Chapitre 18 : Le besoin de s'isoler.

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                  Chapitre 18 : Le besoin de s'isoler.

*POV Lila:

J'étais maintenant arrivé chez "moi", Lux dans mes bras alors que je remontais l'allée avec Tom qui me suivait sur mes talons. Je pouvais sentir la chaleur de son regard insistant et furieux qui suivait chacun de mes faits et gestes, mais j'estimais pourtant que si il y avait bien quelqu'un qui avait le droit d'être en colère, c'était bien moi. Pas lui ou encore Lou. Lux s'était finalement endormie dans mes bras, sa respiration lente et réglulière contre mon coeur. 

J'ouvris la porte d'entrée à la volée et aussitôt, Lou me sauta presque dessus, suivit de Paul. Je lançai un regard noire à ma tante alors que je lui désignais du regard sa petite fille profondémment endormie contre moi. Elle recula et me permit de la monter dans sa chambre. Après ça, je ne lui adressai pas un seul autre regard.

Arrivé dans la chmabre de Lux, je l'installai confortablement et tendrement dans son berceau. Une fois qu'elle fut bien mise, je remontais la couverture sur son petit corps, alors que je me baissais et que je déposais un tendre baiser sur son front. Cela me rappela les moments où ma mère faisait de même pour moi. C'était... tellement loin... Je finissais par redescendre après l'avoir tendrement observé dormir. 

Lou : Lila, il faut vraiment qu'on parle jeune fille, dit-elle sur un ton dur, ce qui était assez étrange de sa part. Louise était une femme douce qui ne savait pas être méchante ou sévère. Et là, elle tentait de l'être et je devinais sans peine qu'elle avait du s'entraîner avant que je  n'arrive, sinon ellen'y parviendrait pas aussi bien qu'à l'instant. 

Je ne lui répondis pas et j'allai m'installer sur le fauteuil, laissnt mon regard vagabonder jusqu'à l'extérieur ou une pluie battante assombrissait le ciel Londonien. Un raclement de gorge se fit entendre, mais je gardais le regard rivé vers la pluie battante qui me rappelait le jours de l'enterrement de ma famille. Je sentis que mes yeux commençaient à me piquer, alors je battis des paupières pour chasser les larmes qui menaçaient de coûler. 

Lou : J'aimerai que tu me regarde dans les yeux jeune fille, dit-elle en haussant légèrement le ton, me faisant presque rire. De ce fait ma lèvre inférieur frémit alors que je retenais un éclat de rire mauvais.

Même si je ne l'aurai pas reconnu à l'instant, je savais qu'au fond ça me faisait mal de me comporter de cette manière ingrate vis à vis de Lou. Mais elle m'avait trahit et pour le moment, seule cette pensée me permettait de réagir à tout ce que l'on me disait.  

Moi : Pourquoi? 

Lou : Parce que. Non mais sérieusement tu crois que c'est intelligent de partir comme ça alors que tu ne connais pas Londres? MAIS TU ES COMPLETEMENT INCONSCIENTE LILA! Nous on était tous morts d'inquiétudes pour toi, pendant que mademoiselle se foutait de tout, ne nous prévnait pas et faisait sa petite rebelle! Je te prév-...

Moi : MA PETITE REBELLE? TU ES SERIEUSE LOU? RASSURE MOI TU PLAISANTES LA? SI JE SUIS PARTIS C EST DE TA FAUTE A TOI ET A CELLE DE ZAYN! JE NE T'AVAIS PAS DEMANDE DE ME TRAHIR EN PARLANT DE CE QUI ME FAIT SOUFFRIR JE VOULAIS POUVOIR CONTINUER A VIVRE SANS QUE LES GARCONS ME REGARDENT AVEC DE LA PITIE DANS LES YEUX PARCE QUE JE SUIS LA PAUVRE FILLE QUI A PERDU LES PILLIERS DE SA VIE! JE NE SUPPORTE PAS LA PITIE DES GENS MOI JE VEUX JUSTE QU ON ME LAISSE EN PAIX! JE N'AI PAS BESOIN D 'AVOIR DE SPECTATEUR POUR SOUFFRIR MERDE! COMMENT EST CE QUE TU AS PU LOU? ET ZAYN DOIT ETRE ATTEINT DE BIPOLARITE SEVERE POUR M'EMBRASSER ET APRES LIMITE VOULOIR ME TRAITER! SERIEUSEMENT LOU, POUR EN REVENIR A MA SUPPOSEE REBELLION, JE PEUX TE DIRE QUE CA N'EN EST PAS UNE! N'ESSAYE PAS DE ME CHANGER LOU; TU N'Y ARRIVERA PAS! PLUS MAINTENANT! PLUS RIEN NE POURRAS TE RAMENER LA GENTILLES PETITE DOCILE LILA QUI RESPIRAIT LA JOIE DE VIVRE AVANT QUE L'ACCIDENT NE SURVIENNE. PERSONNE. E N REVANCHE, OUI CELA M'A CHANGE! TU NE POURRAS PAS NON PLUS ME RENDRE MA PASSION POUR LE STYLISME ET LA PHOTOGRAPHIE QUE CE SOIT CLAIR UNE BONNE FOIS POUR TOUTE! TOUT CA C ' EST TERMINEE LOU! LA LILA QUE TU CONNAISSAIS, QUE VOUS CONNAISSIEZ TOUS EST MORTE TU ENTENDS? MORTE! ELLE EST MORTE EN MEME TEMPS QUE TOUS CEUX QUE J'AIMAIS! JE N'AI PLUS DE BUT DANS MA VIE A PART LUX, ET CROIS MOI LOU, JE CROYAIS QU ' AU FINAL TOI AUSSI TU POURRAIS LE DEVENIR, LE BUT DE TE RENDRE FIERE DE MOI, MAIS AVEC CE QU'ILS S'EST PASSE CE N'EST PLUS LE CAS, ET CE NE SERA PLUS JAMAIS LE CAS D'AILLEURS!

A ce moment, je remarquai pour la première fois deux choses, la première, que je pleurais à grosse gouttes d'eau salées. La seconde; la présence des garçons assis sur des chaises autour de la table de salle à manger qui me faisaient dos avant. Je l'avais remarqué parce que j'avais entendu un raclement de chaise et quand je m'étais tourné, je l'avais vu lui. Il semblait blessait par mes propos, et en même temps culpabilisé.

Trop tard pour ça, pensai-je. 

Zayn : Li... 

Moi : LA FERME ZAYN! J'AI PAS ENVIE D'ENTENDRE QUOIQUE CE SOIT VENANT DE TOI! Maintenant, vous m'excuserez mais je vais aller refaire mon bandage et j'aimerais qu'on me laisse en paix!

Puis après ma crise de nerfs, les joues striés de larmes, je partis tel une furie en direction de ma nouvelle chambre, où je m'enfermais, me laissant glisser le long de ma porte, mes sanglots se faisant incontrôlables. 

J'entendais des voix qui s'agitaient en bas, mais je m'en fichais...

Je voulais juste...

Oublier...

Disparaître...

*POV Externe : 

Le jeune pakistanais était dans tous ses états, le pire de lui même lorsqu'il s'en voulait était en train de ressortir. Il jurait, se rabaissait et se critiquait tandis que ses meilleurs amis tentaient en vains de le calmer. Il voulait se débattre et monter les escaliers que la jeune blessé avait emprunté, mais d'un autre côté, il refusait, il considérait qu'il lui avait assez fait de mal comme ça. 

Alors, au lieu de se torturer l'esprit, il sortit en coup de tornade dehors et composa le numéro de celle qu'il aimait le plus au monde. 

 - Allô? Zayn mon amour c'est toi?

 - Je... j'ai besoin de toi...

 - Mon coeur.... est-ce-que... est-ce que tu pleures...?

 - J'ai juste besoin de toi, répétat-il.

To be continued...

Ma chance dans ma malchance ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant