•Chapitre 4•

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• Officier de police- Votre père est dans le coma. Son état est instable, il est entre la vie et la mort. Si vous voulez plus de détails, il faut aller voir à l'hôpital, aux urgences.

***

Avec Thomas, on court -encore une fois- jusqu'à sa voiture. On monte, et on fonce jusqu'à l'hôpital. Je rentre en trombe dedans et vais à l'accueil.

• Moi- Où est Mr Hope !? Je veux le voir s'il-vous-plaît !

• Secrétaire- Je ne peux divulguer aucune information, vous avez un lien familial avec lui ?

• Thomas- Ils m'énervent à toujours répéter la même chose ! C'est notre père !

• Secrétaire- Je... excusez moi, je ne le savais pas...chambre 108. Prenez l'ascenseur, jusqu'au 2e étage, ça sera sur votre droite.

• Moi- Merci

• Secrétaire- Je vous en prie mademoiselle.

On suit les instructions de la secrétaire et on arrive devant la chambre 108... Je pose la main sur la poignée mais j'hésite à rentrer...

• Thomas- Alors ? Ouvre, on doit voir s'il va bien même s'il n'a pas été très sympa ces derniers temps avec nous.

• Moi- Oui si tu le dis...

J'ouvre la porte et je rentre angoissée, tout comme Thomas d'ailleurs... Je vois mon père allongé sur un lit d'hôpital, inconscient. Le bip régulier de l'électrocardiographe me rassure... On s'approche tous les deux de lui, et je dis :

•Moi- Je...vais me prendre un truc à manger... Tu veux quelque chose ?

•Thomas- Je veux bien un sandwich, n'importe lequel.

•Moi- Ok, je reviens dans 10mn.

•Thomas- D'accord

Je sors rapidement de la chambre et je me dirige vers la cafétéria de l'hôpital. Je fais la queue et au bout de 2mn, c'est à moi de commander.

•Moi- Bonjour, deux sandwichs jambon fromage s'il-vous-plaît.

•Vendeuse- Ok, ça fera 5 euros s'il-vous-plaît

•Moi- Tenez

Je lui tends un billet de cinq euros, et elle me donne les deux sandwichs. Je la remercie, et je marche jusqu'à la chambre 108. J'ouvre la porte et je vois Thomas sur son téléphone.

• Moi- Je suis là

• Thomas- Tu as pris quoi ?

• Moi- Jambon fromage

• Thomas- Basique quoi, mais ça va, merci !

Je lui passe son sandwich. On mange en silence et j'allume la télé. Encore les infos. Je soupire en éteignant l'écran.

J'ai à peine mangé la moitié de mon sandwich quand tout à coup, mon père est pris de convulsions inquiétantes et le bip régulier s'affole considérablement.

Je manque de m'étouffer tout comme Thomas, et je sors de la chambre en courant, appelant des médecins ou des infirmiers.

• Moi- VENEZ S'IL-VOUS-PLAÎT !!!!! A L'AIDE !! DES MÉDECINS OU DES INFIRMIÈRES OU JE SAIS QUI MAIS VENEZ VITE !!!!!

Tout le monde me regarde bizarrement mais je m'en fiche complètement, tandis que des médecins accourent dans la chambre.

Je rentre avec eux, et je découvre Thomas qui retient ses larmes. On est forcés à sortir, et je me retrouve à faire les cent pas devant Thomas qui est assis sur une chaise, la tête entre les bras.

• Thomas- Arrête de marcher comme ça s'il-te-plaît, tu me stresses

• Moi- Mouais...

Je m'arrête et vais m'asseoir à côté de lui. Mais ma jambe ne peut s'empêcher de s'agiter.

• Thomas- Finalement, je préférais quand t'étais debout.

Je soupire mais ne réponds rien, sachant que si je répliquais, ça allait partir en cris et en insultes. Dans un hôpital en plus. Ce n'est pas le lieu ni l'occasion. Je décide donc de sortir mes écouteurs et mets de la musique. Je vois Thomas en faire de même.

Je tombe sur la musique Ailleurs de Caroline Costa (chanson en média).

"New-York, Barcelone ou Tokyo
Les mêmes grattes-ciel qui me regardent de haut
Ma jeunesse qui s'enfuit avec mes rêves
La même tristesse dès que le soleil se lève.
Paris, London ou Los Angeles
Où que j'aille mes peurs me tiennent en laisse
Seule dans ma chambre j'ai perdu le sommeil
Et les lendemains ressemblent à la veille

Et je m'en vais pour retrouver qui je suis
Je laisse la nuit m'emmener loin d'ici
Je n'oublie pas d'où je viens, où j'ai grandi
Juste une enfant d'ailleurs
Juste une enfant d'ailleurs

J'imagine de nouveaux horizons
Juste pour oublier qu'à la maison
Le passé m'étouffe et me pousse à partir
Et je reste guidée par mes souvenirs

Et je m'en vais pour retrouver qui je suis
Je laisse la nuit m'emmener loin d'ici
Je n'oublie pas d'où je viens, où j'ai grandi
Juste une enfant d'ailleurs
Juste une enfant d'ailleurs...."

La chanson est sur le point de finir quand la porte de la chambre s'ouvre sur un médecin qui affiche une mine désolée... Je m'apprête à parler, mais Thomas est plus rapide que moi.

•Thomas- Alors ?

•Medecin- Je suis désolé, nous n'avons rien pu faire...

•Moi- C'est une blague !? Non c'est pas possible...

•Medecin- Votre père a fait un arrêt cardiaque. On ne sait pas ce qui a provoqué ça, mais ça doit être lié à son accident...

Je fonds en larmes dans les bras de Thomas face à cette horrible nouvelle.

•Thomas- On va rentrer... Viens Mélina on y va...

Je hoche la tête en signe d'approbation, et il m'emmène à la voiture. J'ai dû m'endormir durant le trajet car je me réveille dans mon lit. Je vois mon jumeau à l'encadrement de la porte.

•Thomas- Enfin réveillée ?

•Moi- Moui...

•Thomas- J'ai commandé des pizzas.

•Moi- Ah ?

•Thomas- Ouais... Je vais t'en laisser t'inquiète pas, descends quand tu auras fini de roupiller

•Moi- Ouais ouais...

Il s'en va en refermant la porte. J'entends ses pas s'éloigner, laissant place à un silence total. Silence brisé par le bruit de la télé. Je soupire en repoussant ma couette sur le côté, et je me décide à me lever. Je me dirige vers la salle de bain, et m'observe pendant 5 minutes dans le miroir.

J'ai une tête déplorable avec des horribles cernes sous les yeux qui sont rouges à force d'avoir pleuré. Mon maquillage a coulé et mes cheveux sont plus désordonnés que jamais. J'arrange un peu le tout, et descends au salon où je vois Thomas assis dans le canapé.

•Thomas- On a un problème... Enfin... TU as un problème...

•Moi- Quoi ?

•Thomas- Notre tante ne peux pas être responsable légale de deux enfants...

•Moi- Pourquoi ?

•Thomas- Soucis d'argent...

•Moi- Et donc ? Je vais faire quoi ?

•Thomas- Les parents de Drew se sont proposés pour t'adopter...

•Moi- Drew !? Ah non ! Jamais ! Jamais je ne vivrai sous le même toit que lui ! Ça jamais ! Never !


LOCKED [Réécriture Prochaine]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant