"Saraaaah !" Je crie. "Où es-tu ?!"
Bordel, je vois rien ! Que s'est-il passé ici ?
* Début du Flash Back *
Je sors de ce que je peux appeler mon chez-moi afin de me rendre chez Sarah. Nous avons pour habitude depuis maintenant deux ans, de nous retrouver chez l'une ou chez l'autre, une fois par semaine, pour une soirée cinéma. Il est 19h55, et je dois y être pour 20h. Sa maison se trouve dans le même quartier que la mienne, seulement deux ou trois cents mètre plus loin. Je peux donc me permettre de prendre mon temps.
Alors que je ferme à clé ma porte, j'entends le bruit de sirènes qui s'approche de plus en plus. Je me retourne et aperçois tout un convoi de véhicules rouges qui roulent la sirène hurlante, les gyrophares allumés.Alors que je les suis machinalement du regard, j'aperçois une épaisse fumée noire au loin. Encore des personnes qui n'ont pas éteint leur gazinière... Par peur d'avoir été distraite, je vérifie que j'ai bien vérouillé la porte. Une fois rassurée, je me dirige tranquillement vers la maison de Sarah. Contrairement à ce que je pensais, la fumée est bien proche. Plus je marche, plus les battements de mon cœur gagnent en vitesse, et bientôt, je découvre la maison de "mon amie" en feu. Les pompiers présents sont déjà en train de monter leur matériel. Des passants à la curiosité malsaine se trouvent de l'autre côté du trottoire et observent la catastrophe qui se déroule sous leurs yeux. Un bruit assourdissant se fait entendre, et comme d'un seul homme, nous nous baissons tous, en réflexe de défense. Une fenêtre vient d'exploser, laissant place à un haut mur de feu. Aucune lance n'est encore déployée. Les flammes n'attendent pas et ravagent tout. Les pompiers sont trop lents. Sous leurs protestations ainsi que celles des spectateur, je pénètre désespéremment dans la maison en flamme.
* Fin du Flash Back *
"J-je suis, " toussement, "ici..."
Je me dirige vers la provenance de sa voix. Les yeux plissés pour les protéger de la chaleur, je cherche quasi-aveuglément Sarah.
Par chance, je l'aperçois enfin. Je passe un bras dans son dos, et mets l'un des siens autours de mon cou. Elle n'a plus aucune force."Sarah, où est ton frère?"
"Je ne sais pas ! Depuis tout à l'heure je le cherche, mais la chaleur et la fumée m'empêchent de voir ! Il faut qu'on le trouve ! Je ne peux pas me permettre de le perdre !" Dit-elle complètement paniquée.
Son visage est noir de suie et est marqué par la fatigue. Elle est restée trop longtemps ici. Ses poumons ne supportent déjà plus l'air toxique. Il faut qu'elle quitte cet endroit.
"Sarah il faut que tu sorte !"
"Non ! Il faut qu..."
Je la coupe :
"Non, hors de question que tu restes une seconde de plus ici ! Tu vas perdre connaissance si tu inhales cinq minutes de plus cette fumée ! Ne t'en fais pas, va dehors, je m'occupe de Léo !"
Elle va pour protester une nouvelle fois, mais elle est prise d'une violente quinte de toux. Je sens son corps s'appuyer de plus en plus contre le mien. Plus que quelques minutes, et elle ne tient plus debout.
"Je t'en supplie Hélène, retrouve-le !"
"Je vais te le ramener je te le jure ! Maintenant sors !"
Elle sort de ce brazier, non sans m'avoir jeté un dernier regard désespéré. Je me décide à monter les escalier. C'est là-haut que se trouve la chambre de Léo. Arrivée en haut, j'entre dans la première pièce à gauche. Je n'aurais de toute façon pas pû avancer plus, les flammes ont ravagé la quasi-totalité de l'étage... Je mets ma main au dessus de mes yeux, en guise de visière. C'est vrai qu'il est impossible de bien voir dans cette fournaise. La chaleur pique les yeux et le feu éblouis. Que le corps humain est faible...
"Léo ? Tu es là ?!"
"S-Sarah ?" Il pleurt. "C'est toi ?"
J'avance dans la pièce, et découvre une silhouette recroquevillée sur elle-même entre le lit et le mur. Je me précipite vers lui et le prends dans mes bras. Je sens les tremblements de son corps contre le mien. Le petit est terrorisé.
"Non c'est moi, Hélène, aller viens il faut sortir d'ici. Ta soeur est en bas, on va la rejoindre mon grand."
Je le porte contre moi, en essayant de le protéger un maximum des flammes et de leur chaleur. Il s'accroche à moi comme à une bouée de sauvetage. Comme si sa vie en dépendait, ce qui est légèrement le cas. En dévalant les escaliers, j'entends un craquement qui n'a vraiment, mais alors vraiment rien de rassurant. Je lève la tête et mon regard se pose sur une poutre qui risque de nous tomber dessus d'un instant à un autre. Ni une ni deux, je me précipite vers la sortie. La poutre tombe, entrainant avec elle des gravas. Je chute vers l'avant mais réussi à me retourner au dernier moment pour ne pas blesser le petit.
N'attendant pas une seconde de plus je me relève avec Léo. Il court en-dehors de la demeure. Je m'apprête à en faire de même, mais une vive douleur me prends à la cuisse. Mon regard s'y pose et je vois du sang qui dévale le long de ma jambe. Une barre de taule dépasse de ma cuisse. Elle a dû s'y loger lorsque nous étions à terre avec Léo. À ce moment, je suis heureuse d'être sous l'emprise de l'adrénaline... Léo n'a pas semblé être blessé, tant mieux. Bon, j'inspire, j'expire et d'un mouvement sec et brusque, je me retire la barre de fer. Putain qu'est-ce que ça fait mal ! Je lance rageusement le morceau de métal dans les flammes.
En ne tenant pas compte de la douleur, malgré mes gémissements, je sors à mon tour de la maison, ou de ce qu'il en reste."Oh mon dieu tu es vivante !"
Sarah me saute dans les bras. Malgré les larmes qui baignent son visage, elle a l'air d'aller légèrement mieux. Léo, qui est à côté de sa sœur, est encore quelque peu livide.
"Mmmmrr !"
"M-mais tu es blessée ! Messieurs ! Venez, nous avons besoin d'aide ici !" Dit-elle à l'attention des pompiers.
Ces derniers nous observent avant de remarquer la tâche rouge qui contraste avec le blanc de mon pantalon. Merde ! Pourquoi les a-t-elle appelé ? Il ne faut pas qu'ils approchent. Bien évidemment, les soldats du feu prennent leur sac de soin et commencent à venir vers nous. Bon je dois terminer ma mission maintenant ou je risque d'échouer. Je prends Léo ainsi que sa sœur par la main et cours tant bien que de mal chez moi, à l'opposé des pompiers.
"Vous, venez avec moi !"
"Mais il faut te faire soigner ! Les pompiers et les..." essaye de nous faire arrêter Sarah.
"Non !"
"Hélène, tu es sérieusement blessée ! Il faut que l'on traite ta plaie !"
"Pas maintenant ! Écoute, suis-moi et je te promets que dans les heures qui viennent je vais me faire soigner ! Aie confiance s'il te plaît."
"D'accord... je te fais confiance." Cède-telle.
Ellipse du trajet
À peine ma porte passée, je saute à cloche-pieds, et ouais on fait comme on peut hein, jusqu'à ma chambre, et en ressors avec une boîte.
Mes mains tremblent sans rien que je puisse y faire. Mon souffle se fait court. Cette boîte contient ce qui va me permettre de rentrer chez moi. Chez mon vrai chez-moi.
Ma mission va se terminer. Et je vais pouvoir retourner dans mon monde... ce monde dans lequel je dois cacher ma véritable identité.***
Bonjour ou bonsoir tout le monde ! Je vous présente ma fiction 🤗 C'est la première fois que j'écris un récit ^^ Je ne vous demande donc pas d'être indulgents, mais d'en tenir compte 😅
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, et donnez moi des conseils pour m'améliorer ! 😉
Je m'excuse des éventuelles fautes d'orthographe .
Kiss 😘
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Le Royaume du Nord
Fantasy"Ma mission va se terminer. Et je vais pouvoir retourner dans mon monde... ce monde dans lequel je dois cacher ma véritable identité." Enda retourne dans son univers mais doit tout abandonner afin de faire face à ses responsabilités trop longtemps l...