Amorce

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Je me trouvais donc, assis la, dans cette chambre d'un motel miteux, sur le bord de la route 53, au fin fond du Minnesota. Je tremblais de chaud, de froid et de je ne sais quoi encore, avec la ferme intention de me dénoncer auprès de la police du comté de St Louis.
Il serait peut être préférable pour moi de vous expliquer, le pourquoi et le comment de cette situation.
J'adorerai commencer cette histoire par un stéréotype de base, avec la naissance d'un magnifique bébé de 3,5 kg, une famille aimante et petite musique rockabilly en arrière plan, mais c'est  n'est pas ce genre d'histoire.
J'ai grandi dans un orphelinat tout à fait normal, avec des amis et de éducateurs aimants....
Mais il faut savoir que n'importe quel enfant, qui ne connaît l'amour de ses parents, se trouve un jour face a un mur qui l'empêche d'évoluer comme les autres enfants. Donc dites vous que je fais partie de ces enfants, et que c'est un des facteurs qui ont fait de moi l'homme que je suis..... ou plutôt celui que je ne suis pas.
Malgré ce petit détail, tout allait bien dans ma vie et je me plaisait bien à l'orphelinat. Il en fut ainsi jusqu'au jour de mon « adoption ».
Je fut donc adopté par les Stones, et je dois admettre qu'ils étaient adorables. Mr Stones était un homme stoïque il avait l'air assez énigmatique, mais en soit il était d'un naturel gentil avec une âme d'enfant. Mme Stones quant à elle, était la mère rêvé de n'importe quel enfant ; Ils étaient donc parfait, voir même trop parfaits. Quoi qu'il en soit, ce vendredi après-midi 17 août 1967, tous les papiers étaient signé et mes valises fin prêtes pour partir avec les Stones, et désormais j'étais l'un d'eux : Benjamin Blaze Stones, 10 ans et heureu.
Le voyage fut assez long, je me souvient m'être endormi sur la banquette arrière de leur Porche 911, tout droit sortie d'un film d'action à la 007.
Une fois arrivé chez eux je fut plus qu'ébahis, c'est le cas de le dire. Je n'avais jamais vu une maison si grande et aussi ravissante, et le mot est bien choisi.
Elle situait à la fin d'une résidence privée, et elle en était la plus grande. A l'extérieur elle était assez basique avec une grande porte d'entré, des fenêtres immenses et une véranda en bois de hêtre.
L'entré majestueuse avec un parquet clair et des murs blanc cassé, le salon et la salle à manger ne formaient qu'un, un espace uni et carré. Avec des grandes portes et des grandes fenêtres.
Et puis la cuisine, délicieuse, fonctionnelle, voir un peu trop grande pour une petite famille de trois.
Mais le cerise sur le gâteau était ma chambre. On aurait cru qu 'elle avait été pensé spécialement pour moi.Spacieuse, coloré, avec un lit en forme de voiture de course, un tas de jeu et jouets, des posters de jouer de basket et de football, un bureau, un ordinateur. Tout était là ou il fallait.
Il aurait fallu être fou pour ne pas aimer les Stones et tout ce qu'ils avaient à offrir.

Je suis pas un HommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant