Vous êtes

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Vous dites, que Dieu n'existe pas. Et je vous dis, qu'Il n'existe plus exclusivement pour vous.

Vous avez du chagrin, avec la sensation qu'Il a abandonné votre monde il y a longtemps. Et je réponds, que c'étaient vous, qui vous êtes retranchés de Lui dans votre propre petit monde, qui  n'a rien à voir avec le plus grand.

Vous vous plaignez que la vie est cruelle et injuste. Et je vous recommande de vous regarder dans un miroir le matin prochain.

Vous avez du chagrin pour les morts comme perdus de ce monde pour toujours. Et j'affirme qu'ils ont été perdus exclusivement par votre vanité.

Vous maudissez votre travail, en le considérant comme une routine qui vole le temps de votre vie sans but. Et je vous demande, à quoi votre vie ressemblera-t-elle sans un travail sur vous?

Vous méprisez vos ennemis. Et je sais, comment ils se transforment tous en pierres de non-obstacle sur la route de vie, dès que vous avez finalement développé les ailes pour l'envol.

Vous avez tous soif d'amour, mais, n'en trouvant pas, êtes prêts à sauter des roches d'espoirs brisés dans les abîmes de haine. Et je désire connaître la vraie valeur de tels sentiments.

Vous déclarez que la vie n'a aucun sens et ne tient aucun but. Et je vous chuchoterai, que vous n'avez pas même essayés de chercher.

Vous déclarez l'impossibilité du possible et niez l'invraisemblance de l'évident. Et je vois, comment auparavant impossible devient évident et incroyable devient possible.

Vous supposez que la vie est inconcevable sans mouvement. Et je vous demande de ne pas confondre impulsions d'âme et petite vanité.

Vous avez peur de ne pas comprendre les autres. Et je veux vous demander - "vous connaissez-vous vous mêmes?"

Vous courrez aprés le succès de la vie dans l' espoir de le recevoir à temps et êtes prêts à marcher sur les autres. Et je vous dis que vous êtes toujours en retard, car vous avez choisi la mauvaise voie.

Vous vous sentez fiers que la croyance n'est pas nécessaire pour apprendre. Et je vous demande si vous pourriez apprendre, ne croyant pas en la possibilité de l'appris?

Vous parlez de générosité et partagez des morceaux de pain rassis, en continuant à consommer du caviar rouge sur vos deux joues. Vous parlez de la bonne volonté et tirez un couteau derrière chacun la défense d'autre. Vous parlez de sagesse et partagez mille et une voies de tromper vos proches. Et j'ose croire que vous ouvrirez vos yeux un jour et arrêterez de confondre l'obscurité et la lumière.

Vous vous demandez, comment je peux exposer ce que je ne sais pas. Et je vous conseille de verser des cendres de sacs de votre connaissance.

Vous me dites que je me répète et traverse à nouveau des endroits, passés auparavant. Et je vous demanderai simplement de lever les yeux.

Vous direz que c'est banal. Et je continuerai à espérer.

Vous direz que vous avez entendu et avez vécu tout cela auparavant. Et avec une tristesse dans mes yeux je vous regarderai passant à côté encore une fois ...

Sur les Ailes L'Espoir: ProseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant