Allongée à même le sol, je profite pour quelques instants encore, de la friction de ta peau contre la mienne tant que c'est encore possible. Mon regard se perd, et vite, il sombre mais t'en tiens pas responsable. Tu n'y es pour rien, et je ne te déteste pas comme tu pourrais le croire lorsque mon regard se vide de toute émotion.
Et je sombre. Je sombre dans cette fatalité de questionnement sans réponse. C'est peut-être simplement pour me faire souffrir inutilement car tout va peut-être trop bien pour ce que je suis. Je ne mérite peut-être pas tout ça, tout ce bonheur que tu m'apporte. J'ai peur pourtant que tu me l'arrache et que tu partes sans te retourner. J'ai peur de ne plus entendre le son de ta voix quand tu te réveille aux aurores et que tu dis mon nom au moment où je passe la porte.
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Recueil d'une musicienne désaxée
RandomRecueil de textes avec certains sujets assez récurrents tels que la musique, l'amour ou encore la mort/suicide..
