J'explique à Harley ma théorie . Théorie qu'elle ne veut pas croire . Elle dit que je prend peut être cette histoire trop au sérieux . Je ne peux pas juste en rigoler . Je sais que mes parents sont coupable de meurtre . Je ne sais pas comment ils ont fait ni comment ça s'est passé mais je compte bien le découvrir , avec ou sans l'aide de Harley .
"Elle a peut-être raison ..."
Non ... Je sais qu'ils ont quelque chose à faire avec cette histoire de meurtre , je dois découvrir le fond de l'histoire .
Quelques années auparavant :
Point de vue extérieur :
Le docteur pénétra dans la salle et tendit un paquet de feuille à la femme en face d'elle .
"J'ai bien peur de devoir vous annoncer une mauvaise nouvelle ." dit-t-elle , " Il est atteint de troubles de la personnalité . Le trouble de la personnalité limite est une maladie mentale caractérisée par une instabilité émotionnelle. Les individus aux prises avec ce trouble ont du mal à maîtriser leurs impulsions et à maintenir des relations interpersonnelles." enchaina le docteur .
La femme vêtue d'une robe noire ne semblait pas s'en soucier le moindre du monde . Comme si elle savait déjà et qu'on venait de lui communiquer l'information la plus inutile du siècle . Elle prit la feuille que le docteur lui tendait et quitta la salle sans jeter un regard derrière elle .
Présent :
Point de vue extérieur :
Un bruit de fracas retentit dans le couloir . Les murs blancs étaient tachés de sang tandis que le sol était recouvert de morceaux de ver brisés . Liam avait les poings recouverts de sang et de blessures . Rien n'allait depuis qu'il avait trouvé ce dossier . Il se posait trop de questions , des questions auxquelles ils n'allait surement pas obtenir de réponses . Il avance dans le couloir , ne pensant qu'au corps sans vie de sa sœur . Soudain , le bruit de la sonnerie retentit dans toute la maison .
"Liam Evans , ouvrez cette porte ! On veut juste parler ." Une voix crie derrière la porte . C'est la police . Liam , se précipita vers sa chambre , prit le premier sac qui lui tomba sous la main et fourra à l'intérieur des habits et de l'argent . Il n'avait rien à se reprocher mais c'était comme si une force mystérieuse l'obligeait à prendre la fuite . Il mit ses chaussures et sortit par la porte arrière . Il quitta la résidence dans sa voiture la plus banale possible . Il composa le numéro de Harley et attendit qu'elle réponde .
"Hey , la police me recherche ..." déclare Liam .
"Comment ça ? T'es où ?" demanda-t-elle d'un ton inquiet .
"Je conduit , je ne sais pas où aller ."répondit-t-il simplement .
"Tu sais que dès que t'as quitté ta maison , t'es devenu un fugitif ?"
Liam soupira et lui conseilla de ne pas s'inquiéter . Il devait trouver un endroit où passer la nuit .
Plusieurs heures sont passées quand une voiture se gara devant la porte de la maison de Tom Howard . Un individu descendit de la voiture et se dirigea vers la porte . Il l'ouvre et pénètre dans la demeure de Howard . Il se dirigea vers le salon et y trouva Tom . Il s'adosse au mur tandis que Tom brandit son pistolet . L'homme vêtue de noir sourit et lui conseille de baisser son arme .
"Baisse ton arme je veux juste parler ." dit-t-il .
"Qu'est-ce que tu fous chez moi ?" demanda Tom apeuré . " Je ne l'ai pas tué , tu sais très bien que c'est ses parents qu'ils l'ont fait ." dit Tom .
"Eux ? Non , ils n'ont rien fait de mal , à part être stupide bien sûr ." rigola l'homme caché dans la pénombre . "Je l'ai fait . C'est moi qui l'ait tué ." continue-t-il .
Tom lâcha doucement son arme et demanda pourquoi .
"Parce que j'en avais envie ." répondit-t-il simplement . "Oh et ne tente plus jamais rien sinon je finirai par avoir envie de te tuer aussi ." dit-t-il avant de quitter la maison de Howard le laissant complétement déboussolé .
Liam se réveilla en sueur dans un lit d'hôtel . Il venait de faire un cauchemar . Il se dirigea vers la salle de bain pour se laver le visage et se rendit compte que ses poings étaient bandés . La porte de sa chambre s'ouvre et Harley apparait derrière cette dernière .
"Merci pour ça ." Sourit doucement Liam en lui montrant ses mains .
"Ne sourie pas , t'es un fugitif maintenant . Tu 'as nul part où aller ! " dit-t-elle Elle était visiblement en colère .
"Pourquoi est-ce que ça t'importe tellement que je sois en sécurité ?" demanda Liam .
"Parce que je tiens à toi bordel !" s'exclame-t-elle . "Autrement , je ne serai pas là à te bander les phalanges et à t'apporter de quoi manger alors que je pourrais être en train de m'amuser à une stupide fête . J'arrive pas à comprendre comment tu arrives tout le temps à te ..." Elle ne finit même pas sa phrase que Liam la plaque contre le mur et l'embrasse . Après quelques secondes , il la lâche et sourit .
"T'es plus mignonne quand tu te tais ." dit-t-il . Elle le regarda pendant un moment avant de prendre son sac et de quitter la chambre . Liam s'assit sur le lit et soupire . Harley était une trop grande distraction . Il devait se concentrer sur l'enquête . Il prit son téléphone et composa un numéro .
"Allo , oui . C'est Liam . J'aurai besoin de ton aide . Tu bosse toujours avec la police ?" demande-t-il . " Bien ... j'aurai besoin de savoir ce qu'ils ont sur moi ... je sais que c'est confidentielle mais je t'ai quand même rendu un gros service , il est temps de renvoyer l'ascenseur ... Oui ... Merci . Rappelle moi dès que t'as du nouveau ." dit-t-il avant de raccrocher .
Harley errait dans les couloirs sans fins de l'hôtel dans lequel logeait Liam , elle savait que ce baiser ne voulait rien dire mais ça la perturbait , d'autant plus que Liam était la première personne dont elle s'est autant rapproché depuis le décès de sa sœur . Elle s'adosse à la porte de la chambre numéro 128 , celle de Liam . Tandis que Liam s'adossa à la même porte et alluma sa cigarette . "Tant de questions sans réponses ...." pensa-t-il .
Le jeu venait de commencer .
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Just For Living
Roman pour AdolescentsAvez vous déjà été accusés à tort ? Avez vous déjà été jeté en prison à l'âge de 14 ans ? Avez vous déjà ressenti le sentiment de solitude totale ? Non je ne parle pas de cette solitude qu'éprouvent tous les adolescents normaux. Je parle de la vrai...