Prise avec Jacob Sartorius

Amitier

J'ouvre la porte qui sépare la salle de bain de ma chambre. J'hurle lorsque je vois un inconnu assis sur mon lit. Attendez un peut, ce n'est pas un inconnu... C'est Jacob. Mon premier réflexe est d'enfiler mon peignoir, afin de cacher mon corps. Un sourire est étamper sur son visage.

Moi: Ne rêve pas Jacob.

Jacob: C'est pas moi qui se promène à moitié nu.

Je maintiens mon regard mais perd rapidement mon sérieux et fini par rire. Je m'assois à côté de lui.

Moi: Qu'est-ce que tu veux?

Jacob: Demain après les cours, je peux rentrer avec toi?

Moi: Hmm, pourquoi?

Jacob: Ton frère m'a invité avec les potes.

Moi: Si tu veux.

Jacob: Cool!

Moi: T'es venu jusqu'ici seulement pour ça?

Jacob: Bah en faite j'me demande comment t'allais. Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu.

Moi: On s'est vu il y trois jours.

Jacob: Tu m'as à peine parler.

Moi: J'étais distraite.

Jacob: C'est pour ça que je suis venu prendre de tes nouvelles!

Moi: C'est logique.

Je le fixe.

Jacob: Quoi?

Moi: Tu n'as plus de broches.

Jacob: Ça fait près d'un an que j'en ai plus.

Moi: Je sais, mais je n'avais jamais remarquer ton sourire sans broches, je n'y ai pas vraiment porter attention. Jusqu'aujourd'hui.

Jacob: Eh bien...

Moi: Je sais, je suis bizarre.

Jacob: Tu n'es pas bizarre, tu es... unique.

Je souris. Nous discutons environ une heure avant qu'il rentre chez lui. Je finis par m'endormir tôt.

•••

Je me réveille au son de mon alarme, un peu plus heureuse que j'aurais cru. Je vais m'habiller d'un leggings noir, d'un chandail blanc ainsi qu'un gilet Nike blanc, gris et noir. Je me fais un chignon et descend à la cuisine. Je mange mon petit-déjeuner et me brosse mes dents par la suite.

Mon père: Veux-tu que je t'accompagne à l'école aujourd'hui?

Moi: Oui, merci papa.

Je prends mon sac à dos et pars à l'école en voiture. Rendue à destination je me dirige vers mon casier, relax. Je prends mes choses d'anglais et marche tranquillement dans les couloirs. Je sens une main m'agripper et me tirer vers elle. Je vois par la suite un stupide passer à toute vitesse en planche à roulettes. Une seconde de plus et il m'aurait foncé dedans.