Chapitre 3

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Chapitre 3

Un mois est passé et Nalida a été élevée par les Firal. Elle fréquentait la même école que Louis et là, même si elle ne parlait pas, elle avait toujours un ami à ses côtés, pour la protéger.  Bref, Nalida était une de leurs. Même Anna et Marco étaient contents, Nalida était toujours là pour les aider mais, ça leurs faisaient du bien de voir Louis être heureux. Il n'a pas beaucoup d'amis et Nalida lui donnait ce qu'il avait besoin: de l'amitié. Un joyeux samedi, la neige tombait en abondance. Les doigts et orteils gelés, Nalida décide de prendre son bain chaud. Alors qu'elle se déshabilla, elle remarquit le collier. Le collier des ombres. Les meurtriers. Heuresement ils n'ont pas tuer une autre personne depuis sa fugue. Nalida laissa le collier turquoise autour de son cou. Quand elle se glissa dans le bain chaud, elle jouait avec le collier d'une forme indéfinie entre ses doigts. Elle ferma ses yeux et revenait dans ses souvenirs où elle a été aceuillit par le gentil vieux couple. Et son école, qu'elle détestait mais elle s'ennuyait un peu. Denis. Denis est mort à cause de ce maudit collier. Elle avait perdue sa famille, son honneur et sa confiance. Tout à cause d'un collier. Elle sentit la haine exploser dans son corps. D'un coup, elle l'arracha sauvagement de son cou et laissa tomber dans l'eau avec effroi. Les ombres sortèrent de la jeune fille. Cherchant quelqu'un à tuer, il n'avait qu'elle. Ils se retournèrent à la fille, montra leurs dents affreuses et répètait leur parole: «Je vois tes rêves, tes désirs et tes cauchemars. Une seule façon de sauver ton âme, dit le moi et ta peau sera sauvé par ceux qui le désirons.» Nalida remplie de peur, elle essaya de s'enfuir mais elle regarda profondément ses ennemis. Elle réussit à se contrôler et elle murmure doucement et lentement. Je n'entendis point ce qu'elle disait mais les ombres reprit leur lourds souffles et reviennent dans son corps. Nalida savait la clé. La clé à s'échapper de la mort. Je deviennais toute confuse et mystérieusement surprise. Nalida est devenue faible. Son souffle était lent et elle respirait fortement. Elle attacha le collier mouillé autour de son cou à l'aide d'un nœu. Ses membres sont devenus faible et elle sorta maladroitement du bain qui était devenu froid. Elle tomba parterre, elle tira sur la serviette au-dessus elle et l'enveloppa autour de son corps.  On cogna à la porte. C'était Louis:

« Nalida? Est ce que as bientôt fini? Il faut que je te montre quelque chose! Dépêche!

Avec telle excitation dans sa voix, Nalida se leva, les jambes tremblantes. Quand elle ouvra la porte, elle tomba dans les bras de Louis qui avait les yeux grands ouvert.

-Nalida! Tu es toute blanche! Tu trembles! Tes lèvres, ils ont perdus leur couleur. Ça va? Tu as froid? Viens au grenier, il fait plus chaud. Je reviens avec des couvertures et du lait au chocolat chaud.»

Louis avait raison, Nalida ressemblait comme un fantôme. Elle avait froid, c'est sûr, avoir des fantômes passer dans votre corps n'était pas réchauffant, ni réconfortant. C'était des ombres qui sont un vent glacé qui se promène dans ton corps, puis il s'endort. Mais, les ombres ne voulaient pas s'endormir, ils étaient en colère. Ils se promenèrent partout dans le corps de Nalida. La petite fleur blanche ouvrit la trappe très faiblement. Quand elle montait les escaliers, chaque pas devenait un défi. Tout à coup, son sang gela et elle s'arrêta. Elle lâcha l'escaliers et tomba, sans que je le vit, Louis vint à la rescousse et attrappa Nalida. Ses yeux se fermaient doucement. Louis apporta le corps gelé au grenier maladroitement, heureusement Nalida était légère. Il déposa doucement son corps sur le fauteuil. Il revena avec une dizaine de couvertures. Il déposa les couvertures, une par une couvrant ses bras, son cou, ses jambes et des pieds. Nalida se réchauffait de plus en plus. Elle a recommencé à bouger. Louis lui tendit une grande tasse de lait au chocolat chaud qu'elle buva presque d'un trait. Louis, lui, était à ses côtés en la regardant profondément. Il était profondément amoureux. Non, ça ne se pouvait pas. Nalida ne pouvait pas encore être amoureuse. Pas tout de suite. Louis a passé une heure à côté d'elle en attandant qu'elle se réchauffe en lui lisant une histoire. Vrai à dire, je n'ai pas aimé cela. Pas l'histoire mais, sa présence, il la protégeait. Louis lisait avec présicion comme si chaque mot valait une fortune et Nalida le regardait et écoutait chaque phrase poétique. Un vrai conte de fée.  Louis ferma le livre et le posa sur ses genoux. Doucement, il levait sa tête et demande à la petite fleur:

«Nalida? Je peux te demander une question? Hum, pourquoi étais-tu gêlée tantôt? Ton bain était bien chaud mais tu es sortie glacée. Que c'est-t-il passé? Je..je m'inquiète..»

Nalida le regarde profondément avant de faire geste. Elle voyait que Louis savait quelque chose d'anormal. Nalida se redressa et garda une couverture à carreaux autour ses épaules. Elle marcha lentement nus pieds sur le plancher en bois sans dire un mot. Elle marcha un peu maladroitement dans la pièce cherchant quelque chose à dire. Elle s'arrêta à la fenêtre et mis ses deux mains sur la vitre froide. 

« Dis-moi Louis, avais-tu déjà senti quelque chose de récomfortant, d'heureux de chaud mais pour un moment, tout devient froid. Une erreur te brise le cœur et espère de réparer ce que tu as brisé? Eh bien, c'est comme ça. Dans un moment chaud et heureux, je me suis rappellée d'un souvenir. Un souvenir glacé, dont je voudrais tant effacer. C'est pour ça que le froid s'est pris en moi. 

- Nalida tu es si mystérieuse.

Louis se leva et se dirigea vers elle. En s'approchant, il remarqua une petite larme couler sur le doux visage de Nalida. La fille le remarqua et l'essuya à l'instant. Cela ne changea rien, Nalida pleurait de plus en plus. Son sort lui faisait tant peur. Elle s'accroupit en sanglot. Louis, incertain, mit ses bras autour d'elle pour la réconforter. Il murmura doucement:

- Et, ce souvenir. Que c'était?

Nalida leva la tête et se retrouva face à lui. Ils restèrent là plantés comme s'il n'avait pas de cerveau. Hum, pardonnez mon language, je déteste leurs regards, leur gentilesse. Il fallait que je me méfie, Nalida ne doit pas être amoureuse. C'est presque interdit. Nalida répondit en sanglot, en essayant d'être le plus clair que possible

- C'est un souvenir....un souvenir de la mort». Louis se recula avec des yeux songeurs. Nalida reprit son souffle et essuya son oeil droit mouilé avec trois doigts. Elle reprit:

«Louis, il ne faut qu'un faux pas pour tomber ici. Tu sais, des fois je me demande comment loin suis-je de la maison.   

- Ne t'en fais pas Nalida, un jour on va retrouver ta maison, ta famille.

- Ma famille? Impossible...

-Oh je comprends. Mais au moins, tu as nous. On est ta famille maintenant pas vrai?

- Oui, je crois.»

Leur conversation dura des éternels moments, avec leurs bras autour de l'autre.

Ombres meurtrieresWhere stories live. Discover now