Partie 8

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[...]

**Dans la peau de Nessrine**

J'ai accepté la demande de Houssam car je l'aime bien Houssam, même si des fois il m'énerve de ouf. Mais comme il l'a dit on est pareil. Sans le connaître, je ressens heja qui me prouve que se qu'il me dit est vrai, que je peux avoir confiance en lui.
Il m'a expliquer le pourquoi du comment de toute à l'heure. Le fait qu'il est fait exprès de me faire péter un câble.

Je rentre chez moi, je vais me laver et tout ça et ensuite je vais directement dans la chambre de Hassan pour lui en parler. Quand je rentre dans sa chambre, il ne tourne pas la tête pour voir qui est-ce qui rentre dans celle-ci.  Tout simplement parce qu'il sait que c'est moi, je vais m'asseoir sur son lit à côté de lui.

Moi- Hassan?

Lui- oui qu'est-ce qu'il y a?

Moi- tout à l'heure à l'entraînement, ce n'est pas Ali qui m'a entraîné c'est Houssam. Ali avait à faire du coup il a demandé à Houssam de m'entraîner le temps qu'il revienne et il l'a très bien fait. Même que Ali lui a proposé de m'entraîner jusqu'au prochain combat et j'ai accepté mais je préfère t'en parler quand même

Lui- d'accord, moi ça ne me dérange pas du moment qu'il ne tente rien, qu'il reste correct avec toi et qu'il t'apprenne bien la boxe.

Moi- ok alors ça me va aussi...

[...]

Un mois plus tard....

En ce moment je cogite, je pense à tous et à rien en même temps. Je me pose trop de questions j'ai l'impression que tout va mal alors que ce n'est pas le cas. J'ai l'impression d'être en dépression et ça tout le monde le voit.

La première chose que je fais le matin quand je me lève, c'est d'aller à ma fenêtre et de regarder le paysage comme une dépressive le ferait. J'observe les gens qui passent, les bâtiments devenu gris avec le temps, les daronnes qui partent au marché. Je mange presque pas, je n'ai plus l'appétit
La seule chose que j'ai envie de faire c'est de boxer, de me défouler et de faire fuir cette haine qui vient de je ne sais où. Plusieurs fois ma mère est venue me parler, elle passe beaucoup de temps avec moi. Il y a qu'elle qui peut me faire sourire qui peut me faire oublier tout ce qui me fait cogiter.
Plus je grandis plus je rêve de sortir d'ici, de finir mes études avoir un travail qui me plaît, dont j'ai envie de me lever tous les matins. Pas comme mon père qui se lève tous les matins pour aller sur des chantiers se casser le dos pour nous alors que ce métier ne lui plaît même pas. Plus je grandis je vois aussi les rides et le visage de mon baba vieillir avec le temps.
Bien sûr mon frère a remarqué mon changement d'état, il a vu que je n'allais pas bien. Il essayait de comprendre et de passer du temps avec moi mais c'était peine perdue, je ne voulais parler à personne sauf à ma mère.

Comme tous les samedis, je me réveille pas trop tard, je vais manger un petit-déjeuner que ma mère a préparé pendant qu'elle me regarde et qu'elle me raconte ce qu'elle va faire durant sa journée. Mon père pars voir ses amis et mon frère dort.
Par la suite je vais continuer ma déprime dans ma chambre, allonger dans mon lit.

Comme chaque fois, je me pose des milliers de question commençant tout par «et si» mais dit-on pas qu'on ne refais pas le monde avec des «si» pourtant moi j'ai l'impression que tout peut changer. Depuis que je suis petite, j'ai toujours été quelqu'un qui réfléchisser pour tout et pour rien même un peu trop. On m'appelait la rêveuse. À force de trop réfléchir, je n'ai pas entendu ma porte s'ouvrir et mon frère rentrer dans ma chambre. Il est venu s'asseoir sur mon lit, il m'a fait un bisou sur le front et s'est couchée à côté de moi comme quand on était petit.

N - Coup de coeur sur le ring.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant