Lettre 6.

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Le déni.                                                                                                                        Dimanche 16 octobre 2016

Chère Kali,

il est 21heure et je reviens de ton enterrement. Il y avait beaucoup de monde, je ne savais pas que tu étais tant aimé. Mais je suis content, ça ne fait que réconforter l'idée à quel point je t'aime.  Ta mère a fait un super discours, quand je l'ai vu monter sur l'estrade, j'ai réalisé à quel point tu lui ressemblais. Ton père n'a pas su retenir ses larmes, il n'a pas pu aller jusqu'à la fin de son discours. J'ai eu de la peine, voir ton père pleurait m'a fait mal. J'ai beau me refaire la scène dans ma tête, j'ai beau les revoir tous te mettre en terre, je ne réalise pas que tu es morte.
Tu ne l'es pas, je le sais.

J'espère te revoir bientôt,

Elias.

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