-Alors docteur, je suppose que si je suis ici c'est pour vous raconter ma vie n'est-ce pas? Très bien, je vais vous raconter ma vie.
Je m'allonge sur le vieux sofa et mon sourire s'efface, pour laisser place à un visage vide, sans émotions.
-Je suis un connard. Mon père était un connard. C'était un alcoolique, brutale, il n'avait que faire de moi et criait tout le temps contre ma mère. Maintes fois elle a tenter de me protéger de sa violence, de sa haine, mais en vain. Elle finissait toujours au sol, en sang, en pleure, et moi je l'accompagnais dans ses larmes, et criait son nom en maudissant celui de mon père.
Un jour elle m'a protéger, et il l'a battu, encore. Sauf que cette fois elle en est morte.
Ce jour là, ma vie à basculé. Je n'ai jamais pu protéger ma mère, mais j'ai jurer de devenir plus fort que mon père pour lui faire payer ce qu'il a fait. Je me suis inscrit à des cours de boxe, de lutte, et autres sports de combat. Je me suis entraîné, jours et nuits, mettant toute ma colère dans mes entraînements. Mon père, lui, déclinait peu à peu. Un jour où je rentrais de l'entraînement, je le vis par terre, allongé dans la cuisine, il était mort. Ce salaud avait échappé à mes griffes, j'enrageais.Je me rassois, me mets face au psy et le regarde dans les yeux.
-Depuis ce jour, je me suis enfermé sur moi-même, regrettant chaque jour de l'avoir laisser mourir alors que j'aurais dû le tuer de mes propres mains. Inconsciemment, je suis devenu comme lui. J'enchainais bagarre sur bagarre, tapant sur tout ce qui passait. Je n'ai jamais battu de femme, mais je ne me gênait pas pour les baiser et les quitter ensuite sans remord. J'étais devenu un connard, comme mon père. Un jour, j'ai commencé à trainait dans des affaires douteuses, mon comportement était devenu violent. Je n'avais plus d'amis, je ne m'attachais à personne, de peur de faire du mal autour de moi. Ni amitié, ni famille, ni amour. Je préférais taper volontairement des inconnus que de faire du mal sans le vouloir aux gens que j'aime.
Une larme perle sur le coins de mon œil et descends lentement sur ma joue, mon regard est vide, tandis que je me remémore cette nuit ou j'ai tué mon ami, mon seul ami. Depuis ce jour, je me suis jurer de ne m'attacher à personne. Je souris en coin, mes yeux brillent, je le sais. Je sors mon couteau et saute derrière le psy en lui serrant le coup de ma main gauche. Il ne parle pas , ne se débat pas, il a juste peur, comme si il était devant diable en personne. S'il savait!
-Au départ, j'étais simplement venu vous tuer, mais merci pour la séance, ça m'a requinqué!
Mon rire cynique envahit la pièce et une autre larme dévale ma joue, elle atterrit sur le corps du docteur tandis que je lui enfonce ma lame dans sa gorge. Au fond je déteste faire ça, mais je vais toujours jusqu'au bout.
Mon nom est Alexander.
Alexander Davis.
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Le petit coin des histoires
Short StoryRecueil de mini-fictions et OS de tous les genres... pour pouvoir trouver son bonheur en ayant le choix!