-Oui Nancy, Soupirais-je, lassé. Ton doudou est derrière le lit, contre le mur. Tu l'as laissé tombé durant la nuit.La petite fille me fit un grand sourire et me serra dans ses petits bras.
-Merci Théo, t'es trop zentil... Dit-elle en s'écartant. T'es zur qu'il est là-bas?
-Mais oui, puisque je te le dis. Fis-je en me grattant l'arrière de la tête, gêné. Vas vite le chercher.
La fillette s'écarta et gambada gaiement vers sa chambre tandis que je me laissais tomber sur une chaise de la cuisine.
Derrière moi, la porte s'ouvrit, laissant entrer la personne qui me soutenait le plus dans cette vie.
-Alors, tu as retrouvé la peluche de la petite ? Demanda ma sœur, Alice, s'asseyant à côté de moi, étendant ses pieds sur le rebord de la table, en se balançant légèrement.
- Oui, soupirais-je. Elle n'était pas loin.
- Bon génial. Maintenant que tu as finit de faire le baby-sitter, on pourrait peut être y aller ? demanda elle avec son ton sarcastique et amusé habituel.
- Oui, on y va, j'arrive dans une minute.
Sur mes mots, elle se leva et m'adressa un clein d'oeil avant tourner les talons.
Je me levais, maudissant les horaires de cours.Malheureusement, le lycée de Madens avait des horaires draconiens. Hors, c'était dans cette petite ville que moi, Théo White, habite avec ma sœur Alice et toute la ribambelle de jeunes à problèmes de la région.
La MECS (Maison pour Enfant a Caractère Social) de Madens accueillait une vingtaine de gosses, de cinq à dix-huit ans, laissés, abandonnés par une famille qui n'a pas voulue d'eux.Mais alors qu'eux étaient mis de côté pour toute une panoplie de raisons familiales, ma sœur et moi avons une toute autre histoire bien plus complexe. Et bien plus étrange.
Petits déjà, nous faisions l'objet de curiosité, voir de peur, par nos parents.
Peut-être était-ce parce-que, d'un simple touché, je pouvais savoir des choses sur tel ou tel objet. Ou peut-être parce que Alice pouvait pouvait... modifier la structure de son propre sang.Sans doute.
Nous sommes nés différents.
Sans savoir pourquoi.Abandonnés au foyer de Madens, on a vite compris que les autres enfants n'étaient pas comme nous et on est devenu discret par apport à nos... "capacités".
Mais ce n'était pas facile tout les jours.
-Eh, t'es dans la lune ? Me demanda Alice en me bousculant un peu d'un coup d'épaule, alors qu'on marchait sur le trottoir, nous rendant au lycée de la petite ville. Eh ! Je te parle.
-Hein? Heu... ouais, pardon, tu disait ?
Elle n'eu pas le temps de parler qu'une voix familière se fit entendre derrière nous.
- Théo, Alice attendez moi !
En me retournant, je reconnu Dekka Jordans courrir, voulant nous rattraper.
Elle arriva à notre hauteur et mis ses mains sur ses genoux tentant de reprendre son souffle.-Vous auriez pus m'attendre, quand même... Prononça elle, essoufflée.
Machinalement, elle écarta ça mèche rebelle bleue de devant son visage, laissant apparaître deux yeux de la même couleur.
Dekka Jordans était une fille du foyer de Madens, elle aussi.
Elle avait les cheveux noirs, longs, avec une mèche bleue qui lui retombait constamment devant les yeux, tranchant avec sa peau hâlée.
Agée de seize ans, comme Alice et moi, je n'avais jamais vu de personnes aussi douée de ces mains, pour les machines ou autre engins.
Mais surtout, elle n'avait pas l'habitude de se laisser marcher sur les pieds et elle le faisait savoir.
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Veritas
ParanormalMadens est une petite ville agréable! À votre droite, nous pouvons voir le charmant lycée, le superbe centre commercial, la mignonne garderie et le grand stade de foot! À votre gauche, vous pouvez apercevoir la forêt verdoyante, les ruisseaux limpid...