Partie 7
Je reste en haut de la tour à réfléchir et vers 12h je rentre me changer pour aller travailler au Carrefour.
Je croise Adam le connard, en me voyant il se met à rire.
Moi: y'a quoi de marrant ?
Adam (rire malsain): t'es laide, c'est moi qui ta fait ces marques là ?
Moi: rigole... gros porc
Il me met une droite là où j'avais déjà l'arcade ouverte, je sors en claquant la porte. Je me tiens la tête, et je me mets à trembler. J'ai qu'une seule envie c'est de tout casser. Je prends sur moi encore une fois, je mets simplement une patate dans la porte pour faire passer ma crise de colère et je continue mon chemin tout en saignant de l'arcade.
J'arrive à l'arrêt de bus et une voiture de keuf passe devant moi, je vous laisse deviner... c'est Mencia. Comme d'hab. Elle s'arrête à mon niveau et baisse la vitre.
Moi (souffle): quoi encore ?
Mencia: toi t'as eu quoi encore ?
Moi: pas tes affaires, circule y'a des voitures derrière toi qui attendant.
Mencia: ça la (en me montrant son badge) ça veut dire que je fais ce que je veux.
Moi: mdr ça se voit t'aimes mettre des matraques dans le cul toi.
Son collège la regarde en mode "euh ?"
Son collègue: depuis quand tu prends sur toi avec les gamins comme ça ?
Moi (sourire): faut croire que je suis pas une gamine comme les autres
Elle me regarde hyper mal, elle allait parler mais je m'en vais. Je prends mon bus et je me barre au taf.
Je vous passe cette journée de travail merdique.
Je finis vers 18h et je rentre. Liyaa est devant la télé.
Liyaa: eh Naelya ?
Moi: quoi !
Liyaa: qu'est-ce que t'as ? T'es devenue bizarre
Moi: rien.
Liyaa: mouais... j'ai déjà mangé des frites et du poulet aujourd'hui.
Moi: eh bah tant mieux.
Je vais prendre ma douche et une fois fini j'me pose sur ma fenêtre. Je fume mon J.
Vers 23h je me change, je mets un vielle ensemble tout noir, une paire déchiré, un cache coup et un bonnet. Les deux ensembles, ça cache bien mon visage.
Je descends
Liyaa: tu sors ?
Moi: ouais
Liyaa: tu vas où ?
Moi: pas tes affaires
Liyaa: j'en ai marre de rester seule ici Naelya, je veux partir
