Chapitre 3

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2 ans plus tard...

La nuit tomba. L'hiver s'installa. Nous sommes au mois de décembre. J'appella Vannessa, ma meilleure amie.

-Allo? C'est qui? Max? Hugo?
-C'est Anna.
-Ah! C'est toi!
-Qui d'autre?
-Je pensais que c'étais Max.
-C'est qui, lui?
-Euh... Personne.
-Allez, j'insiste.
-En fait c'estmonamoureux.
-Et en français ça veut dire quoi?
-C'est mon amoureux.

Je ne peux pas croire que après tous ces années vécuent ensemble, elle est toujours aussi timide. N'empêche que c'est drôle de la voir comme ça.

-Ah.. Il était temps que vous vous mettiez ensemble!
-Pourquoi?
-Ça parait que vous vous aimez.
-Tant que ça? Je pensais être subtile.
-Oui, ça crève les yeux.
-Au fait, pourquoi tu appelais?
-Ça te dis qu'on se voit? Ou tu passes l'hiver collé à ton Max?
-Arrête de m'énerver.
-Coudonc, tu t'es métamorphosé en taureau ou quoi?
-gwrqtpskjlg?
-Alors? Tu fais un tour chez moi?
-D'accord, jarrive.

Je cria:

-Maryanne?
-Oui?
-Où es-tu?
-Dans la salle de bain. Je fais le lavage.
-J'arrive.

Au cours de ces dernières années, Maryanne est moins méchante qu'à l'habitude. Mais François est resté pareil. Je dévale les escaliers un par un puis je m'avance vers la salle de bain.

-Maryanne?
-Oui?
-Est-ce que Vannessa peut venir à la maison?

Elle réfléchie un instant avant de répondre:
-D'accord.
-Merci. Et pouvons-nous aussi faire des maisons en pain d'épices?
-Moui, mais il manque des smarties et en même temps, tu iras au marché faire les courses.

Elle me donna 50 dollars et la liste d'épicerie:
-des oeufs
-2 litres de lait
-des pommes empire
-du beurre
-du yogourt de 900 millilitres à la vanille
-des biscuits à l'avoine

-Le reste, tu achèteras du chocolat et des bonbons et ce qu'il de faut pour tes maisons en pain d'épices. Et en revenant, j'aimerais que tu m'aide à installer le sapin.
-D'accord. Merci, Maryanne.

Elle me souria puis je m'en alla vers la cuisine pour voir ce qu'il me manque pour mes maisons en pain d'épices.

Quelques minites plus tard, Vannessa sonna à la porte. Je lui ouvris puis je lui dit:
-N'enlève pas ton manteau, nous devons aller faire les courses. J'ai prévu faire des maisons en pain d'épices.

Son visage s'illumina. Je n'en peux plus d'elle! Dès qu'il est question de nourriture, elle est partante.

L'histoire d'une voyanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant