Chapter two.

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*Point de vue inconnu*

Je me réveille en sursaut à cause de ce maudit réveil. Je vois qu'il en reste plusieurs avant de pouvoir me lever réellement alors je reste allonger encore un moment, appréciant la chaleur que la couverture me porte. Mes yeux se ferment tout seul, de nouveau...

*Ellipse de trente minutes*

"Evalya, réveilles-toi bon sang !"

je soupire et tourne mon visage vers ma mère.

"Mmmmmhh..."

"Je n'arrive pas à éteindre tes maudits réveils qui sonnent jusqu'à dans ma chambre, fais quelque chose !" Dit-elle, visiblement énervée.

Je décide de me redresser sinon elle ne me lâchera pas la grappe. J'attrape mon téléphone d'entre ses mains et coupe toute les sonneries que j'avais activées. Elle soupire de soulagement et s'en va de ma chambre. Enfin.

Je sors de mon lit et je me dirige vers ma garde-robe pour prendre la robe que j'ai préparée la veille. Je prend des bas couleur chaire dans un de mes nombreux bacs à linges et je vais dans la salle de bain. J'enfile ma tenue vite fais bien fait, je chausse mes escarpins blancs et sors quelques maquillages que j'ai en double. J'ai toujours un double de mes maquillages pour être sûre que si un fini, j'en ai un autre en réserve. Héhé, intelligent.

D'abord, avant toute chose, je brosse mes dents.

Je trace un léger trait d'eye-liner noir, je mets également un rouge à lèvre rouge mat et voilà, pas plus. Je sors une brosse à cheveux d'un tiroir à côté de l'évier et brosse ma longue chevelure brune. Je ne fais rien d'autres que de les laisser tomber librement sur mes épaules.

Une fois prête, je sors de la salle de bain et attrape ma valise à l'entrée de ma porte avant de passer celle-ci. Je descends les escaliers en faisant attention de ne pas tomber à cause de mes escarpins.

Une fois en bas, je vais faire un énorme câlin à ma mère, malgré les prises de tête en continu, je l'aime et elle me manquera pendant ces prochains six mois. Je me sépare d'elle à contre-coeur et fait un câlin à mon père également. Celui-ci à du mal à s'écarter de moi, je suis sa petite protégée, je vais terriblement lui manquer je le sais, mais il est tant pour moi de prendre mon envol. Je me détache de lui et affiche un sourire.

Je prend ma valise et sors enfin de la maison familiale, j'entre dans un taxi qui se trouve devant la maison, pendant que le chauffeur insère ma valise dans le coffre. De nouveau au volant, il démarre la voiture et commence à partir. Je fais signe à mes parents qui se trouvent sur le pallier de la porte.

L'allée passée, je ne vois que les rues et les routes désertent. Je m'assois correctement sur mon siège et pose ma tête contre la fenêtre.

"Où allons-nous ?" Me demande t-il.

"A l'université d'Harvard."

Il hoche la tête et tout le trajet se passe dans un silence apaisant.

*Ellipse d'une heure*

Le taxi se gare sur un immense parking, que je suppose être le parking de l'université.

Je sors de l'auto et attend patiemment que le chauffeur sorte ma valise de son coffre. Une fois fait, je le remercie et le paie puis entre dans l'enceinte de l'université. Ma première pensée est "c'est immense!". Je savais qu'une université c'était grand mais je n'imaginais pas ça du tout.

Je sors de ma rêverie et entre dans le bâtiment. Je cherche directement après le bureau du directeur. Une fois trouvé, je frappe à la porte et attend qu'il m'autorise à entrer grâce au code lumineux sur la gauche de sa porte.

La lumière devient verte et j'ouvre la porte. Je salue poliement le directeur et m'installe sur le fauteuil devant son bureau.

"Bonjour mademoiselle, que me vaut votre présence ?"

"Bonjour monsieur, je me présente, je suis Evalya Swaine, j'ai dix-neuf ans et je suis nouvelle ici. J'ai loué une chambre dans l'université et sur le papier on m'a dit de m'adresser à vous pour savoir mon étage et mon numéro de chambre, donc me voici." Dit-je avec un petit sourire timide.

"Bien..."Me répondit-il en fouillant dans ses documents. "Ici, les couloirs sont mixtes. Je m'explique. Votre chambre est la numéro vingt, dans votre couloir il se pourrait que par exemple à la chambre vingt-trois sa soit la chambre d'un garçon. Donc soyez vigilante, fermez votre portes à clés et tout le blabla de sécurité. Donc, j'en reviens au point de départ. Votre chambre est la vingt et vous êtes au troisième étage. Est-ce tout ?"

"Oui, sa sera tout; merci beaucoup monsieur le directeur. Bonne journée à vous."

Je me lève de ce petit fauteuil et sors de la pièce accompagnée de ma valise. J'emprunte l'ascenseur et appuie sur le bouton du troisième étage. La petite musique d'ascenseur occupe mon esprit pendant un court moment puisque les portes de l'ascenseur s'ouvrent à mon étage. Je sors de l'ascenseur et cherche ma chambre des yeux. Après quelques secondes, je trouve la chambre et j'insère ma clé pour déverrouiller la porte de celle-ci, y entrer et la refermer derrière moi.

University.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant