J'étais souvent seule.
Et chaque soir je m'enivrais d'alcool, avec l'espoir de ne plus être capable de me souvenir de toi.
Je voulais terriblement t'oublier.
Chaque nuit, j'avais mal au coeur et je griffais la peau de ma poitrine si fort que j'en saignais.
Je hurlais intérieurement.
Ce vide s'installait et grandissait dans mon âme et mon esprit.
Je ne pensais plus.
Mais la douleur et la solitude n'étaient que les preuves que ce fut réel.
Alors je me mis à chérir ma propre destruction.