Chapitre 2 : "Parlez-moi"

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Après plusieurs heures passées dans le jardin du château, seule, l'heure du dîner pointa son nez. J'avais faim. J'ai toujours eu faim.

Je rejoignais alors le château, pas-à-pas. Je pouvais admirer les belles fleurs d'Alfheim. C'était leurs noms. Une légende dit que ce sont les premiers être vivants qui sont apparu sur Alfheim. D'où le nom de notre planète. J'ignore si nous sommes les seuls... J'aimerais tellement découvrir toutes ces choses... Une fois, Voroos m'a dit qu'il y avait pleins d'autres royaumes. Il m'a parler de neuf royaumes. Mais après, il ne m'a pas donné de noms, ni de preuves. Ah, si, juste ce nom : Midgard.

Apparemment, sur cette planète, la magie n'est qu'une légende ou de l'illusion. Ils sont tous « mortels » et vivent beaucoup moins longtemps que nous. Il m'a parlé d'une fleur qui se trouve que sur Midgard : la rose. J'aimerais vraiment en voir une un jour. J'aimerais visiter d'autres mondes un jour. Enfin, si on peut appeler ça comme ça...

Plongée dans mes pensées, je finissais alors par arriver devant le château. Père y était et me demanda : « Alors, comment va ma petite Princesse ?

-Très bien père ! J'aimerais vous parler ce soir...

-Concernant quoi ? demanda-t-il.

-J'aimerais apprendre des choses sur les neuf Royaumes... »

Père me regarda, surpris et me lança : « Il n'y a rien à savoir, ce n'est pas intéressant pour une fille de ton âge.

-Pouvez-vous me parler de Midgard ? insistais-je sans me préoccuper de ce qu'il venait de me dire.

-Non, je n'y connais rien moi...

-Père, vous êtes Roi, je sais que vous en savez plus. Et je veux apprendre. »

Mère arriva et lança : « On ne va pas tarder à manger !

-Maman, commençais-je ? Je...

-A table Amora, viens, me coupa Père. »

Il me cache quelque chose, je compte bien le découvrir, pourquoi je n'ai pas le droit de savoir ce qu'est Midgard ?

Nous nous installâmes à table. Le repas était silencieux. Père avait l'air pensif. Je voulais en savoir plus. Je demandais : « Pourquoi vous ne me parlez pas de Midgard ? Qu'est-ce que c'est ? Voroos trouve ce Royaume magnifique ! J'aimerais y aller, je peux y aller, Mère ? S'il vous plaît ! Allons y faire un tour ! »

Mère me regardait perplexe et Père, je voyais son regard plein de mépris. Mère me lança : « Oublie cette histoire Amora, ça ne te concerne pas! "

Je savais que je ne devais pas insister, cela ne m'attirai que des ennuis et alors je n'aurais plus aucune chance de voir Midgard. Cependant je n'abandonnais pas mon idée, le fait que d'autres mondes existent me fascine.

"Bien mère." Répondis-je alors.

Mon père fut très surpris de cette réponse, il ne s'attendait sans doute pas à ce que je cède aussi facilement. Ma mère elle n'avait rien remarquée elle était juste satisfaite.

Au fond de moi, j'avais une grande soif de découverte sur le monde qui m'entoure mais personne ne me laisse en apprendre plus.

Le repas se finit dans le plus grand calme. On pouvait même entendre les oiseaux dehors, toutes fenêtres fermées...

Au fond de moi, j'avais une grande soif de découverte sur le monde qui m'entoure mais personne ne me laisse en apprendre plus.

Le repas se finit dans le plus grand calme. On pouvait même entendre les oiseaux dehors, toutes fenêtres fermées...

Je demandais à sortir de table et on m'y autorisa. Je rejoignais ma chambre et me décidais à aller me coucher. Je passais devant ma pile de cadeaux amoncelée dans un coin de ma chambre. Olga a dû passer par là pour me les apportés car il y avait une petite enveloppe dessus avec mon nom. Je reconnaîtrais son écriture entre mille.

J'ouvris délicatement l'enveloppe et, vis en sortir un joli Eywa.

Je n'en avais jamais vu un d'aussi près. J'aurais voulu le garder mais je sais que c'est quelque chose de précieux, qu'il ne faut surtout pas enfermer. Il volait autour de moi et je voulu l'attraper mais celui-ci semblait s'échapper. Je jetais de nouveau un œil sur mon enveloppe qui contenait un petit mot.

« Ma petite princesse,

Si tu réussi à attraper entre tes mains ce Eywa, il te protégera du mal et te guidera vers la voie de la sérénité. Il te délivrera de tes souffrances tout au long de ta vie.

Ma fille et moi-même te souhaitons un très joyeux anniversaire et nous espérons que ta journée s'est passée comme tu le voulais.

Nous t'embrassons,

Olga et Maeille. ».

Je n'en reviens pas que Olga ais cherché un Eywa juste pour moi ! Même moi, lorsque j'allais dans la forêt du château, je n'en trouvais jamais !

J'essayais alors tant bien que mal de l'attraper avec douceur pour ne pas l'abîmer et au bout d'une dizaine de tentatives, je pus enfin l'avoir entre mes paumes de mains.

Soudain, la porte s'ouvrit d'un coup et, surprise, mes mains se déjoignirent et le Eywa s'envola dans mon dos. On m'a dit que les Eywa sont timides et qu'ils préfèrent se montrer que face à la personne avec qui ils sont liés.

C'était Mère. Elle affichait un visage serin. Elle s'approchait de moi et me proposait de m'asseoir sur le lit. J'exécutais.

Elle commença : « Es-tu heureuse de ta journée ma princesse ?

-Oui ! C'était vraiment bien ! J'ai de la chance d'avoir des amis aussi gentils qu'eux ! J'aimerais les revoir, mère.

-Ils t'apprécient beaucoup aussi et je suis sûre qu'ils seraient tous très content de revenir passer une après-midi au château.

-Je les apprécie beaucoup mais quand est-ce que je pourrais avoir une amie avec qui je pourrais... Je ne sais pas, on pourrait se coiffer toutes les deux... Une fille avec qui jouer car les garçons, je les aime bien mais ils n'accepteront pas de venir me coiffer !

-Je comprends ma puce, mais si tu veux, je peux contacter une amie à moi, Elwing, qui a une fille de ton âge ! Elle s'appelle Idril et elle est adorable comme tout ! Je suis sûre que vous vous entendrez à merveille. Pourquoi n'y ais-je pas pensé plus tôt ? Je la contacte dés que possible.

-Merci mère ! J'ai vraiment hâte de la rencontrer ! »

Un silence s'installa : je savais que Mère avait quelque chose à me dire : mais quoi ?

Je cherchais alors du regard mon petit Eywa que j'avais perdu de vue. J'espère ne pas l'avoir perdu... A moins qu'on ne puisse pas les perdre...

Mère interrompit le silence : « Amora, j'ai quelque chose à t'annoncer... »

Mon visage pris un air surpris mais je savais qu'au fond de moi, je me doutais depuis son arrivée qu'elle voulait me dire quelque chose. J'étais curieuse de savoir quoi. Je pris mon air intéressé et elle continua : « D'ici quelques mois, la famille s'agrandira.

-J'espère que c'est pas... »

Je me rendais compte que je parlais à voix haute ! Je pense que mère serait blessée que je lui dise que je ne veux pas que ce soit un garçon !

« Qu'y-a-t-il ma puce ?

-Non, rien... Donc je vais avoir une petite sœur...ou un petit frère ?

-Oui, tu as bien compris ! J'espère que tu seras une bonne grande sœur...

-Oui je te le promets. »

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 14, 2017 ⏰

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