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Quand j'ouvris les yeux, j'étais sur un bateau sur la mer, où ? Je ne saurais vous le dire. J'étais appuyé contre le mat, et quand je voulu me relever, je sens alors quelque chose qui me retient dans les mains, j'étais attachée. Quoi ?
Mais, déjà, comment je m'étais retrouvé là ? Ah oui, c'est vraie la poussière de fée, j'avais dû mal l'utilise.
Mais la question était plutôt, où étais-je ? Ce bateau me disait vaguement quelque chose, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part.
-Elle est réveillée ! Dit alors quelqu'un. Capitaine !
Je vis alors un jeune garçon, blond avec des yeux bleus, vêtue d'un chapeau de pirate et de visiblement un costume de pirate.
C'est alors que j'entendis des bruits de pas venir vers moi. Et quand cette personne arriva devant moi, je me souviens alors pourquoi m'avait dit quelque chose, c'était le Jolly Roger. Et en face de moi, le Capitaine Crochet, mais il ne ressemblait pas à ce que décrivait le conte de fée.
Il était grand, avec des cheveux et de magnifiques yeux bleus. Il avait lui aussi une sorte de costume de pirate mais n'avait pas de chapeau. Mais là chose qui m'avait tout de suite fait deviner que c'était le Capitaine Crochet, c'était le crochet qu'il avait à la place de la main droite.
-Vous...êtes le Capitaine Crochet ? Demandais-je.
-Oui, mais tu peux me tutoyer et appelle-moi Kylian, je préfère.
-Ok.
-Comment tu es au courant pour tout ça ? Dit-il en faisant un geste pour englober tout Neverland. Et puis, où as-tu trouvé ça ?
Il agita alors le sachet contenant la poussière de fée devant moi.
-Je le sais, c'est tout. Et puis, pourquoi tu m'as attachée ?
-Je ne te connais pas, qui ne me dit pas que tu veux du mal à quelque chose ou à quelqu'un sur cette île, répondit-il.
-Et vous, je croyais que depuis que votre frère est mort. Vous ne restez plus à Neverland.
C'était peut-être les mots de trop car il s'approcha de moi, le regard noire. J'avais peut-être un don pour toujours dire ce qu'il ne fallait pas.
-Tu ne sais rien, alors ferme-là, tu veux bien.
Je soutenais son regard.
-De toute façon, comme vous le dites si bien, qui me dit que vous n'allait pas me tuer.
Il sourit.
-C'est vrai, cela. Bonne question.
Il sortit son épée et la pointa à quelques centimètres de mon cou. Je n'avais pas peur.
-Qui est-ce qui m'empêcherait de tuer ? Personne, je crois, fit-il.
-Moi, je t'en empêcherais, dit alors une voix que je reconnaitrais entre milles. Si tu touches à un seul de ses cheveux...
Je fus soulagée que Peter soit là. Encore un peu, et je serais probablement morte. Peter avança jusqu'à être à côté de moi.
-Peter ? Qu'est-ce que tu fiches ici ? S'enquit Kylian.
-Je te croyais parti, répliqua Peter. Et je viens pour la fille, elle est à moi.
Bon, d'abord, je ne lui appartenais pas et je détestais quand il disait cela mais bon ce n'était pas le moment de me disputer avec Peter.
-Ben, à ce que tu vois, je suis toujours là, répondit Crochet. Puis, tu m'avais dit que je pouvais si je le voulais.
Je sentis alors quelque chose de froid en métal dans mes mains. Un poignard ? Peter me l'avait glissé dans les mains pour que je me libère. Je défis alors les liens à mes poignets.
-Certes, je l'ai dit et je tiens toujours ma parole. Mais je ne t'ai pas dit de la capturée, elle.
-Dis donc, tu as l'air drôlement attachée à elle.
-En quoi cela te regarde ? Répliqua Peter.
-En rien, mais bon, sourit Kylian. Je la laisserais partir à une seule condition.
-Laquelle ? Grogna Peter.
-Qu'elle se batte avec Kévin.
Il désigna le grand blond, de tout à l'heure, qui avait l'appelé quand je m'étais réveillée.
-Elle ne sait pas se battre, je..., objectai Peter.
Je me levais, le poignard à la main.
-Pas grave, c'est juste une petite bagarre.
Kylian sourit devant l'air impuissant de Peter.
-Elle a donné son avis. Les règles sont simples, le premier qui est désarmé perd. Ça vous va ?
Je hochais la tête, cool, j'allais pouvoir enfin me divertir un peu. Mais quand je vis les regards inquiets que Peter me lançait, j'avais envie un peu de tout arrêter.
Alors je me plantais devant lui et le regarda dans les yeux.
-Tu me fais confiance ? Lui demandais-je.
-Ça dépend...
-Alors, tu sais quoi ? Arrêtes de te poser des questions et fais-moi confiance. Ok ?
Il hocha la tête, et je pris ça pour un oui. Je posais alors mes lèvres et l'embrassa doucement. Quand je me détachais de lui, il dit :
-C'était un baiser d'adieux ? Avant que tu meures ?
-Je ne penses pas, fis-je avec un clin d'œil. Tu seras très surpris.
