Agoraphobe

CHAPITRE 1

- Eun Ae ! Qu'est-ce que tu fais ?

- Je regarde la télé en bas, répondis-je.

Ma mère descendis les escalier avec son panier à linge, elle était sûrement en train de ranger pour la énième fois de la journée. Elle me regarda d'un air désespéré et poursuivit :

-Ya ! Arrête de manger et va réviser ta prof arrive bientôt !

-Ommaaaa, je peux au moins regarder la fin de l'épisode. Je sens qu'il va enfin l'embrasser.

-Comment compte-tu trouver un mari comme ça. Les hommes aiment les femme mince et intelligente.

-Comme ci j'allais réussir à me trouver un mari...

-Ah, cette enfant. File tout de suite dans le bureau et arrête de râler !

Sans un mot de plus, je suis dans le bureau. Je m'assis sur ma chaise et regarda autour de moi. Cette pièce, je ne pouvais plus la voir en peinture. J'étais rester beaucoup trop dedans. Je pris le bocal du poisson rouge et le mit devant moi. J'agitais mon doigt dans l'eau pour voir s'il réagissait, mais rien. J'ai posé mes bras sur la table et est déposée ma tête dessus. Je me suis dit que ce poisson devait se sentir aussi seul que moi. Après avoir passer quelques minutes comme ça, je repris le bocal et le remis à sa place. J'attrapai mes livres, m'étira et commença à étudier. Je fis le coréen, puis les maths. Je continuai par l'anglais, mais bloqua à une question. J'avais beau chercher, je ne trouvais pas la réponse ni dans ma tête ni dans mon cahier. J'ai donc essayer de chercher sur internet mais plus de connexion. J'ai donc décidée d'appeler oppa. La sonnerie sonna pendant un certain temps et il décrocha enfin :

-Allo ? Eun Ae, tout va bien ?

-Alloooo ? La copine de Yeo Reum, dis une voix que je ne connaissait pas.

-Euh...oppa, je ne te dérange pas au moins.

-Ya ! Tu ne me dérange jamais, attend deux seconde je sort de la classe...C'est bon, alors qu'est-ce que tu veux ?

-Eh bien, j'ai un petit soucis en anglais pourrait tu m'aidait ?

-Bien sur, dis moi tout.

Je lui ai expliquai l'exercice et il me donna les réponses en un rien de temps. Nous avons ensuite un peu discuter, jusqu'à que ma mère débarque et me prit mon téléphone. J'eus à peine le temps de lui dire au revoir.
Après voir raccrocher, Yeo reum retourna dans sa classe pour parler à la personne qui avait parler au téléphone. Cette personne lui fit un grand sourire.

-Ya ! Je t'ai déjà dit d'arrêter avec ça, tu la mets mal à l'aise, rouspéta oppa.

-Tu pourrais au moins avouer que c'est ta petite amie... rétorqua ce fameux inconnu.

-Tae Hyung ! Ce n'est pas ma copine !

Oppa finit par sortir de la classe, plutôt énervé. Cette personne s'appelait donc Tae Hyung. Il avait les cheveux brun, un sourire tout mignon, des petits traits d'eyeliners. En Corée, c'était le parfait beau gosse. Ce dernier s'adressa à son voisin:
-Rap mon, tu crois que cette Eun Ae est juste son amie ?

-Je pense, vu comment il réagi, on peut pas dire qu'il est l'air de mentir.
-Hmm hmm...

De mon côté après avoir racrocher et que ma mère ait fini son sermon, je terminai mes devoirs. Enfin, la prof arriva et me fit son cours jusqu'à 14h environ. Le temps passer vraiment lentement. Une fois qu'elle fut partie, je descendis en vitesse les escaliers, me mit dans le canapé et regarda la télé. Je n'avais rien à faire, je m'ennuyais comme à mon habitude... Pour couronner le tout, je suis tombé sur un reportage sur le lycée. Ils interrogeaient des élèves tout souriant. Ils disaient que le lycée était la chose à ne pas rater dans une vie. En arrière plan, on pouvait voir d'autres élèves se courir après, rigoler, s'amuser. Cela me fit un gros pincement au cœur. Je me sentis encore plus seule. J'éteignis la télé et pensa. Je pensais à toute ses chose que j'aurais pu faire si j'avais été à leur place. Une larme se mit à glisser sur ma joue, je m'empressai de l'essuyer pour ne pas que ma mère la voit. Elle allait se faire encore plus de soucis. Je m'allongeai sur le canapé et ferma les yeux pendant un petit moment. Ma mère finit par descendre elle aussi :
-Eun Ae, je vais faire une course. Tu peux rester toute seule un peu ?
Soudain, une idée me traversa l'esprit. Et si j'allais faire la course moi même, toute seule. Maman pourrait se reposer un peu et moi, j'essaierais de vaincre ma peur.