J'ai 15 ans maintenant et je suis au lycée, toujours avec Yves et Charles dans la même classe que moi ainsi que toujours autant de mots de comportement qu'avant. En fin de compte, rien à changer. Si, une chose :
Hier soir, le jour de mon anniversaire, j'étais en train de lire un livre intitulé "Voyage au centre de la Terre", c'est mon préféré, quand mon père est arrivé et m'a dit cette phrase autant redoutée que mystérieuse :
"Pierre, il faut qu'on parle."
Sans broncher ni poser de questions, je l'ai suivi dans le séjour où je retrouvis ma mère assise sur un fauteuil et tenant fébrilement une feuille. Mon père prit la parole :
"Pierre, tu a 15 ans et tu est assez grand maintenant pour le savoir :
Tu est adopté."
- Qu... Quoi... mais... comment ça ?" Bégayais-je. Ma mère pris la parole puis me raconta tout :
"Écoute, je suis stérile, je ne peux donc pas avoir d'enfant. Mais ton "père" et moi en désirions un à cette époque. De ce fait, nous sommes allés au Centre d'adoption Catherine II. Et c'est là que j'ai eu le meilleur fils au monde : Toi.
Alors oui, nous avons peut-être été de mauvais parents mais, même si tu ne l'est pas biologiquement, tu seras toujours notre fils chéri." Et elle s'assit tout en sanglotant sur l'épaule de mon "père". C'est à ce moment où j'ai compris pourquoi ils ne m'ont jamais privé de rien.
Je connais le centre Catherine II, c'est à 20 minutes de mon lycée, j'y irais là-bas après mes cours, je veux savoir qui sont mes vrais parents.
Elipse
J'arrivai devant ce grand et sévère bâtiment appelé : L'orphelinat.Je me rendit à la réception puis je fus accueilli par une grande dame blonde.
"Oui, bonjour ! Puis-je vous être utile ?" Me demanda-t-elle.
- Oui je m'appelle Pierre Hoguelaud et je recherche mes parents, je suis un ancien pensionnaire." Dis-je d'une façon terne. La dame pris un air désolé et dit :
"Suis-moi." elle me conduit dans le bureau de la directrice. La directrice de cet établissement s'appelait Mme Bleuet. La dame blonde partie, Mme Bleuet dit d'une voix mieleuse :
"Pierre ! Je me souviens de toi ! Tu n'étais encore qu'un petit bonhomme quand tu a été adopté. Regarde-toi, comme tu as grandi ! Tu as une allure de gentleman ! Comment pourrais-je t'aider mon grand ?"
Je répondit de façon la plus brève possible bien que son visage rond m'était étrangement familier :
"Voilà, je... j'ai 15 ans et, il y a quelques jours, j'ai appris que j'ai été adopté à ce centre-ci quand je n'étais encore qu'un bambin. Je suis donc venu ici afin de savoir qui sont mes vrais parents et d'avoir ne serait-ce qu'un minuscule renseignement sur ceux-ci."
Alors, Mme Bleuet se leva et dit :
"Un instant je te prie".
Elle partie dans une salle à part puis arriva, quelque minutes après avec un dossier (assez conséquent) sous le bras ainsi qu'une boîte de mouchoir puis posât ces éléments sur le bureau et dit :
"Voici ton dossier d'adoption, il est particulier, nous le regarderons ensemble." . Elle m'expliqua que, mes parents étaient séparés, mon père avait quitté ma mère pendant sa grossesse et est parti comme un voleur. Ma mère, était professeure des écoles et ne gagnait pas bien sa vie, elle ne pouvait même pas se nourrir elle même. Elle n'a seulement eu le choix de me confier à cet orphelinat. Puis, au bout de 10 ans, ma mère donna régulièrement de ses nouvelles au centre, sa situation financière devenait prospère et ma mère allait de mieux en mieux. Elle était toujours professeure et aimait son métier. Ma mère était professeure de mathématiques au collège. Plus Mme Bleuet me parlait de ma mère, plus j'avait les larmes aux yeux plus j'avais envie de la retrouver puis de la serrer dans mes bras. Puis, la directrice dit ces paroles-ci :
"Pierre, je suis sincèrement désolée mais ta mère n'est plus de ce monde, elle est décédée suite à un accident de voiture il y a 3 ans. Pour ma part, je ne pense pas que ce fut juste un tragique accident de voiture. Si je peux faire quelque chose pour toi, dit le moi.".
Suite à cela, je m'effondrai en larmes devant la directrice. C'est à ce moment là où j'ai compris à quoi servait cette boîte de mouchoirs. A éponger mes pleurs, mes craintes, mes malheurs puis, les jeter à la poubelle. Or, les malheurs là je ne peux pas les jeter, ils resteront dans ma tête, ce sentiment de culpabilité qui me suit depuis que j'ai tué ma mère me débecte. Je suis un idiot. Je suis sûr que ce sentiment me suivras toute ma vie. Je ne peux pas vivre avec un secret pareil. Et c'est là que Mme Bleuet dit :
"Ce n'est pas ta faute Pierre. Ce n'est pas ta faute.". C'était trop. Larmes repris de plus belles. Je les ai essuyé et j'ai essayer d'aller bien. Puis j'ai demandé une photo de ma mère...
Elle était jolie. La photo était en noir blanc mais sa beauté était comparable à celle d'un ange. Malheureusement, elle ressemblait beaucoup à ma professeure de Mathematiques. Mes doutes se sont éclaircis et l'espoir que cette histoire soit une simple coïncidence a disparu.
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L'idée.
General FictionJ'espère que vous aimerez avec ma toute première nouvelle qui est un peu glauque.