Chapitre II

22 2 3
                                    


Les hommes se retournèrent en direction de mon excellente cachette.
Je ne réfléchis pas et m'élança sur mes jambes en courant.

-Ehh!

Un gars m'interpella, je n'avais pas besoin de regarder pour savoir que c'était l'un des meutriers.

La course n'avait jamais été mon fort et je haïssais ce putain de caillou qui venait de me faire chuter et me raflant les coudes ainsi que mes jambes découvertes.
Je tenta de me remettre debout mais malheureusement à peine mon équilibre retrouvé, on m'agrippa le bras .

-T'es qui toi ?!

Je relevais la tête et aperçu un homme me fixant avec insistance.
Je ne pouvais pas réellement détailler ses traits puisqu'il était recouvert d'un sweat et d'une capuche.

-Je t'ai parlé il me semble !

Sa prise sur mon bras était beaucoup trop forte. 

-Tu me fais mal!

L'agressivité paraissait dans ma voix sans que je le veuille vraiment.

-J'ai ai rien à foutre!Qu'est-ce que tu as vu salope ?

-Je... Je sais même pas de quoi tu parles!

Quelle conne, on cramait mon mensonge direct.

-Fout toi de ma gueule, tu vas finir pareil que lui sale pute!

-Jtai dis que j'ai rien vu, laisse moi tranquille maintenant.

Il me poussa ce qui me fis déraper au sol.
Il se pecha vers moi alors que mon regard retrouvait le sol comme un enfant qui se faisait punir.
Il agrippa ma longue chevelure brune dans l'une de ses mains et plaça l'autre qui contenait son arme juste sous mon cou .
Ses iris chocolats croisèrent mes yeux verts puis regardait chaques parcelles de mon visage.
Il chargea l'objet qui dans quelques minutes serait l'origine de ma mort.
Je voyais déjà ma mère ouvrir la porte à deux hommes en uniforme qui lui offrirait leurs "sincères condoléances " en lui apprenant mon décès.
Les larmes me montèrent mais je tentais au mieux de les faires disparaître.
Je ne leur donnerais pas le plaisir de me voir pleurer avant qu'ils m'enlèvent la vie.
L'homme me fixait toujours, me mettant réellement mal à l'aise.
Alors un sentiment indescriptible traversait ses pupilles.
Des remords? Non.

-Partez.
-Quoi? Mais Zayn..
-Dégagez je vous dis!

Ils lui obéir, se dirigeant vers la maison.
Ils allaient retourner à la soirée comme si rien n'avait eu lieu?

J'étais maintenant seule avec ce psychopathe et son pistolet collé à ma gorge .

Alors que je m'attendais à entendre le bruit de la balle explosant dans mon cerveau et m'écrouler inerte, le fou me redressa toujours par les mèches qu'il avait entre les doigts.

-On se barre, si un mot sort de ta jolie bouche je te crève, c'est bien clair?

J'hocha la tête mi choquée d'être encore de ce monde, mi inquiète de ne pas savoir ce qui allait se passer dorénavant.

-Répond quand je te parle!
-Je .. ne dirais rien....
-Bonne fille.

Salaud.

An Unimaginable Love. [W/Malik] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant