Traverser L'enfer Pour Atteindre Le Paradis

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Quelques arrets, par-ci, par-là et nous voilà traversant l'une des dangereuses routes de mon pays, comme presque tout les chemins emprunté par les voitures et camions, ils ne sont presque jamais goudronnés, troué de partout comme un gruyère, très souvent le gouvernement centrafricain a tendance à bouffer l'argent du peuple, et ils ne s'en cache pas, quand un centrafricain devient président, il s'empresse aussitôt de mettre tout les membres de sa famille ainsi que quelques amis et connaissance sur des postes qu'ils ne mériteraient même pas, ce qui fait que le pays est dans un état déplorable, les gens souffrent, crient famine et meurent, ce que notre gouvernement trouve de mieux à faire c est de s enrichir, que chacun des membres gournementaux s'enrichit les poches et garde le peu qu'il reste pour les centrafricains...
A cause de cela, nous avons de nombreuse conséquences, mais on ferme les yeux, les gens qui essaient de protester se retrouvent en prison ou parfois disparaissent mystérieusement, alors nous vivont avec...
Ma mère n'a pas cessé d'implorer Dieu afin qu'ils nous protège et nous garde en vie, cette route perchée sur cette coline était tellement détruite année après année qu'il ne restait qu' a peine 10 cm entre la roue et le grand fossé, le chauffeur était très prudent, il roulait très lentement, mais le nombre de personnes et de chargement que supportait sa voiture n'arrangeait pas vraiment les choses, parfois quand l'une des roues de la voiture tombent dans un des trous, faisant basculer les bagages, tout le monde fermait les yeux en s'attendant au pire, c'était vraiment terriffiant, les moments pénibles passés nous voilà enfin hors de "danger" et voila que la nuit pointe son nez, le chauffeur s'arreta après au moins 8 heures de conduite et on installa dans un abri de fortune, avec nos valises à coté,ma mère mit sa main dans son grand sac fourre tout et sorti 4 sandwichs assez degueulasse pour la soirée, franchement après cette horrible journée, vaut mieux se taire et manger avec appetit, les chauffeurs étaient tous assis proche d'un feu, a rire et à manger du kola et de temps en temps, ils jettaient un coup d oeil à leur camion, on avait pas trop sommeil ce soir là, alors avec ma mère on passa notre temps a parler et à surveillée nos valises, ma mère n etait pas vraiment inquiète dans le cas ou nos valises venaient à être dérobé car les papiers nécessaires étaient dans le sac fourre tout et son argent était attaché dans un morceau de pagne qui etait lui meme attaché a sa bretel de soutien-gorge et jetté dans son bonnet, en y repensant maintenant, ca me fait rire, mais c etait la seule façon pour ne pas de faire voler son argent bêtement .
A 6h00, c est réparti, ce fut calme, quelques passagers qui descendaient dans leurs villages où villes , mais c etait vraiment embêtant de croiser toutes ses "barrières de sécurité" qui sont parfois installés par des paysans où soldats mal payés du pays, même si tu as tout tes papiers parfois ils te demandent de l'argent, c'était vraiment chiant, certains passagers qui n'avaient plus d'argents à donner se faisaient recalé pour des motifs vraiments débiles, avant la frontière entre la Centrafrique et le Cameroun 3 personnes ne faisaient plus parti du voyage a cause des péages. On était plus que 10 voyageurs a bords.

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