Chapitre 4

14 1 2
                                    

Je ne me sentais pas très bien depuis hier. Je n'ai pas envie de perdre Loïc pour ami, je tiens vraiment à lui. Je sais que lui aussi tient à moi, et on s'entend d'ailleurs super bien avec lui, même Thomas a apprit à l'aimer même si au début il appréhendait beaucoup le fait que Loïc passait du temps avec Tony, il voulait même que je ne passe plus de temps avec lui, et bien il avait raison Thomas, j'aurais dû l'écouter, traîner avec Loïc c'était m'attiser des problèmes : à partir d'aujourd'hui j'arrêterai de lui parler ! C'est ce qu'il y a de mieux à faire...

Au lycée, je ne dis rien à mes amis de cette histoire, c'est inutile. Jeanne paraissait bien heureuse.

Moi: Qu'est ce qui te rend si heureuse hein ?

Jeanne: Oh si tu savais...

Moi: Si je savais quoi ?

Thomas: Je crois qu'elle est amoureuse ah, ah !

Jeanne: N'importe quoi ! Pas du tout !

Elle mentait. Ça se voyait tellement, impossible pour elle de cacher quoi que ce soit. Et puis on la connaît si bien.

Moi: Tu en es sûre ?

Jeanne: Oui ! Enfin... non.

Thomas: Ah tu vois je te l'avais dit, tu n'es pas douée pour cacher tes sentiments Jeanne. Il se mit à rire et mis son bras autour de son épaule.

Moi: Alors c'est qui l'heureux élu ?

Jeanne: On est pas ensembles mais je crois qu'il m'aime bien. Il s'appelle...

Je senti une main se poser sur mon épaule, cela me fit sursauter.

Loïc: Salut !

Mon cœur fit un bon, quoi ?! Tout mais pas lui ! Il ne manquerait plus que Tony à l'appel.

Moi: Je dois y aller. On reprendra notre discussion plus tard Jeanne.

Je partis et les laissa là, il ne faut absolument pas que je sois avec Loïc, je ne veux pas qu'il se passe quoi que ce soit ! Thomas me suivit :

Thomas: Clara ! Attend !

Moi: Quoi Thomas ?

Thomas: C'était quoi ça ? Pourquoi tu es partie ?

Moi: Parce que.

Thomas: Il se passe quelque chose ?

Moi: Non.

Thomas: Bah alors dis moi, pourquoi tu es partie ?

Moi: Thomas... J'ai pas envie d'en parler ok ? Laisse moi tranquille avec ça s'il te plaît.

Thomas: Très bien Clara, c'est comme tu veux.

Il partit à son tour, me laissant là, seule avec mes pensées. La sonnerie retentie et nous allâmes en cours.

Loïc ne cessait de me regarder, il devait sûrement se demander pourquoi je l'ai évité, je ne sais pas s'il est au courant de ce que m'a dit Tony, je ne pense pas, ce serait absurde tout de même.

Quand j'arrivai à la maison, mes parents se préparaient à sortir, mais où allaient-ils encore ?

Papa: On va au cinéma Clara, occupe toi de ton petit frère.

Moi: Oh...

Maman: Super, à plus Clara.

Non mais je rêve, ils partirent comme ça sans me dire quoi que ce soit de plus. Je ne suis jamais restée tout seule avec Enzo, je ne sais pas si je vais être capable de m'en occuper seule. J'eu une idée, j'appelai respectivement Jeanne et Thomas, mais aucun des deux de me répondirent et Enzo commençait déjà à pleurer. Je le pris dans mes bras pour le calmer, mais il semblait que ça ne changeait rien, je compris vite que ce n'était pas juste un chagrin mais que je devais changer sa couche... Beurk.

Direction la chambre d'Enzo, plus précisément sa table à langer. Je ne savais pas comment m'y prendre... Bon.

