4 mois plus tard...

15 1 1
                                    

Déjà 4 mois avaient passés, 4 mois, où , chaque jours nous allions marché, côte à côte, puis, nous nous reposions sous les grands arbres du cross, il broytatit et m'écouter bavarder.
Mon grand pur sang avait déjà repris beaucoup de poids et pas mal de muscle. Sa croupe, avant si creusé, avait repris un peut de rondeur, et ses côtes, si saillantes ,étaient bien moins visible.
Mais ce qui avait le plus progresser, c'était notre complicité. Chaque jour, il m'attendait à la porte de son box. Quand il me voyait au loin, il se mettait à henir, la queue fouettant l'air. Dès que j'ouvrai la porte, il venait à ma rencontre et fourrait ses naseaux dans mes poches a la recherche de friandises. Puis nous nous éloignons, d'un pas serein, discutant de tout et n'importe quoi.

Un après midi, après l'école, j'arrivai tranquillement au club, le licol de Royal jeter par dessus mon épaule. Je passai rapidement aux vestiaires, et je marchai vers le box de mon beau pur sang, un croissant au fromage dans une main, et dans l'autre mon licol. Je finissai mon croissant en marchant quand, arriver devant le box de Royal, je vis deux hommes debout dans l'encadrement de la porte. Je m'imaginai soudain mon cheval, coucher par terre, le regard vide, mourant. Le cœur battant et une boule me nouant l'estomac, je me précipitai vers la porte.

-Bonjour jeune fille, me salua un grand homme brun, un stéthoscope pendant a son col.

-Je heu oui bonjour. Qu'est ce qui se passe? Ai-je demander, la voix briser.

-J'ai été appelé il y a une demie heure par ta monitrice pour me signaler que cet brave bête était couché au sol, sûrement en colique. Par prévention, j'ai préféré venir. Il n'est pas au mieux de sa forme mais il devrait s'en sortir. Expliqua t-il tranquillement.

J'entrai dans le box, bousculant presque le vétérinaire au passage. Royal Times se tenait au fond, la tête basse. Je me pressai contre ses flancs, mes bras entourant son encolure.

-Mon beau... Ai-je murmuré, les larmes aux yeux.

Tout le reste de la journée, je restai la, pressée contre mon beau bai, à lui parler. L'air se fit de plus en plus chargé, et aux alentours de 7h du soir, un orage éclata. Des éclairs foudroyaient le ciel, et la pluie tombait en averse, ruisselant sur les objets. Le tonnerre grondait, avec une violence rare.
Jetai encore avec Royal, qui s'était couché. J'étais appuyé contre le mur du fond, le regardant dormir. Mon téléphone vivra dans la poche de mon pull.

De: Papa

Je suis arrivé. Je t'attend dans le parking, dépêche toi!

Je me relevai en epoussetant mon pantalon. Je m'approchai de Royal, qui leva la tête. Je m'assis contre son flanc, et j'enfouie mon visage dans sa crinière taillée en brosse.

-Je ne te quitterais jamais mon beau, et je te le jure, tu guérira.lui ai-je murmuré avant de lui deposai un baiser sur le bout du nez,
Je t'aime mon amour.

Je me suis relevé et j'ai fermé la porte de son box, avant de courir vers la voiture de mon père, sous la pluie battante.

-Je reviendrais te voir demain mon beau, ai-je murmuré une fois dans la voiture.

Voilà, ce chapitre est fini. J'espère quil vous plaira.
Je rapelle qu'il s'agit une histoire vraie.

Pour l'amour de mon pur sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant