Les Oubliés

Chapitre 3

- Et donc, c'est grâce à ces trois situation que l'on peut devenir un citoyen Athénien. Maintenant vous notez que pour mardi prochain je ferai un petit contrôle de cours. N'est-ce pas Warren ?!
Je sens que l'on me pousse le bras. Je lève la tête et remarque au moins une trentaine de billes blanches avec des variations de couleurs dans chacune d'elles tournées vers moi.
- Oui ?
- Mon chère jeune homme je viens de dire quoi ?
Le regard des élèves deviennent de plus en plus imposant ainsi que celui de Mr Mathuw
- Et bien ... eum, commençais-je a dire, ... vous disiez que ...
Mais heureusement la sonnerie retentit et tout les élèves de la classe se levèrent dans un énorme brouhaha.
- Très bien Monsieur James venez me voir. Les autres n'oubliez pas vos devoirs pour la semaine prochaine. Bonne journée à tous !
Le prof venait à peine de finir sa phrase que la salle était déjà vide. Tous même Alice qui me jette un coup d'oeil l'air de dire: "t'es pas rendu toi", tandis que je ramasse mes affaires dans mon sac.
J'entends les pas du professeur d'histoire s'approchés à ma table en disant:
- Avez vous bien dormi cette nuit Warren ?
- Bien sûre.
- Alors comment expliquez vous que vous ayez dormi pendant toute mon heure de cours ? Elle ne vous intéresse pas ?
- Non, non ce n'est pas ça, c'est que ma nuit ou plutôt mes nuits ne se passent pas très très bien c'est pourquoi j'ai beaucoup sommeil en ce moment.
- D' accord, si jamais quelque chose ne va pas bien ou autres je suis toute à votre écoute, répondit-il simplement.
- Oui merci.
Je quitte la salle et me retouve seul dans les couloirs du lycée.
Pas un bruit, pas une seule personnes, non rien, le vide complet.
Je passe à mon casier prendre mon sweat à capuche ainsi que mes affaires de sport puis me dirige vers la salle ou j'ai cours. Celle-ci se situe a environ 1,5km du lycée dans lequel j'etudis et me demande une bonne quinzaine de minutes à pied à faire de plus en me dépêchant a cause du retard que j'ai pris en restant après le cours d'histoire.
Sur le chemin, je croise une petite mamie qui pousse un cadi dans lequel on fait nos courses, rien d'anormal je suis près d'un supermarché. Mais même si cela n'a rien d'anodin, lorsque cette vielle dame passe à côté de moi un frisson me parcours tout le corps des pieds jusqu'aux pointes de mes courts cheveux noirs. Je lui lance un agréable bonjour mais ne reçois rien en retour: pas même un sourire, pas même un bonjour, non rien.
Je décide donc de continuer mon chemin vers la voie de la salle de sport.