Partie 17
Elle finit de me soigner et me tends des vêtements.
Mencia: va te changer.
Moi: ok chef
Je vais me changer dans la salle de bain. J'ai vraiment du mal à marcher. Je fini de m'habiller et je me regarde dans le miroir, mon cœur se serre, encore une fois...
Je m'appuie sur un mur et je réfléchis pendant quelques minutes. J'ai tellement peur de devoir retourner la bas. Tellement peur qu'il finit par savoir qu'on a été demandé de l'aide aux « flics du quartier » et j'ai surtout tellement peur qu'il se passe quelque chose qui me sépare de Liyaa.
Demain c'est son anniversaire en plus. J'ai même plus d'argent.
J'avais une bonne petite somme de côté pour pouvoir me barrer ne serais-ce qu'un petit temps loin d'ici... J'ai galérer pour avoir cet oseille, pour qu'il finisse par me le prendre. J'ai tellement la haine.
Je dois retourner travailler, au plus vite !
Ça toque fort à la porte.
Mencia: tu vas pas sortir de la !
Moi: si... j'arrive.
Mencia: bah vite.
Je me regarde une dernière fois dans le miroir et je sors de la salle de bain. Elle m'attends bras croisée devant la porte, elle me fixe.
Moi: oui ?
Mencia: bah descend manger.
Moi: non... merci.
Mencia: la ferme.
Moi: ok
On descend.
Moi: au faite... j'ai réfléchi et je veux pas porter plainte ou même parler de quoi que ce soit de ce qu'il nous a fait.
Mencia: (fronce les sourcils) pourquoi pas ?
Moi: bah y'a rien oklm, il s'est énervé sur nous mais c'est pas grave.
Mencia: c'est pas grave ?! (Rire nerveux) comment ça c'est pas grave !?
Moi: bah il a raison, j'ai merder, j'aurais pas dû rentrer tard.
Elle serre les poings, sa mâchoire se contract.
Moi: oulaa... tu te transforme en dinosaure. Tu veux me frapper ?
Mencia: met la en veilleuse. Je vais tout faire pour que vous ne retournez plus là bas, point.
Moi: écoute, on a pas besoin d'aide, ça va passer t'inquiète.
Elle se fout de ma gueule
Mencia: bah oui... vue ton visage c'est vrai que t'as pas besoin d'aide.
Elle me fait une assiette de pâte.
Mencia: assieds-toi et mange.
On se pose et on mange, dans le silence mais mon cerveau n'arrête pas de faire tourner toutes ces images en boucle. J'ai une larme qui coule, une larme de nerfs et de tristesse en même temps. J'enfonce des pâtes dans ma bouche