Après une trentaines de minutes mon petit frère était changé. C'est vraiment une galère et c'est surtout dégouttant... Je parti me faire à manger et je le fis manger aussi. Je dus le bercer afin qu'il s'endorme et une fois dans les bras de Morphée je le mis dans ma chambre après avoir déplacé son berceau. J'étais enfin tranquille et je pu enfin me reposer. J'entrepris de regarder une vidéo sur mon ordinateur lorsque soudain, un bruit m'interpella. Il s'estompa et recommença, c'était comme si des pièces en métal tombaient contre les murs de ma maison. Je décidais enfin d'aller voir. Le froid veint effleurer mes joues quand j'ouvris ma fenêtre.

Moi: Qu'est ce que tu fais là !

Loïc: Il faut que je te donne un truc.

Moi: J'ai pas envie de te voir. Et puis arrête de balancer des cailloux sur ma fenêtre ! Il y a la porte d'entrée aussi, ou la boite aux lettres si tu voulais vraiment me remettre quelque chose.

Il se mit à sourire, c'est fou comme il est mignon quand il sourit.

Loïc: Je sais mais je voulais la jouer à l'Américaine. Laisse moi te donner ce que j'ai à te donner en main propre Clara.

Moi: OK, je te retrouve en bas.

Il était déjà là quand j'ouvris la porte. Je sais très bien que je ne devrais pas lui parler mais c'est plus fort que moi. Il me tendit un papier.

Loïc: C'est ce que je voulais te donner. Lis le plus tard s'il te plaît.

Moi: Pas de soucis !

Loïc: Bon je vais y aller...

Moi: Salut Loïc.

Je fermais la porte. Qu'est ce dont ce mystérieux papier ? Il était plié simplement, sans aucunes décorations. Je décidai d'aller le lire sur le canapé. Je l'ouvris et ce fût à mon plus grand étonnement que je découvris qu'il s'agissait d'une lettre. Quand je la lu je cru entendre la voix de Loïc avec ses traits si parfaits et son fabuleux sourire qui fait de lui une personne encore plus magnifique. Mon cœur battait la chamade à chacune de ses phrases, à chaque mot, et à chacune de ces lettres qui étaient si joliment dessinées.

«Salut Clara.

Je ne sais pas par où commencer... et je ne sais pas vraiment pourquoi tu m'ignores ces derniers temps, peut-être ai-je fais quelque chose de mal ? Je suis perdu...
Je t'écris plus particulièrement car j'ai enfin réussi à comprendre, réussi à expliquer mes pensées et reformuler tout cela proprement dans ma tête. Ça pourra te paraître bête ce que je vais te raconter, mais j'ai besoin de le faire et puis j'ai rien à perdre. Tu te diras aussi que je ne suis pas le genre de garçon à écrire des lettres, et j'ai envie de te répondre que tu as raison mais qu'à moitié, j'en écrit seulement quand j'en ai sincèrement besoin et je pense qu'aujourd'hui c'est nécessaire. Je n'ai cesser de penser à toi depuis le jour où je t'ai rencontrée ,je sais bien que notre rencontre ne fût pas la meilleure et que j'aurais pu te laisser dans ce parc le temps que tu te réveilles mais ce fût plus fort que moi, j'avais besoin de te protéger et d'apprendre à te connaître, c'était comme une évidence, tu était pour moi la personne la plus belle que j'avais pu un jour rencontrer dans ma vie et je le pense encore. Quand je te vois je suis direct de bonne humeur et je crois que c'est bien la première fois quequelqu'un arrive à faire ça. Je t'apprécie plus que tout et je ne veux pas te perdre Clara...

Loïc»

Wow... Je suis certaine que j'ai viré au rouge tomate. Je restai bouche bée. Je crois bien que c'est réciproque. Pendant quelques minutes j'étais dans un autre monde, je m'imaginai déjà avec Loïc, que rien ne pourrait nous séparer et je restais là fixée à regarder le mur, des rêves plein la tête.

Avant de me coucher, je relus la lettre plusieurs fois, elle est si belle. Je me pinçai même pour savoir si c'était la réalité, ça l'était. Je crois bien que c'est le plus beau jour de ma vie ! Je m'endormis le sourire aux lèvres.

Harcèlement -l'Histoire de ma vie-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant