Chapitre 1

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Chapitre 1 :

Rentrer chez moi est loin d'être la partie que je préfère dans la journée. En entrant chez nous je sais que je vais encore devoir passer derrière elle, vérifier si elle a fait à manger et ranger le linge... Je sais qu'elle travail mais être maitresse d'école n'est pas non plus un métier très fatiguant !

Mon métier est fatiguant, gérer des milliers d'employés à travers le monde n'est pas facile tout les jours. Je secoue la tête et gare la voiture dans notre allé. Je prend ma mallette avec mon ordinateur et sort mes clés pour ouvrir la porte. En entrant une odeur de nourriture me viens au narine.

Elle a fait à manger.

Je dépose mon manteau et enlève mes chaussures pour les ranger dans l'armoire faite exprès. En arrivant dans la cuisine je la vois derrière les fourneaux entrain de mélanger ce qui me semble être des pâtes. Elle me regarde et sourit doucement. Je tourne la tête et pars dans mon bureau pour ranger mon travail du jour.

Je redescend et pars m'installer sur les sièges qui ornent le bar de notre cuisine. Je prend le journal et commence à tourner les pages. Je sens tout à coup deux bras s'enrouler autour de mon buste et une tête se poser sur mon épaule. Elle descend ses mains sur mon torse et le caresse doucement au dessus de ma chemise.

"Tu ne m'embrasses plus ?" murmure-t-elle.

"Ca m'est sortie de la tête." dis je en laissant mes yeux fixer sur le journal.

Elle soupire et lève l'un de mes bras pour se placer entre la table et moi. Elle prend mon visage en coupe et m'embrasse doucement de ses lèvres pulpeuses. Elle enroule ses bras autour de mon cou et moi autour de sa taille et je lui rend son baiser.

Nous nous arrêtons par manque de souffle et elle se blottit dans mes bras. Je la garde contre moi et reprend mon journal, je vais aux pages économique, mes actions ont encore augmentées et j'en suis heureux. Mais il va bientôt falloir que j'investisse dans une autre pour me faire plus d'argent.

Bien que l'argent ne me manque pas, vraiment pas, j'aime avoir de l'argent et rendre les gens que j'aime heureux. Je repose mon journal et pousse doucement Eden, je me lève pour aller me chercher une bière dans le frigo. Je sens son regard sur moi et quand je me retourne, je vois qu'elle me fixe en se mordant la lèvre tout  en se tenant un de ses bras. Je fronce les sourcils et m'appuie contre le plan de travail.

"Qu'est ce que tu as encore ?" soupirais je en prenant une gorgée de ma bière.

"Est-ce que tu m'aimes encore ?" murmure-t-elle.

"Si je suis encore ici c'est que oui, non ?" dis je en levant les yeux au ciel.

"Tu as changé.. Tu n'es plus l'homme que j'ai connus il y a huit ans.."

"Arrête de dire des sottises Eden." dis je en partant dans notre salon tout en la frôlant.

Elle me suit et se poste devant moi quand je m'assis dans le canapé. Elle croise ses bras contre sa poitrine et me regarde avec son petit air énervé qui me fait doucement sourire.

"Des sottises ? Mais regarde toi ! Regarde nous ! Tu es toujours là à me faire des réflexions que se soit sur mon style vestimentaire, sur mon poids, sur ma cuisine, sur tout ! Depuis quand tu ne m'embrasses plus comme tu le veux ? Depuis quand ne m'as-tu pas fait l'amour sans te sentir obligé ? Depuis quand ?" commence-t-elle à crier.

Nous nous fixons pendant un temps, elle a son regard plongé dans les larmes. Bien sûr que la  voir comme ça me fais mal, mais je n'y suis pour rien je suis comme ça c'est tout et elle doit apprendre à m'avoir comme ça.

If I stay. -h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant