Impossible is nothing

PARTIE 1

- Je suis Hind. C'est compliqué, HIND ! On se connaît depuis petit,

- Et mais je m'en branle d'ton prénom de mes couilles. On a pas le choix, crois pas que je suis heureux a l'idée de me marier avec ta gueule.

- J'suis pas ta copine Yanis, tu me respectes, guelek tu crois que moi je suis contente que tu deviennes mon mari, nan donc évite.

- Bouge, j'vais te casser les dents.

- Ose.

Il rit doucement, un rire qui sonnait faux, En faisant ressortir sa dentition parfaite, abruti. On aurait envie d'lui donner des baffes la vérité. Il allait répliquer mais ;

Ma mère arriva dans la salon, un plateau ornée de verre or et de thé.
Suivie de la mère de Yanis, de son père et du mien.

Je regardais avec plus d'insistance Yanis, il est vrai que l'on se connaît depuis petits. On était pas vraiment pote mais on était les deux cassecou de deux famille qui se connaisse.

Yanis est brun, des cheveux en bataille et une barbe parfaitement tailler, des petits yeux vert tirant vers le marron.

Il n'étais pas moche mais il était con putain.

- Bon, les enfants. On aimerait vous mariez, vous le savez. Et on aimerait que vous respectiez notre choix, pour votre bonheur a vous. Commença la mère de Yanis. Prise de dégoût intérieur, je deglutis mais

Par respect, j'aquiecais d'un mouvement de tête, Yanis m'imita.

- Nous ferons le mariage religieux, puis le mariage civile très bientôt. Faites nous confiance, on y pense depuis longtemps, reprit la mère de Yanis.

Mon père me regardait avec nostalgie, je lui souriai doucement.

Mon pere ne parlait pas beaucoup, mais il est très pudique et discret.
C'est ce que j'admire chez lui, sa sagesse.

Il est vrai que ils en discutaient de ce mariage souvent depuis que nous étions petits, mais je prenais ça a la rigolade. Je suis dépassée maintenant que j'y pense lol. Ce mariage était planifié depuis bel lurette, Yanis lui est plus âgé que moi, de 4 ans. Et il est courtier en assurance, je ne suis qu'une novice.

- Tu deviens une femme, m'avait dit mon pere.

On parla encore une bonne heure avant que Yanis et ses parents partent.

3 mois plus tard, bien après le mariage.

- Tes putain de chaussettes, Yanis !

Je criais derrière lui depuis bientôt 3 mois, 3 mois que nous étions mariées lui et moi. 3 mois de pire calvaire. D'autant plus que nous avions un appartement à partage, une chambre aussi. Un lit. Ses ronflements, rassurez vous, aucun gestes de tendresse juste des clash et du dégoût, génial.

Le quotidien est banale, il passe ses journées au boulot et moi a la fac, on se parle a peine, le week-end, il est dehors. Donc au final, ce n'est pas plus mal.

- Et ta putain de gueule aussi !

- Elle a quoi Ma gueule? Elle t'emmerde.

- Ferme ta gueule, la ! Je bosse.

- Nan.

J'entre dans la chambre, il est encore une fois allongé sur le lit, les yeux rivés sur son ordinateur.

- Le dîner est prêt, viens bouffer, dis-je.

- Parle bien.

Je souffle.
Je me pose a table, il vient quelques secondes plus tard a son tour.

- Yanis?

Il lève les yeux vers moi, prêt a m'écouter, enfin je crois.

- Tu vas pas voir d'autres filles ?

Il souffle en baissant la tête, pourquoi je lui ai demander ça?

- Ça te regarde pas, répond-il, sèchement.

- Si ! Putain on est mariés que tu le veuilles ou non, je veux pas passer pour la cocu.

- Bouge ta race la. Tu me chauffes la gueule.

- Je m'en fous.

- Eh tu me casses les couilles, je suis crevé la, donc va faire chier quelqu'un d'autre. Déjà ta gueule je peux plus me l'encadrer alors bouge vite de la.

Le feu montant en moi, je le fis redescendre en répondant doucement ;

- Donc j'peux aller voir d'autre gars?

Il lève ses yeux a nouveau, noir de rage ;

- Ouais, t'es une pute donc ca me regarde pas.

- Eh mais tu te prend pour qui petit pd? Écoute moi bien, je le redirais pas deux fois je suis pas ta copine donc je vais te casser les couilles si ca me chante ok? Moi une pute? Mais regarde toi, connar..

- Allez casse toi vite avant que je te découpe la tête, retraite moi de pd ta plus de dents. me coupe t'il semblant de contenir.

Je me mis rire. A rire de sa tete, pour l'enerver, le pousser a bout. Et la son regard changea... dans quel merde je me suis foutue encore ?