. Ils ont du mal à comprendre pourquoi ils ont de la cervelle de môme sur leurs fringues. La meuf a été décapitée par les roues du tram. Bien fait pour sa gueule. Bon, c'est pas tout ça, mais faut que je rentre chez-moi. Pour être sûr de pas me faire emmerder par les flics, je choisis deux flics au pif et je les fais se bastonner. Les autres vont pour les séparer, et j'en profite pour me tirer vite fait. Je fais durer ça juste assez longtemps pour pas avoir d'embrouilles. J'ai pas envie d'expliquer à mes parents qu'un gosse chiant et son andouille de mère se sont fait trucider par un wagon de tram enragé.

Je rentre chez-moi, je crois que je suis détendu pour la semaine, là. J'ai pris quelques photos avant que les gens reprennent leurs esprits. Je fais ça à chaque fois. Ouaip, j'avais oublié de vous le dire, j'aime garder des souvenirs, pour quand j'ai personne à faire s'entre-tuer sous la main et que j'ai besoin de me détendre. La meilleure que j'ai prise cette fois, c'est le cerveau du gosse étalé partout sur le sol du wagon, juste à côté de sa tête éclatée. Je vais tout de suite en faire un backup sur mon PC, et un autre sur ma clé USB dédiée, c'est ce que j'ai de plus précieux.

Allez, à plus, pour la prochaine tuerie.

Les boyaux, c'est rigolo ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant