Imagine n°1 : Le Noir (Jongup)

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Une semaine. Cela faisait une semaine que tu ne l'avais plus vu.
L'inquiétude te rongeait, tu attendais patiemment à son appartement (qui était aussi le tien), qu'il revienne, n'en dormant presque plus de la nuit, rendant ton corps encore plus faible qu'il ne l'était.
Tu savais qu'il ne reviendrait pas, il n'avait pas supporté que vos avis divergent tant sur un sujet bien trop important. Mais tu continuais à attendre, ne perdant jamais espoir, pensant pertinament qu'il reviendrait et te sourirait de nouveau. Du moins, c'était ce que tu espérais au plus haut point.

Deux semaines. Cela faisait maintenant deux semaines que tu attendais.
Beaucoup de choses s'étaient passés durant celle-ci : tu ne mangeais presque plus, restait plusieurs dizaines de minutes à fixer la porte supposée lui permettre de te retrouver, et de facheuses nouvelles passaient à la télévision.
La criminalité à Séoul ne faisait que de s'accroître. En effet, les membres d'un gang se faisant appelé Black Sun avaient été retrouvés mort dans un entrepot, ils étaient au nombre de cinq et s'y trouvaient aussi une quinzaine de policier eux aussi, retrouvés sans vie. Au vue des informations que la police avait récoltés, il en manquait. Seulement un était parvenu à s'enfuir.
Des images du massacre avaient circulés, bien qu'elles furent bien vite supprimées de par leur contenu pouvant choqué. A vrai dire, tu suivais toute cette affaire de près, n'ayant rien d'autre à faire puisque tu ne faisais qu'attendre. Tu zappais sur toutes les chaines d'informations possible au cas où l'une d'entre elles détiendrait une information, même un détail supplimétaires. Tu n'en croyais pas tes yeux de ces histoires tout droit sortie d'un film d'action, mais elle était la seule manière pour toi de faire passer le temps.

Trois semaines. Cela faisait trois semaines que tu attendais. Tu commençais peu à peu à perdre espoir. Tu n'avais pas encore pleuré jusqu'ici, persuadée qu'il reviendrait aussi vite qu'il était parti. En vain...

Tu t'étais enfin décidée à te lever du sofa, sans pour autant éteindre la télévision qui ressassait des informations que tu connaissais par coeur. Tu t'étais rendu dans ta salle de bain, t'étais dévêtu et tournée vers le mirroir. Tu apperçu ta peau blanchâtre, tes joues plus aussi charnues qu'elles l'étaient il ya quelque semaines de là et finalement ton corps, qui avait l'air tout aussi faible que ton fort intérieur.
Un bruit te fit sursauter. Tu te tournas alors par reflexe mais ne vit rien. Tu te dis alors qu'il s'agissait du voisin d'au dessus qui faisait encore des siennes et effaça le bref sourire qui avait pris place sur tes lèvres pleines.

Tu te rendis alors dans ta douche et fis couler l'eau chaude, une chaleur qui te rappelait celle de l'homme que tu aimais.
Tu ne comptais plus le nombre de minutes que tu avais passé dans la douche, te remémorant tout tes magnifiques souvenirs. Tu sursautas une nouvelle fois à l'entente d'un bruit mais l'oublias à nouveau, ne t'en souciant pas.

C'est alors que tu pensas halluciné. Tu sentis des bras passés autour de ta taille, des lèvres se poser dans ta nuque puis un visage prendre place dans le creu de ton cou.
Bien qu'effrayé tu pris sur toi pour ne pas crier, pour ne pas t'évanouir de honte, de par ta nudité ou de peur, car une personne était parvenue à entrer chez ton copain par je ne sais quel moyen.

- J... Jong... Jong Up ? Dis-tu hésitante.

Le silence te répondit, tu pensas alors que ce n'était pas lui et les larmes retenues jusqu'ici se mirent à tomber silencieusement, suivit par un léger tremblement que tu ne pus contrôler.

- Ne pleure pas. Je suis là.

Imméditament tu reconnus sa voix et te retournas en vitesse, la gêne ayant disparu. Tu l'apperçus alors, le visage neutre, ses cheveux bleutés dans lesquels tu passas sans attendre tes doigts avant de les passer sur sa machoire toujours aussi saillante, puis sur ses lèvres qui t'avaient tant manqués. Tu relevas alors tes yeux vers les siens. Son regard ne disait rien, il était sombre et comme tu le connaissais si bien, seule toi pus y dicerner la tristesse immense qui s'y trouvait.
Vous vous regardâtes durant un long moment, la douche s'ecoulant toujours au dessus de vos deux corps.
Ses vêtements lui collaient totalement à la peau, rendement ses mouvements bien que minimines inconfortables.
Tu te décidas à briser le silence.

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