Carnage

24 5 3
                                    

Dans les jeux orageux le reflet prisonnier

De mes yeux pluvieux, à la gravure légère

Mais profonde et éternelle de vos paupières,

Closes comme dans un rêve trop maquillé.


Charme inconscient, s'acharnant à votre insu

A faire briller vos yeux, tout de noir poudrés ;

Le charbon n'efface pas le soleil hâlé

Pourtant sublime, sans artifices, à nu.


Liberté de regard gêné par ce carnage,

L'humain détruit ce que la nature fait bien

Et met la beauté de votre visage en cage ;


Criminel songe d'enfant aux joues rose vie,

Enchaîné près de vous mais qui, sans répit, peint

Le sourire coloré que pour vous j'ai écrit.

« Heureux qui comme Ulysse en ces temps de cosmétique aura la peau lisse » - Anonyme

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jan 02, 2017 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant