Chapitre 6

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Tony n'est peut être pas si horrible et sans cœur qu'il en à l'air.Cette idée me fait penser qu'il y a peut être quelqu'un de gentil sous cette carapace féroce et cela m'esquissa un sourire. Cette soirée improvisée est peut-être le moment d'apprendre à le connaître réellement et ne pas se contenter de seulement le juger par rapport à l'apparence extérieure qu'il renvoie... Cela me fit penser à mes amis et à ce qu'ils diraient s'ils pouvaient lire dans mes pensées... Enfin mes anciens amis, je ne suis même plus sure de ce qu'ils représentent à mon égard, des amis ne cachent pas la vérité, des amis ne mentent pas.

Un vacarme de plus en plus fort se fit autour de moi, de plus en plus de gens étaient présents à l'étage au dessus de nous. Loïc n'avait pas l'air convaincu de cette fête. Mais moi j'ai envie de m'amuser.Et puis il ne peut rien arriver de mal.

Moi : Allez fait pas cette tête. Maintenant qu'il sont chez toi, tu n'as pas envie de t'amuser un peu ?

Je n'aurais jamais pu imaginer prononcer cette phrase un jour, pas en la présence de celui qui était mon ennemi juré jusqu'à aujourd'hui.J'ai l'impression d'avoir changer, quelque chose en moi à changé,et j'aime bien cette nouvelle moi, celle qui a envie de découvrir de nouveaux horizons et ne pas restées enfermée dans ma bulle avec mes deux seuls amis. J'ai comme une poussée d'adrénaline, je veux participer à cette fête.

Loïc : Je ne m'y attendais juste pas, mais oui, allons-y.

Il avait l'air plus détendu, il me prit par la main et on monta à l'étage. Le salon avait changé d'apparence, il ne paraissait plus aussi vide, de nombreux jeunes étaient là. C'est fou comme l'endroit à pu se transformer d'un moment à un autre. Je ne connais quasiment aucune des personnes qui m'entourent, je reconnais seulement des visages. La majorité doit être au lycée. Loïc me tiens toujours par la main et cette sensation me fait rougir. Les personnes s'amusent et se balancent au son de la musique.Certain sont avec des gobelets à la main, d'autres jouent au beer-pong, je n'avais jamais vu des gens y jouer dans la vrai vie,seulement dans les films. J'eus envie d'y jouer juste pour voir ce qu'on ressentait, pourquoi tout le monde adorait y jouer.

Moi : Je vais y jouer.

Loïc : Euh Clara... Tu es sûre que tu vas bien ?

Il a raison, je ne vais pas bien, j'ai été trahie et ce sentiment de colère envahi tout mon corps. Il est de plus en plus puissant et de plus en plus fort.

Moi : Oui Loïc je vais bien. Je veux juste y jouer.

Loïc : Mais tu ne bois pas d'alcool.

Moi : Et alors ? Ce sera une première. Une bière ou deux ça ne va pas me tuer.

Je m'avançai vers la table, en face de moi, une fille brune avec la peau foncée. Elle est belle, des bouclettes noires tombent soigneusement sur ses épaules.

La fille : Tu commences.

J'attrape une balle de ping-pong et lui fait faire un rebond sur la table, elle atterrit sur le visage d'un garçon situé près de la table. Elle rit. Mes joues me brûlent, mais j'explosai de rire, le pauvre, il a fait une de ces têtes. Elle prit une balle et à son tour, la lança, elle atterrit dans un verre situé en face de moi.

Elle : bois.

Je pris le verre et sorti la balle qui était dedans. Je croisai le regard de Loïc et bu le contenu du verre, je faillis tout vomir quand le contenu du verre toucha les lèvres. C'est dégueulasse. Je senti le liquide couler jusqu'à mon estomac, comme une brûlure. Beurk. Tout le monde autour de moi se mit à rire, même lui. Je suis entrain de passer pour une imbécile...

A mon tour de jouer. Je pris une balle et elle tomba directement dans un verre. Elle dû boire aussi, mais elle, elle paraissait avoir l'habitude, son visage ne changea pas d'expression comme s'ils'agissait tout simplement d'un verre d'eau. Elle rata toutes ses balles et moi, je réussis à en mettre deux de plus, après quoi,elle céda sa place à quelqu'un d'autre. Je fis de même.

Je me perdis dans la foule. Elle vint me rejoindre.

La fille : Bien joué.

Moi : Merci.

La fille : Moi c'est Harper.

Moi : Et bien ravie de faire ta connaissance Harper, moi c'est Clara.

Harper : C'est la première fois que tu joues à ce jeu, pourtant tu m'as battue.

Moi : Ça se voit tant que ça ?

Harper : Vu ta tête quand tu as bu une gorgée oui !

On se mit à rire toutes les deux, tellement que j'en eu mal aux côtes.

Harper est vraiment gentille, elle est agréable et drôle. On a discuter pendant quelques minutes puis elle me proposa de jouer à action ou vérité dans la chambre de Loïc,avec ses amis, elle et moi. Je ne refusais pas. Je n'y avais jamais vraiment jouer à part avec Jeanne et Thomas mais ce n'était rien de fou. Elle semblait connaître les lieux car elle m'emmena directement dans sa chambre. Elle ouvrit la porte, une cercle de sept personnes était constitué au centre de celle-ci. Au milieu, une bouteille et parmi eux Loïc et Tony. Son regard croisa le mien et je ne pu m'empêcher de frisonner mais Loïc avait raison, il n'est peut être pas si horrible que je ne le crois. Loïc me fit une place et je m'assis à côté de lui. Harper s'assit au milieu de deux garçons que je ne connaissais pas.

Tony prit la bouteille et la tourna, Harper était désignée.

Tony : action ou vérité

Harper : Vérité

Un garçon : petite joueuse va ah, ah !

Tony : Avec qui serais-tu le plus susceptible de sortir ici ?

Il y eu un gros silence. Puis Harper fixa son regard sur le mien.

Harper : Clara.

Les autres me dévisagèrent comme si j'y étais pour quelque chose. Je me senti gênée. Je ne savais pas quoi dire.

Moi : On retourne la bouteille ?

Tony : Allez, à toi l'honneur.

Je pris la bouteille et la fis tourner. Elle fit bien deux tours avant de se pointer sur Loïc.

Tony : Action ou vérité ?

Loïc : Action évidemment !

Tony : Embrasse Clara.

Alors là. Il ne manquait plus que ça. Je ne me senti pas bien. Je n'ai jamais embrassé quelqu'un et je ne veux vraiment pas que mon premier baiser se déroule lors d'un jeu, ce qui signifierait qu'il n'est pas vraiment important... Mais si je l'embrasse maintenant, personne ne pensera que Harper a une chance avec moi. Que faire ? Loïc se leva et vint s'asseoir en face de moi. Je ne bougeai pas. J'étais plus pétrifiée qu'autre chose. Les bruits se firent de plus en plus petits et j'eus l'impression de n'être que deux dans cette pièce, seule avec lui. En fait c'était le moment. Il s'approcha de moi, nos lèvres s'effleurèrent et ils les posa sur les miennes. Je frissonnais. Des papillons dont je n'avais jamais connu l'existence se mirent à bouger dans mon ventre. Je perdis tout mes sens et mon corps se transforma en une masse souple. J'avais l'impression que ce dernier allait se liquéfier. Comment ?Pourquoi ? Je ne sais pas combien de temps dura ce moment mais quelqu'un nous arrêta.

???: Eh ben dis donc, vous contez faire un enfant aussi tant que vous y êtes ?











Harcèlement -l'Histoire de ma vie-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant