Dans les jeux orageux le reflet prisonnier
De mes yeux pluvieux, à la gravure légère
Mais profonde et éternelle de vos paupières,
Closes comme dans un rêve trop maquillé.
Charme inconscient, s'acharnant à votre insu
A faire briller vos yeux, tout de noir poudrés ;
Le charbon n'efface pas le soleil hâlé
Pourtant sublime, sans artifices, à nu.
Liberté de regard gêné par ce carnage,
L'humain détruit ce que la nature fait bien
Et met la beauté de votre visage en cage ;
Criminel songe d'enfant aux joues rose vie,
Enchaîné près de vous mais qui, sans répit, peint
Le sourire coloré que pour vous j'ai écrit.
« Heureux qui comme Ulysse en ces temps de cosmétique aura la peau lisse » - Anonyme
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Poèmes
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